Swap au long cours – Saison 1

Cette année j’ai la joie et le bonheur de participer au Swap au long cours de Bladelor avec ma partenaire binomette la glamour et fantabuleuse Stéphanie.

Et aujourd’hui, tadaaaaaam c’est le grand déballage en commun de nos premiers paquets… D’accord, d’accord pour être tout à fait honnête, je l’ai déballé il y a déjà quelques jours MAIS j’ai pris des photos de l’opération pour que vous ne ratiez rien.

Comme vous le savez sans doute, chaque saison les binômes se doivent de choisir un thème en commun et voici le nôtre :

Vieilleries et Réécritures

Tout un programme !

Or donc, cette semaine, alors que je guettais le facteur, prête à toutes les violences en cas de non livraison, j’ai reçu un ÉNORME et lourd colis plein comme un œuf, voyez plutôt…

colis 1Autant vous dire que j’ai pris tout mon temps pour le déballage, histoire d’en profiter au maximun…

C’est beau non ? Et quelles merveilles se cachaient donc dans ces mystérieux paquets argentés ? J’imagine que toute personne nous connaissant un tant soit peu pourrait probablement avancer deux ou trois hypothèses à base de livres, d’objets et de friandises. Et c’est bien de cela qu’il s’agit… Stéphanie, ma bonne fée, a choisi comme ligne directrice particulière le thème des boîtes – car je suis une amoureuse de ces objets fascinants, et elle m’en a trouvé de magnifiques :

colis boiteLes mêmes ouvertes, pleines de délicieux sablés maisons (RIP), de caramels (yami yami), de thé au massepain (excellent) et à la rose (que je n’ai pas encore goûté mais la rose est un de mes arôme favori…), sans parler de ma magnifique boîte à bijoux (j’aime les bijoux !)

colis boite ouverteEt le détail qui tue, des petits paquets dans les gros…

colis detail qui tueDe magnifiques boucles d’oreilles à motif “de Jouy” (que j’ai en ce moment même aux oreilles) et un marque-page en toile d’idem. Mais ce n’était pas fini, non non non… il y avait encore tout cela :

colis pochetteUn magnifique Slat bleu et blanc, deux pochettes, une superbe en toile de jouy (qui va magnifiquement avec mes boucles) et l’autre toute délicate en dentelle blanche (c’est la mode depuis le royal wedding en plus), un sachet brodé plein de lavande séchée très grand-mère (hop dans l’armoire et ça sent trop bon), un cadre coeur très rétro (mais qui vais-je y mettre ?) et un carnet de note tout aussi rétro (déjà entamé).

Et bien sûr des livres (Couinons ensemble ! Moi j’ai couiné en tous cas…)

colis livresDrood de Dan simmons, une réécriture Dickensienne que je rêvais de lire, un livre de Recettes Viking (oui Vikings vous avez bien vu) et Le commando des immortels, un roman de sf guerrière dans lequel un des personnages s’appelle JRR Tolkien (oui le JRR soi-même !) hiiiiiiiiiiiiii ! et pour couronner le tout, j’ai reçu deux jours plus tard ceci:

colis sagaUne réécriture par Poul Anderson d’une saga islandaise du XIVe siècle, La saga de Hrolf Kraki, avec, dit-on, des hommes-ours dedans…

Couinons, couinons devant tant de beautés !

colis entier10 000 mercis à ma bonne fée Stéphanie

pour ce sublimissime paquet (je devais me douter qu’elle serait magique car j’ai choisi les contes comme sous-thème pour son paquet) et à Bladelor pour son fantabuleux swap.

 Et maintenant quel thème choisir pour notre prochain échange, hum ? vous avez des idées ?

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El Desdichado

Cette semaine, notre poème se transporte au samedi (le 15, dimanche, étant le jour des révélations du swap au long cours – tadaaaam) et nous continuons avec Nerval, grâce au beau recueil offert par Cryssilda, et une évocation (entre autre) du très chevaleresque et très romantique Ivanhoé, el Desdichado !

Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé,

Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :

Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé

Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,

Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,

La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,

Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.

Suis-je Amour ou Phoebus ?… Lusignan ou Biron ?

Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;

J’ai rêvé dans la Grotte où nage la Sirène…

Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :

Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée

Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.

Gérard de Nerval – Les Chimères – 1854

ivanhoé

PS : Il me semble que ce poème est cité dans un des romans de Léo Malet et sert de fil conducteur à un Vargas aussi, Sans feu ni lieu sauf erreur…

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Escargirlitude

Cette semaine Mr Kiki, mon très estimé pourvoyeur en illustrations en tous genres, teste ses compétences en girlitude sur Planète Célibataire !

PlaneteCelibataire

Un dessin par jour autour de thèmes (choisis par dame Anaïs Valente) so girly, limite pinky, voire hotty (j’ai un doute sur l’orthographe là, un néologisme sauvage (serait-il anglicisme) a-t-il une orthographe ? that is the question ?) car cela commence fort !

Belle semaine Mr Kiki

(et ne vous épuisez pas trop)

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Le jeudi, c’est citation

Les jeudis de Chiffonette

On veut parier que la princesse d’Harcourt ne sera pas dévote dans un an, à cette heure qu’elle est dame du palais, et qu’elle remettra du rouge ; car ce rouge c’est la loi et les prophètes ; c’est sur ce rouge que roule tout le christianisme

Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ,

Lettre à Madame de Grignan, 181

1674

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La pluie avant qu’elle tombe

Rosamond est morte, elle a laissé à Gil, sa petite nièce, le soin de transmettre quelques cassettes audio à une certaine Imogen. Ces enregistrements ont visiblement été réalisés juste avant sa mort, près d’un buffet bien fermé abritant un verre ayant contenu du whisky et un flacon de tranquillisants.

Faute de retrouver la destinataire des cassettes, une jeune aveugle dont elle n’a qu’un très vague souvenir, Gil décide de les écouter un soir, en compagnie de ses filles. Fascinées les trois femmes vont découvrir une Rosamond inconnue et une histoire familiale dont elles n’avaient aucune idée…

Ceci étant mon tout premier roman de Jonathan Coe, je ne saurais le comparer aux précédents – il parait qu’il est fort différent – en revanche, je peux vous dire que ce fut un vrai coup de coeur ! La construction est fascinante, Rosamond, s’adressant à une aveugle, choisit en effet de décrire minutieusement vingt photos qui lui rappellent des moments clés de son existence. Vingt instantanés qui mis bout à bout dessinent avec une grande finesse trois vies de femmes, trois vies blessées qui, selon elle, trouvent leur raison d’être dans l’existence même de la jeune fille aveugle qui est censée écouter l’histoire, celles de sa mère, de sa grand-mère, … et la sienne avec en contrepoint bien sûr celle de la narratrice, cette cousine qui dut lui paraître une grand tante.

L’auteur nous compose ici une histoire résolument féminine, où les hommes – qu’ils soient pères, frères, maris ou compagnons – ne jouent jamais que les seconds rôles. Évitant de tomber dans le pathos grâce à sa narration fragmentée, il tisse son récit de nostalgie et de regrets mais traités avec cette distance dénuée de sentimentalisme que les anglais savent si élégamment insuffler à leurs récits. Poignant !

 

La pluie avant qu’elle tombe – Jonathan Coe – 2009 – traduit de l’anglais par Serge et Jamila Chauvin – Gallimard

 

Un grand merci à Gaëlle qui m’a fait ce beau cadeau

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En mai fais ce qu’il te plaît…

Par exemple, recommencer à publier quelques photos (j’ai encore des diaporama chinois en attente, une honte !), que diriez vous de quelques beaux arbres avec peut être une petite touche couleur… Dédicace spéciale à Isil la voyageuse de l’ouest…

Toulouse, quartier des sept-deniers, avril 2011

Toulouse, quartier des sept-deniers, avril 2011

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Le roi de Thulé

Grâce à Cryssilda, j’ai la chance de disposer d’un nouveau recueil de poèmes qui, à peine reçu, s’est ouvert de lui-même (était-ce un signe ?) à la page de ce très beau poème nordique (l’a-t-il écrit pour moi ?) de Nerval…. Merci sublime Cryssilda d’initier ainsi un cycle Nerval en ces lieux !

 

Il était un roi de Thulé

A qui son amante fidèle

Légua, comme souvenir d’elle,

Une coupe d’or ciselé.

 

C’était un trésor plein de charmes

Où son amour se conservait :

A chaque fois qu’il y buvait

Ses yeux se remplissaient de larmes.

 

Voyant ses derniers jours venir,

Il divisa son héritage,

Mais il excepta du partage

La coupe, son cher souvenir.

 

Il fit à la table royale

Asseoir les barons dans sa tour ;

Debout et rangée alentour,

Brillait sa noblesse loyale.

 

Sous le balcon grondait la mer.

Le vieux roi se lève en silence,

Il boit, – frissonne, et sa main lance

La coupe d’or au flot amer !

 

Il la vit tourner dans l’eau noire,

La vague en s’ouvrant fit un pli,

Le roi pencha son front pâli…

Jamais on ne le vit plus boire.

 

Gérard de Nerval (1808-1855)

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Le pays des grottes sacrées

Quelques précisions préalablement indispensables :

1. Ce livre est un sixième tome donc certaines révélations sur les précédents sont inévitables avec toute la bonne volonté du monde…

2. Les nombreux fans des Enfants de la terre à travers le monde attendaient cette suite depuis neuf ans.

3. Je suis (justement) une de ces fans et j’ai lu et relu cette série un certain nombre (on ne ricane pas dans le fond) de fois.

Ceci étant dit, passons à la rubrique “si vous avez manqué le début”. Il y a quelques 30 000 ans, une petite orpheline homo sapiens (sapiens) est recueillie et élevée par un groupe d’homme de Néanderthal (homo sapiens neanderthalensis pour les anthropologues, têtes-plates dans le roman). Devenue femme, elle quitte le clan et part à la recherche de son peuple et de celui qui pourra être son compagnon (oui il y a de la romance mais seulement à partir du deuxième tome). Les aventures d’Ayla nous plongent au coeur de la vie quotidienne rude et fascinante des hommes de la préhistoire.

Les refuges de pierre, le tome 5, racontait la première année d’Ayla chez les Zélandonis, le peuple de Jondalar son compagnon, dans une région qu’il est assez facile de reconnaître pour ceux qui connaissent le Périgord en général et la vallée de la Vézère en particuliers. Ce nouvel opus commence juste après, avec les débuts de l’initiation de la toute nouvelle maman comme shaman, initiation qui comprend entre autre un voyage vers les sites les plus sacrés de son nouveau peuple, des grottes peintes donc, d’où le titre…

En tant que fan, j’étais conquise d’avance et comme prévu j’ai disparu un temps quelque part entre le mousterien et l’aurignacien (par là). J’ai toujours beaucoup de mal à revenir quand je pars aussi loin et cela n’a pas raté cette fois, obligation de relire les tomes précédents (même pas dans l’ordre tss tss), râlage parce que les deux premiers ont disparu (mais où ?), enfin tout les symptômes habituels d’une obsédée textuelle compulsive.

Certes ce roman n’est pas parfait, tout comme les précédents il souffre de passages répétitifs et de développements un peu trop bavards. Mais ces défauts sont compensés par la précision et la finesse avec lesquelles l’auteure brode autour des connaissances scientifiques actuelles pour construire la complexité de sociétés préhistoriques potentielles et leur insuffler une vie et une crédibilité étonnantes. A la différence des précédents épisodes cependant, Le pays des grottes sacrées rassemble des évènements de la vie d’Ayla répartis sur une demi-douzaines d’années et cette construction est assez frustrante à mon sens, d’autant que soit l’éditeur soit le traducteur ont laissé passer quelques incongruités dans la chronologie qui m’ont bien agacées. J’aurais aimé aussi que les retrouvailles avec des voyageurs venus de lointaines contrées soient mieux exploitées (ceci pour titiller la curiosité de ceux qui ont lu les épisodes précédents, n’insistez pas je ne dirais rien !). Tel quel, je ne bouderai pas mon plaisir, j’ai aimé et je relirai. Un roman réservé à ceux qui ont lu les précédents tomes des Enfants de la Terre cependant, une série que je ne saurais trop vous recommander en commençant par le début, le Clan de l’ours des cavernes. Paléolithique !

 

Le pays des grottes sacrées – Les enfants de la terre tome 6 – Jean M. Auel – 2011

 

PS : Pour ceux qui se posent la question, oui Loup et les chevaux sont aussi importants que jamais dans ce nouvel opus !

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Le jeudi, c’est citation (36)

Les jeudis de chiffonette

“I am Wrath, I had neither father nor mother. I leaped out of a lion’s mouth when I was scarce an hour old, and ever since have run up and down the world with these case of rapiers, wounding myself when I could get none to fight withal. I was born in hell, and look to it, for some of you shall be my father.”

 

“Je suis la Colère. Je n’ai eu ni père ni mère. Je suis sortie de la gueule d’un lion alors que je n’étais pas âgée d’une heure et, depuis, j’arpente le monde avec ces deux rapières, me blessant moi-même quand je n’ai pas d’adversaire à combattre. Je suis née en Enfer et gare à vous car l’un de vous sera mon père.”

 

The tragical history of doctor Faustus – Christopher Marlowe – première édition 1604

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La tragique histoire du docteur Faust

Tout le monde connaît aujourd’hui Faust et son inséparable Méphistophélès, l’histoire de ce pacte de sang – une âme contre quelques années de puissance – a été reprise sous tant de formes que le mythe nous semble exister de toute éternité. L’origine pourtant peut être retracée depuis la vie d’un certain professeur d’université (il aurait enseigné Homère en illustrant ses cours à l’aide d’une lanterne magique) quelque part en Pologne ou en Allemagne, qui aurait eu quelques problèmes tant de dogme que de moeurs et une mort potentiellement tragique (genre bûcher, très tendance à l’époque). Quoiqu’il en soit des détails (assez brumeux au reste), un premier récit de sa vie tombe vers 1590 entre les mains du peu recommandable Christopher Marlowe (dramaturge, tragédien, poète, espion, faussaire, que sais-je encore ?), qui en tire une pièce inclassable. A partir de ce moment, le Faust historique quel qu’il puisse être, s’efface devant le personnage de fiction et ses multiples avatars.

Un brin d’intrigue pour ceux qui aurait manqué le début, le très savant Faust persuadé d’avoir épuisé toutes les possibilités de connaissances terrestres et avide d’en savoir toujours plus, invoque (par provocation ?) le diable et voit paraître Méphistophélès qui lui propose un contrat en bonne et due forme: tout ses souhaits réalisés sur terre en échange de son âme (une paille), le tout officialisé par une petite signature sanglante. Faust accepte donc sans trop d’états d’âme (justement) vingt-quatre années de terrestre toute puissance contre une âme en laquelle il ne croit pas… jusqu’à ce que la date d’échéance approche tout au moins.

Comme plusieurs des lectrices (y’avait-il des lecteurs ? oui un me dit-on dans l’oreillette) qui se sont de concert plongées dans cette pièce, cette lecture m’a laissé des impressions contrastées voire contradictoires. Sur les cinq actes que compte la pièce, j’en ai trouvé trois excellents et deux sans intérêt.

Les deux premiers sont réjouissants au possible, les réflexions de Faut sur le savoir et la religion (I think hell’s a fable – il fallait oser en 1593!) sont d’une irrévérence délicieuse (Ah son exigence de voir Méphistophélès sous la forme d’un moine franciscain plutôt que sous celle d’un dragon, cette forme convenant tellement mieux à un démon !), celles de Mephisto sur l’enfer et vie terrestre (qu’il estime semblable) ne sont pas moins fascinantes:

L’enfer est sans limite, il n’est pas circonscrit

En un endroit précis, il est là où nous sommes

Et là où est l’Enfer, toujours nous devons rester.

Si les interventions du bon ange et du mauvais ange restent classiques, le divertissement offert à Faust par Lucifer et Belzebuth pour renforcer ses convictions chancelantes et l’engager à penser au démon (et à sa femme) est un must. Les sept péchés capitaux réduits à des personnages de pantomimes dérisoires (quoique la colère parle bien me semble-t-il, je dois y être sensible) y font trois petits tours beaucoup plus drôles que les farces qui font l’essentiel des actes III et IV. Sans doute était-ce au goût du moment de rajouter un brin de grotesque à toute pièce – quoique l’on ne sache pas précisément si ces parties sont bien de la plume de Marlowe – mais je les ai trouvées vraiment faiblardes et pour tout dire absolument pas drôles.

Avec le cinquième acte, on retrouve la plume de Marlowe, l’échéance approche, Faust s’inquiète de plus en plus du marché qu’il a conclu, se pose des questions sur son âme et se demande si l’enfer est finalement bien une fable… Les dernières pages rythmées par l’horloge sont grandioses pas moins.

Pourquoi n’es-tu pas une créature sans âme

Pourquoi la tienne est-elle donc immortelle

(…)

Toutes les bêtes sont heureuses

Car, à l’heure de leur mort,

Leur âme retourne dissoute aux éléments

La mienne ne doit vivre que les tortures de l’enfer

Maudits soient les parents qui t’ont donné la vie !

Non, Faust, maudis-toi toi-même. Maudis Lucifer!

Je pourrais vous raconter encore quelques petites choses sur cette pièce, ses références constantes à la littérature et la mythologie classique (Hélène, Pythagore, les métamorphoses), l’attitude plutôt moderne de Faust par rapport à la religion et à l’église (qui peut certainement s’expliquer en partie par la rivalité catholiques protestants), l’athéisme avoué du personnage (au moins au début) qui reprend semble-t-il celle de l’auteur, le thème du livre qui revient constamment comme symbole à la fois de la connaissance, de la liberté et de la chute, (les derniers mots de Faust sont parlants: “I’ll burn my books! O Méphistopheles”), d’autres choses encore mais ce serait beaucoup trop long. Une lecture inégale donc mais riche et que je suis plus qu’heureuse d’avoir partagée avec mes estimables colectrices (/lecteur). Elizabéthain !

 

Le docteur Faust – The tragical history of doctor Faustus – 1604 – Christopher Marlowe (1564-1593) – La traduction que je cite est de François Laroque tirée de l’édition bilingue GF Flammarion

 

Les vaillants colecteurs sans peur et sans reproches : Cryssilda, Céline le blog bleu, Emma, Fashion (mouhahaha), Isil, Isleene, Lou, Martial, Sabbio, Stéphie, Titine, The Bursar.


PS : Christopher Marlowe, contemporain du grand Will, est mort dans une rixe (à moins qu’il n’ait été liquidé discrètement du fait d’activités diverses mais répréhensibles) à l’âge de 29 ans, c’est donc une recrue de choix pour le challenge nécrophile.

PPS : Je ne le conte pas dans le challenge “Lire en Vo” mais j’en ai lu une bonne parti
e en anglais – très lisible d’ailleurs et très beau – essentiellement les trois actes qui m’ont plu quoi !

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