Dans les années trente, la jeune Mary Prescott tout juste 23 ans, est invitée à passer l’été à la campagne dans la très riche demeure de sa famille par alliance. C’est un été de luxueuse oisiveté qui s’annonce, rythmé par le thé de cinq heures, les excentricités de lady Emily, les bougonneries de sir Henry, des dîners, des promenades et même un grand bal d’été… Tout un monde de frivolité et d’insouciance s’ouvre pour Mary sans compter quelques frissons romantiques…
Publié en 1934, le Parfum des fraises sauvages est un roman plein de la joie de vivre de l’entre deux guerre, de cette frivolité dressée comme un écran devant les souvenirs des deuils de la première guerre et les angoisses de l’avenir face à un monde en train de disparaitre. Petite-fille du peintre Edward Burne-Jones, cousine de Rudyard Kipling et filleule de J.M. Barrie, Angela Thirkell signe ici un roman terriblement anglais, frais et léger comme une coupe de champagne… ou un panier de fraises des bois. Charmant
Le Parfum des fraises sauvages – Angela Thirkell – 1934 – 10/18
Les fraises à la crème, c’est à Wimbledon. D’ailleurs cela commence lundi.
Le Papou
et en plus c’est bon 🙂
et bin toute une parentee didonc..et ce livre a l’air divin….;)
au moins savoureux… oui c’est pour cela que je l’ai cité… c’est quand même impressionnant hein 🙂
Avec une parentèle aussi prestigieuse, on comprend qu’elle n’ait pu signer qu’un roman terriblement anglais 😉 Je n’en avais jamais entendu parler mais c’est tentant pour un prochain mois anglais…
Il es très cozy 🙂
Connais pas, mais c’est parfait comme ambiance british
Voilà tout pour l’ambiance et l’époque 🙂 pas d’action débridée ici, limite pas d’action d’ailleurs mais on s’y sens bien 🙂
Charmant mais sans plus… je crois bien que c’est ce que j’ai écrit dans mon billet !
Oui c’est l’idée… une dégustation charmante, sans prise de tête mais bien écrite et avec ce petit je ne sais quoi d’excentricité british qui fait sourire