Archives de catégorie : poèmes

Qui sait si le silence ne serait source inépuisable de la corne d’abondance que dans notre ignorance nous appelons la vie   Qui sait si le silence ne serait l’invisible tissu du Vivant reliant les hommes aux étoiles   Qui … Continuer la lecture →

Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et, dès lors, je me suis baigné dans le … Continuer la lecture →

Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ? Et lorsqu’au vent d’automne elles s’envolent toutes, Pourquoi les voir partir d’un oeil momifié de pleurs ? Si la vie … Continuer la lecture →

L’ennui descend sur moi comme un brouillard d’automne Que le soir épaissit de moment en moment, Un ennui lourd, accru mystérieusement, Qui m’opprime de nuit épaisse et monotone. Pourtant nul glorieux amour ne m’a blessé, Et c’est sans regretter les … Continuer la lecture →

" Matin du premier jour—Dans le poêleQuelques braises de l’an passé " Hino Sôjô (merci à  Turquoise à qui j’ai emprunté ce délicieux Haïku)

 J’avais dit: "pendant les vacances, je ne fais rien !… Rien ! Je ne vais rien faire ". Je ne savais pas où aller. Comme j’avais entendu dire : "A quand les vacances ?… A quand les vacances ?…" Je … Continuer la lecture →

On ne sait pourquoi cet homme prit naissance. Et pourquoi mourut-il ? On ne l’a pas connu. Il vint nu dans ce monde, et, pour comble de chance,Partit comme il était venu. La gaîté, le chagrin, l’espérance, la crainte,Ensemble ou … Continuer la lecture →

Le hibou parmi les décombres Hurle, et Décembre va finir ; Et le douloureux souvenirSur ton coeur jette encor ses ombres. Le vol de ces jours que tu nombres,L’aurais-tu voulu retenir ? Combien seront, dans l’avenir, Brillants et purs ; … Continuer la lecture →

Après une journée de vent, dans une paix infinie, le soir se réconcilie comme un docile amant. Tout devient calme, clarté… Mais à l’horizon s’étage, éclairé et doré, un beau bas-relief de nuages. Rainer Maria Rilke – quatrains valaisans

L’arbre de la tristesse, ne le plante pas dans ton cœur. Relis chaque matin le livre de la joie, Tu peux boire du vin et servir tes penchants. Notre temps, notre vie, le ciel nous les mesure.   Omar al … Continuer la lecture →