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Méta
Et bonne année…
Publié dans le blog
24 commentaires
Les Augustins
Une jeune journaliste, Malika, décide d’intégrer un squat de la rue des Grands Augustins pour réaliser, de l’intérieur, une série de web émissions. Elle y fait la connaissance de tout un petit monde bigarré qui tente de s’organiser et de survivre en réinventant les règles du vivre ensemble ; la vieille Jacquotte des plus truculentes, Thomas le militant à à l’affût, quelques étudiants désargentés, un artiste en mal de reconnaissance, une famille sans papier, d’autres encore qui passent ou s’arrêtent. De quoi faire son bonheur professionnel sans aucun doute, mais Malika a une autre raison – toute personnelle celle-là – de vouloir en savoir plus sur les habitants des Augustins…
Sur une intrigue plutôt classique mais bien menée, Mélisa Godet trousse une belle histoire d’humanité, avec des personnages attachants dotés de voix bien distinctes, des coups durs bien sûr et une misère du quotidien qui fait réfléchir, mais de la solidarité et de la joie aussi. La situation, on ne peut plus actuelle hélas, est brossée sans angélisme ni pathos mais avec un bel optimisme et dans une écriture pétillante et peine d’énergie qui fait plaisir à lire. C’est chaleureux, enlevé, souvent drôle, on en ressort le sourire aux lèvres mais une petite épine au cœur quand même. Fringant !
Les Augustins – Mélisa Godet – JC Lattès – 2014
Un grand merci à Cuné pour ce joli cadeau.
PS : Mention spéciale à Jacquotte son vert parlé et son répertoire de chansons réalistes…
PPS : Et un premier roman de surcroît, prometteur 🙂
Publié dans roman français
8 commentaires
Le Chat
– Avez-vous vu votre père récemment ?
Je n’ai pas entendu parler de lui depuis une éternité. Pour que la police vienne m’importuner, il faut qu’il ait fait une gaffe ou qu’il soit mort. J’espère qu’il est mort.
– Pas depuis quinze ans.
Viviane vit depuis toujours en évitant les ombres que ramènent la nuit. Pour mieux sculpter la lumière quand le jour s’assombrit, elle a fait son métier de la fabrication de lampes, de belles lampes, originales, différentes, faites sur mesure pour rendre ses clients heureux. Mais les lampes ne suffisent pas toujours. Ébranlée par une rupture douloureuse, elle travaille à trouver son équilibre intérieur ainsi que celui de sa nouvelle maison, plantée quelque peu de guingois sur les pentes du Mont Royal. Jusqu’à ce matin où la police vint la réveiller pour lui annoncer la meilleure des nouvelles, celle qu’elle a attendu toute son enfance… la mort de Bouchard que ni elle ni son frère n’ont jamais pu appeler autrement.
J’ai pris ce livre un peu au hasard, parce que le titre et résumé me plaisaient – Chose rare chez moi, qui m’en remet rarement à la chance en matière de livres, mon himalayenne pile à lire me tenant en général loin des détours aventureux – et merveille des merveilles, j’ai fait une excellente pioche et découvert une nouvelle écrivaine québécoise (du moins nouvelle pour moi). Une écriture limpide, des personnages profondément humains, une histoire tout en délicatesse qui explore en douceur les ombres de la mémoire, la lumière du pardon avec peut être au bout de la route une timide promesse de bonheur… Vivifiant !
Le Chat – Danielle Pouliot – 2011 – Art Global
PS : Le roman se termine sur un carnets des recettes confectionnées par Vivianne tout au long de l’histoire (avec l’ambiance musicale adéquate) – et je compte bien en réaliser quelques unes, comme les biscuits au beurre d’arachide et au chocolat blanc ou les scones aux bleuets séchés et à l’orange ou…
Publié dans roman québécois
6 commentaires
L’Opéra de Shaya
So-Ann est né dans un vaisseau spatial. Depuis toujours elle erre de planète en planète, incapable de se fixer, singeant sans conviction les conventions sociales imbéciles qu’on lui impose pour le plaisir de manger quelques aliments naturels avant de s’en retourner bientôt vers l’anonymat indifférent des vaisseaux et leur nourriture sans saveur. Jusqu’à ce qu’on lui parle d’une planète différente, une planète non modifiée par l’homme mais pourtant accueillante, totalement étrangère mais toute prête à s’adapter pour un hôte humain… Rencontrer l’étrange, cependant, recèle peut-être des surprises auxquelles So-Ann ne saurait s’attendre.
L’Opéra de Shaya est la nouvelle éponyme d’un recueil qui en compte quatre, toutes brodant sur les thèmes de la rencontre et du space-opera mais pas n’importe quelles rencontres bien sûr, celles qui se produisent entre l’humain et l’autre, entre des êtres que tout distingue et qui doivent inventer de nouvelles voies de communication… si une telle chose est possible ou simplement envisageable. Sylvie Lainé nous entraine dans des mondes étranges, séduisants et effrayants à la fois où même lorsque l’on pense comprendre les choses, on n’est parfois bien loin du compte. Singulier !
L’opéra de Shaya – Sylvie Lainé – 2014 – ActuSF
L’avis de Cuné qui m’a donné envie…
PS : C’était la première fois que je lisais Sylvie Lainé, ce ne sera certes pas la dernière…
Publié dans SFFF
8 commentaires
Bryce Canyon
Le parc national de Bryce Canyon, au sud de l’Utah, est un un amphithéâtre naturel situé entre 2700 m d’altitude (en son point culminant) et 2000 m environ (en son point le plus bas). Le paysage y est à couper le souffle…
Publié dans images de voyage
8 commentaires
Un Monde flamboyant
Harriet Burden, Harry pour ses proches, a passé sa vie à se conformer, enfant sage, jeune fille brillante, artiste prometteuse puis épouse et mère dévouée. Toujours elle s’est tue, absorbant livres et connaissances, contenant pensées, objections et aspirations. Jusqu’à la mort de son mari – célèbre marchand d’art – et que tout explose en elle, jaillissant dans toutes les directions, éclaboussant ses proches, tel un geyser fait de créativité exacerbée, de théories trop longtemps bridées, de frustrations, de colère aussi mais une colère focalisée, ciblée, maitrisée – du moins jusqu’à un certain point – et exprimée surtout, exprimée à travers un projet artistique dérangeant et risqué, un jeu de masques et de rôles qui l’entrainera peut être trop loin et qui, des années après sa mort, troublera encore tant ses proches que le monde de l’art…
Cet étincelant roman se présente comme une recherche universitaire autour de cette flamboyante Harry – artiste aussi impressionnante que complexe, morte depuis plusieurs années. Mêlant articles critiques, témoignages variés, carnets et journaux intimes de la morte, l’ensemble est construit comme un puzzle foisonnant et érudit, brassant avec virtuosité théories philosophiques et histoire de la pensée, neurosciences et psychiatrie, sociologie du genre et revendications féministes, autour de personnages complexes et admirablement campés. Siri Hustvedt a su varier avec brio les points de vue et les discours pour composer une vibrante histoire humaine avec en contrepoint une remarquable réflexion sur les mécanismes de la création et de la perception… c’est fou, c’est multiple, c’est émouvant, ardu parfois, troublant souvent, passionnant toujours. Une lecture qui se mérite mais porte en elle sa récompense. Flamboyant !
Un Monde flamboyant – Siri Hustvedt – Traduit de l’américain par Christine Le Boeuf – Acte sud – 2014
PS : The Blazing World – le titre original – est un hommage à l’héroïne préférée de Harry, Margareth Cavendish duchesse de Newcastle upon Tyne, écrivaine, essayiste, scientifique de génie qui publia en 1666 sous ce titre, une utopie considérée comme un des tout premiers romans de science-fiction.
PPS : Il me semble que j’aurais dû parler de bien des choses encore, de l’admirable réflexion sur les abimes piégeux de la mémoire, sur les renoncements imposés par l’âge et la maladie, mais aussi de ceux liés la maternité – des aspect qui m’ont touchée plus que je ne saurais le dire… mais vous verrez par vous même !
Lu dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire organisé par PriceMinister.
Publié dans Roman américain
22 commentaires
Utah
L’Utah est connu pour être le berceau de l’église de Jésus Christ des saints des derniers jours – les mormons pour tout dire – mais c’est aussi un état aux paysages fantastiquement variés… faire la route en Utah, c’est l’émerveillement assuré (et encore nous n’en avons fait qu’une toute petite partie, faudrait y retourner…)
Publié dans images de voyage
10 commentaires
Vous avez dit Incipit (1)
« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde.
Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ?
D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain.
Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ?
Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. »
Jacques le fataliste – Denis Diderot
Publié dans citations
2 commentaires
Tes mots sur mes lèvres
Pour la première fois depuis deux ans, Nastya retourne au lycée… un nouveau lycée où personne ne la connait, où elle ne connait personne et où elle a bien l’intention que cet état de fait perdure. Son idée, adopter un look qui fait peur, ignorer les autres et surtout continuer à se taire, encore et toujours comme elle le fait depuis 452 jours… Sauf qu’il y a ce garçon qui semble disposer d’un champs de force invisible qui éloigne tout le monde, sauf qu’il y a cet autre qui s’obstine à lui parler et à rire de son silence, sauf qu’à dix-huit ans la vie peut encore reprendre ses droits même quand la souffrance n’est jamais loin…
J’avais lu ce roman un peu avant l’été sur les conseils de ma bien aimée Karine et je savais que je le relirai et probablement pas qu’une fois.
Je lis peu de roman YA en général (young adult pour les néophytes, on pourrait traduire par jeunesse mais c’est encore une sous catégorie), n’ayant pas la patience de Karine – justement – pour les incongruités et incohérences que j’y vois souvent – simple opinion personnelle bien sûr mais quand trop de choses me semblent incroyables, je n’embarque pas – Mais rien de tout cela ici, ce roman est certes une variation sur la résilience mais puissant, construit, crédible, avec une véritable histoire qui prend le temps de s’installer tout comme les relations entre les personnages bien trop lacérés par la vie pour se livrer facilement – ils s’observent, s’entrouvrent, se referment, avancent à nouveau, reculent en courant, égocentriques et excessifs comme le veut leur âge, obsédés par le passé mais tellement en demande d’avenir… On peut sans doute parler de romance certes mais en mode réaliste alors, fondé sur l’amitié et la compréhension, il y est question d’amour familial aussi, si déchirant quand on a conscience de faire souffrir ceux qui nous aiment sans conditions – car les parents de Nastya ont bien du mal à supporter son silence – j’ai aimé cette complexité dans les relations qui blessent au lieu de réconforter malgré tout l’amour et la bonne volonté du monde, il y a l’amitié enfin qui arrive là où on ne l’attendrait pas forcément. Un très beau roman, solide, poignant, crédible, qui hante la mémoire longtemps après s’être refermé. Saisissant !
Tes mots sur mes lèvres – Katja Millay – Traduit de l’anglais par Juliette Lê – Fleuve éditions – 2014
L’avis enthousiaste de karine
PS : j’ai halluciné quand j’ai lu que la prof d’anglais obligeait ses élèves à trouver 5 synonymes des mots malsonnants qu’il leur arrive d’utiliser – je ne suis donc pas la seule à torturer les enfants à coup de synonymes 🙂
PPS : L’image de Josh assis sur son banc, seul au milieu d’une cour surpeuplée, isolé dans son champs de mort restera longtemps gravée dans mon esprit…
Publié dans livre jeunesse
14 commentaires