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Publié dans images de voyage
12 commentaires
Après une journée de vent
Après une journée de vent,
dans une paix infinie,
le soir se réconcilie
comme un docile amant.
Tout devient calme, clarté…
Mais à l’horizon s’étage,
éclairé et doré,
un beau bas-relief de nuages.
Rainer Maria Rilke (1875-1926)
Publié dans poèmes
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Si j’étais…
Vous m’en direz tant, me voici taguée ! Oui taguée ! Une pratique que je pensais disparue de la surface de la blogosphère et bien non, grâce à ma divine cybertwin la sublimissime Fashion, me voici invitée à un portrait chinois avec des questions, euh… des questions quoi. (Mais je ne dirais rien, cela aurait pu être pire, j’aurais pu être taguée par Cuné, un assureur non mais franchement). Autant vous dire que je me prête bien volontiers à la blagounette l’exercice par grande magnanimité et dévouement bloguesque envers une tradition cyberdiluvienne mais néanmoins méritante et qui vaut d’être réhabilitée (mais si, les billets sont tellement plus faciles à écrire que les chroniques de lecture ou les nouvelles fashionesques).
Ainsi donc commençons…
Si j’étais une chanson, je serais une chanson joyeuse, légère et qui reste dans la tête pour empoisonner son monde… A la volette par exemple, mais vraiment par exemple…
Si j’étais un roman anglais, (mais pourquoi un seul ?) je serais Pride and Prejudice évidemment, juste comme ça, parce que c’est mon préféré, qu’il est élégant et drôle et romantique et spirituel et cruel et…
Si j’étais une sucrerie, je serais sage et over légère comme disons une framboise. Ça compte les framboises dans les sucreries ? non ! Bon je serais une framboise trempée dans du chocolat blanc alors parce que je suis sage mais avec modération.
Si j’étais un penchant inavouable, je serais ce recueil de nouvelles que nous devons écrire avec quelques glamourous blogueuses de mes amies et dont le fil conducteur est une cravache rouge (ou violette je ne sais plus) (non mais il suffit qu’elle soit posée sur un meuble bien sûr, qu’allez-vous vous imaginer ?).
Si j’étais des vacances idéales, je serais exotique, paresseuse, lointaine, baladeuse, et antipodesque. (Si vous avez envie de m’offrir un séjour en Nouvelle-Zélande ou au Japon surtout, surtout ne vous retenez pas).
Si j’étais un produit de beauté, je serais (je sèche là) du kohl tiens pour le côté exotique, bio et mystérieux (ahem passons) et parce que le noir me va si bien aux yeux (no coment) !
Si j’étais une police de caractère, je serais celle-ci bien sûr, dessinée à partir de l’écriture de la sublime Jane. Bon elle n’est guère lisible certes mais elle est élégante. (Et je n’aime PAS le comics qu’on se le dise, mes yeux commencent à pleurer au bout de la deuxième ligne).
Si j’étais un métier à uniforme, je serais déprimée parce que je n’aime PAS les uniformes voilà ! Ou alors le costume noir des nouveaux Xmen à la limite (et avec Hugh J. dedans éventuellement)…
Si j’étais une série télé, je serais de Joss Wheddon, parce que Joss est un dieu qu’on se le dise (et parmi les wheddoneries, Firefly parce le mélange sf, western, culture chinoise, nathan et dialogues hilarants c’est du sur-mesure pour moi)
Si j’étais un peintre ou un dessinateur, je serais Juaniro Guarnido parce que c’est le premier qui me vienne à l’esprit et que ses dessins sont fantasmatiques (le mot existe me dit-on dans l’oreillette, zut je croyais l’avoir inventé) ou Hugo Pratt pour son élégance ou Hieronymus pour son imaginaire ou Turner pour ses tempêtes ou Vermeer pour ses textures ou Benjamin Chee Chee pour sa concision ou…
And at least, at least il me faut désigner six victimes et leur attribuer dix nouvelles questions (ben voyons, genre comme si j’avais des idées) alors allons-y (Alonzo) soyons fou…
1 un vaisseau spatial 2 une bibliothèque 3 un arbre 4 un immortel 5 la couleur verte 6 une étoile 7 une citation 8 un dieu 9 un hobbit 10 une faute de frappe
Isil (dans un délai raisonnable, mais j’ai mis un arbre, un vaisseau spatial et un hobbit tu ne peux pas refuser), Marie, Hydromielle, Le papou, Joelle et Choupy à vos claviers.
Indeed, there are sometimes cows in space !
Publié dans le blog
18 commentaires
Mansfield park
La très jeune Fanny Price, fille aînée d’une trop nombreuse fratrie, est invitée à vivre à Mansfield Park dans la famille fortunée de sa tante maternelle, lady Bertram. Éduquée comme ses quatre cousins sans qu’on lui laisse jamais oublier sa position subalterne, Fanny se révèle être une jeune fille intelligente et raisonnable mais timide, maladive et très effacée. Seul son cousin Edmund lui montre de la gentillesse et de l’intérêt, les autres, par malveillance, maladresse ou indolence la tenant pour quantité négligeable. Pendant une très longue absence de leur père, les jeunes Bertram pratiquement livrés à eux-mêmes, subissent l’influence de deux jeunes londoniens riches et brillants qui vont profondément marquer leur vie.
Bien que Mansfield Park puisse être considéré comme un roman d’apprentissage relatant les années de formation de Fanny Price, l’histoire est plus centrée plus sur la maison qui donne son nom à l’oeuvre que sur un personnage en particuliers. D’autant que Fanny est trop effacée pour être vraiment attachante. Mansfield Park représente un refuge, un asile de confort, de tranquillité et de bienséance protégeant ses habitants du monde extérieur, qu’il soit brillant et corrompu à la façon de la bonne société londonienne ou bruyant et sale comme l’étroite maison de Portsmouth où Fanny est envoyée “en pénitence” pour avoir refusé les règles du jeu de la vie mondaine. A l’abri de ses murs, Fanny pleine de gratitude, s’est forgé d’excellents principes et un sens moral rigoureux qui lui donnent une certaine clairvoyance. C’est le seul personnage qui ne s’aveugle jamais, voyant toujours très clairement les personnes et les évènements qui l’entourent, cependant elle peine à s’exprimer et à convaincre. Les autres personnages plus vifs, brillants et diserts fardent à plaisir consciemment ou non la réalité, ce qui va les entraîner vers les regrets, la souffrance voire l’exclusion définitive du paradis représenté par Mansfield Park.
Il est bien difficile de rendre compte de ce roman dense et complexe qui mêle de nombreux thèmes chers à l’auteure. Il y aurait tant de choses à en dire, sur l’obéissance et les conventions sociales, les relations familiales, l’éducation des filles, l’esclavage même quoique une bonne partie des références en la matière aient été perdues pour moi, trop pointues et datées pour mes humbles connaissances. Pour autant cette histoire n’a pas la fraîcheur, la drôlerie et le mordant des autres romans de Jane Austen. Certes on retrouve parfois l’acidité malicieuse du ton austenien, lorsqu’il s’agit de la tante Norris par exemple – cette insupportable mouche du coche, mais dans l’ensemble le ton est beaucoup plus sentencieux. L’auteure en narratrice omnisciente ne se faisant pas faute de tirer de longue conclusion morale de tel ou tel événement, procédé qui ne m’avait pas frappé dans ses autres oeuvres. Quant à la construction très théâtrale, elle est proprement fascinante entraînant le lecteur dans une succession de tableaux, souvent symboliques, propres à servir une narration extrèmement efficace. En conclusion si ce n’est pas mon roman préféré de Jane Austen (sauf changement imprévu car qui peut savoir…), j’ai passé un excellent moment dans la campagne du Northamptonshire. Austenien et c’est tout dire !
Mansfield Park – Jane Austen – 1814 – traduit de l’anglais par Denise Getzler – 10/18 – 1982
PS : Je me demande s’il existe une autre traduction de Mansfield Park (bien qu’évidemment je compte bien le lire en anglais un jour ou l’autre)
PPS : De notre point de vue d’aujourd’hui, le vilain Crawford semble étrangement plus séduisant que le sage Edmund, enfin, je dis ça, je ne dis rien !
Avec un peu d’avance, ceci sera ma première contribution au mois anglais organisé par les sublimement british Cryssilda, Titine et Lou du 15 décembre au 15 janvier (pour une fois que je suis en avance !)
Publié dans roman britanique
22 commentaires
le jeudi, c’est citation…
“La mer est froide, trouble, elle mugit et ses hautes lames blanches se brisent sur le sable et semblent vouloir dire : “Seigneur ! Pourquoi nous as-tu créés ?” C’est déjà le grand Océan, l’océan Pacifique. Sur cette rive de la Naïbou, on entend résonner les haches des forçats occupés au chantier, l’autre rive, lointaine, imaginaire, c’est l’Amérique. A gauche, à travers la brume, on aperçoit les caps de Sakhaline, à droite, ce sont d’autres caps… alentour, nulle âme qui vive, pas un oiseau, pas une mouche, et je ne comprends plus pour qui les vagues mugissent, qui les écoute dans la nuit, ce qu’elles veulent, et enfin pour qui elles mugiront quand je serai parti. Ce qui s’empare de moi sur ce rivage, ce ne sont pas des idées, mais bien une méditation. Je suis saisi d’angoisse, mais en même temps, je voudrais demeurer ici sans fin, à contempler le mouvement monotone des vagues et écouter leur bruit menaçant.”
Anton Tchekhov – L’Île de Sakhaline- 1893
Publié dans citations
2 commentaires
Le jeudi, c’est citation…
“Non, je ne leur donne pas de noms. Mais je peux les distinguer tous, par leur taille ou leur forme. Et puis, à quoi bon, car sitôt leur aurais-je attribué un nom qu’ils auraient disparu. Ce sont juste des amis éphémères et anonymes. Je viens ici chaque jour, je retrouve mes papillons, je les salue et je leur parle de toutes sortes de choses. Mais quand leur temps est venu, les papillons disparaissent en silence. Je me dis qu’ils sont morts, mais j’ai beau chercher, jamais je ne retrouve leur dépouille. Ils ne laissent aucune trace, comme s’ils étaient aspirés dans l’air. Les papillons, ce sont vraiment les êtres vivants les plus élégants et les plus éphémères. Ils naissent on ne sait où, leur quête est paisible, très limitée, et ils disparaissent on ne sait où, imperceptiblement. Probablement dans un autre monde.”
Haruki Murakami – 1Q84
Publié dans citations
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TTT (voire TTW) : les auteurs qui prennent le plus de place dans nos bibliothèques
Ou plutôt Top Ten Wednesday (qu’Odin m’inspire en ce jour dédié). Je suis en retard (évidemment me direz-vous) mais le thème de la semaine m’inspire trop pour que je fasse l’impasse et me donne une furieuse envie de renouer avec ma passion des listes, lâchement abandonnées depuis mars dernier (déjà, comme le temps passe). A vrai dire, je ne sais pas trop si c’est le thème officiel de nos amis de The broke and The bookish mais c’est celui que j’ai vu fleurir partout hier comme autant de beaux chrysanthèmes dorés (oui je suis en plein délire mais j’ai pris plusieurs dizaines de photos de chrysanthèmes hier, j’en suis encore tout éblouie). Revenons donc à notre thème du jour : les auteurs qui prennent le plus de place dans nos bibliothèques. En tant que serial lectrice compulsive plus ou moins anonyme, j’ai des aveux à faire sur la question et cela m’amuse assez (Bien qu’il ait fallu que je compte, non pour la grande gagnante mais pour les suivants). A toutes fins utiles, je précise que je n’ai pas tenu compte des bandes dessinées qui auraient un peu faussé mes comptes sachant que j’ai tous les Tintin, tous les Astérix, tous les Yoko Tsuno, tous les Lucky Luke, tous les Thorgal, tous les Blake et Mortimer, tous les Corto, tous les… Bref !
Alors sans surprise, l’auteure qui prend le plus de place dans ma bibliothèque est, roulement de tambour, Dame Agatha Christie, reine incontestée du crime, dont j’ai tous les livres (abominablement dépareillés). Ce qui revient à dire environ quatre-vingt (80) volumes – j’ai compté tout à l’heure – 72 en français (il y a des recueil de romans) et 8 en anglais (je n’ai pas encore tout racheté) auxquels il faut ajouter deux, non trois, biographies, son autobiographie, les nombreuses vies d’Hercule Poirot et euh c’est tout, j’ai dit qu’on ne comptait pas les BD. Oui bon ça fait 85 d’accord.
JRR Tolkien 30 – et oui en comptant les livres en double (rachetés en anglais) et ceux qui parlent de lui et de son oeuvre (biographie, études, recueils d’article, etc.). Encore n’ai-je pas compté les sources, Beowulf, l’Edda, les sagas, le Mabinogi… (et comme je ne lis pas d’autres langues, je n’ai pas d’excuse pour les acheter en Italien par exemple)
Elizabeth Peters 23 – la série des Amelia Peabody plus quelques doubles en anglais et le sublime hors série (en sécurité chez ma douce twinette depuis quelques années).
Ex aequo à 22, Marion Zimmer Bradley avec le Cycle de Ténébreuse – voilà longtemps que je l’ai lu mais j’en garde un souvenir assez grandiose, Anne Perry avec la série des Pitt et Ellis Peters avec celle de Cadfael.
Jane Austen 21 – Certes elle n’a écrit que six romans me direz-vous mais j’en ai trois en double (anglais français), un en chinois (P&P what else), plus Lady Susan, deux biographies, trois essais critiques et euh le reste en austeneries (Impulse & initiative, Mr Darcy’s diary et autres joyeusetés du genre). Elle prend de la place mine de rien ma Jane.
JK Rowlings 20 (en comptant les livres sur HP, la série en double anglais français, les contes de Beedle le barde et autres dérivés)
De nouveau ex aequo à 19, Janet Evanovitch (que j’adore) et Laurell K Hamilton (qui est pourtant loin d’être mon auteure préférée – c’est ça la loi des séries)
Robert Van Gulik 18 (je crois) – gloire au Juge Ti !
Fred Vargas 16 – Parce qu’elle n’écrit pas plus vite et uniquement pour ça.
Robert Merle 15 (dont les 13 de Fortune de France évidemment)
Patricia Briggs 14 (grand Tolkien déjà, mais bon là aussi j’ai des doubles français anglais !)
PD James 14 (et bientôt une austenerie de Pd james, dans quelle liste vais-je la placer ?)
James Melville 13 (Quel dommage qu’il n’ait pas écrit un peu plus d’aventures du commissaire Otani)
David Eddings 12 la Belgariade, la Mallorée, le Cycle des joyaux (inachevé celui-ci), Jack Vance (tiens de la SF at least) et Alison Lurie (elle aussi ça fait un bail que je n’ai rien lu de nouveau – au boulot !)
Bien je vais m’arrêter là car on me souffle dans l’oreillette que mon top ten s’est transformé en monstre genre Top 19 et encore ne suis-je pas sûre de n’avoir pas oublié un truc évident qui va me sauter aux yeux dès que j’aurais publié ma petite liste ! Après calcul, en ne comptant que les 10 premiers de la liste, j’en suis déjà à 283 volumes et 409 en tout. La question du jour sera donc la suivante, suis-je réellement raisonnable ? Et la morale de l’histoire sera que les auteurs de polars sont décidément les plus prolifiques. Allez et lisez en paix !
Publié dans des listes, toujours des listes
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1Q84
Ce roman au nom étrange est le portrait croisé de deux personnages apparemment sans aucun rapport. Aomamé est une femme décidée, athlétique, imprévisible voire dangereuse, Tengo un intellectuel casanier et effacé, ancré dans la routine et bien peu sûr de lui. Bien sûr tous deux sont aussi de grands solitaires attentifs à séparer méticuleusement intimité et sexe et peut être dissimulent-ils d’autres fêlures communes…
C’est aussi une ouverture sur deux mondes, le japon de 1984 et quelque chose d’autre, quelque chose qui pourrait être le japon de l’année 1Q84, presque le même mais pas tout à fait, ne serait-ce qu’à cause des deux lunes qui brillent dans le ciel nocturne…
C’est enfin une histoire de violence, de livres, de sectes, d’enfants, d’êtres surnaturels effrayants, d’éditeurs peu scrupuleux et bien d’autres ingrédients qui contre toute attente finissent par s’assembler de façon harmonieuse.
Car au départ, on se demande bien où Murakami cherche à nous emmener ? Tous ces éléments paraissent bien trop disparates pour former un motif quelconque. Et puis peu à peu la magie opère et le lecteur, enfin la lectrice dans le cas présent, se prend au jeu des personnages, plus qu’intéressants, et de l’ambiance si particulière des romans de l’auteur. Comment avec un style aussi précis, arrive-t-il toujours à concocter des distorsions aussi oniriques, mystère, mais en ce qui me concerne, cela fonctionne une fois encore. Tout au plus, pourrait-on regretter le terme éditorial de trilogie pour une oeuvre qui m’apparaît bien être un roman coupé en trois volumes, ce premier opus étant essentiellement une mise en place, une très belle et poétique mise en place qui s’interrompt cruellement au moment où l’histoire semble sur le point de vraiment démarrer. Excellent et frustrant !
1Q84 – livre 1 avril-juin – Haruki Murakami – 2009 – traduit du japonais par Hélène Morita – Belfond 2010
Lu dans le cadre des matchs de la rentrée de Prime minister que je remercie pour leur envoi.
L’avis carrément opposé de Cryssilda qui ne fut pas séduite.
PS : Moi je lirai bien la suite *soupir*
Et sinon du même auteur dans ces pages (car oui je suis une Murakami girl)
Publié dans roman japonais
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Rien que cette lumière
Rien que cette lumière que sèment tes mains
rien que cette flamme et tes yeux
ces champs cette moisson sur ta peau
rien que cette chaleur de ta voix
rien que cet incendie
rien que toi
Car tu es l’eau qui rêve
et qui persévère
l’eau qui creuse et qui éclaire
l’eau douce comme l’air
l’eau qui chante
celle de tes larmes et de ta joie
Solitaire que les chansons poursuivent
heureux du ciel et de la terre
forte et secrète vivante
ressuscitée
voici enfin ton heure tes saisons
tes années
Philippe Soupault – poèmes et poésies – 1973
Publié dans poèmes
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