J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.
Marceline desbordes-Valmore (1786-1859) Poèsies
C’est marrant , ce poème qui parle de roses et de noeuds me fait penser à une chanson “folklorique”…
Je vous souhaite un bon dimanche Madame YueYin.
A bientôt
Mr Kiki, j’ai toujorus peur quand vous parler de chanter ;-)cette chanson est-elle audible par toues les oreilles ou réservées aux oreilles averties ????
Ohlala ! Le commentaire de Monsieur Kiki me fait craindre le pire ! Mouarf !
A oui, toi aussi :-))))
Bon! j’aime Marcelline que je ne connaissais pas avant
c’est bien ça… ça m’a fait pareil 🙂
j’en suis toute chose…
c’est normal c’est marceline 🙂
Je rejoins, un peu tard, Monsieur Kiki.
Plus clairement : c’est cochon, non ?
C’est tellement beau.
monsieur Kiki a une vision du monde trrrrès particulière dirait-on 😉
Toujours aussi magnifique chez toi 🙂
merci Cels, je me régale… qui mettrai-je à l’honneur la semaine prochaine ?
Tiens c’est rare un blog où l’on met ses poèmes préférés !! que de bons souvenirs avec celui là ! un de mes préférés !!
vraiment, je suis ravie… j’aime beaucoup celui-ci :-)))
Pour avoir le courage de s’exprimer