Pour commencer en beauté ce mois dédié aux lectures québécoises, nous avons pensé (karine et moi toujours, car nous pensons en même temps c’est parfois bizarre pour ceux qui assistent à la chose) qu’un top 10 au choix seraient une belle idée. Ne me sentant pas en veine d’originalité, j’ai choisi de partager avec vous mes auteurs et autrices chouchous (et québécois évidemment). Si jamais cela pouvait vous donner envie de les lire, j’en serait bien heureuse car je suis partageuse… (Comme règle je me suis fixé d’avoir lu au moins deux titres de chacun chacune et d’en citer un, voilà parce qu’il faut bien se donner des règles)
- à tout seigneur tout honneur, en numéro 1 ce sera Michel Tremblay… le premier auquel je pense car sa voix chante dans ma tête. Que ce soit ses romans, ses volumes souvenirs ou ses pièces, précipitez vous… et comme référence le vais choisir encore et toujours Un ange cornu avec des ailes de tôle parce que c’est mon livre doudou et puis voilà.
- à partir du deuxième, c’est le désordre n’y voyez pas de préférence absolue mais par association d’idée, je vais dire Lise Tremblay. J’ai lu TOUS ses livres et je les ai TOUS aimé – certains plus que passionnément. Alors citons La Pêche blanche par exemple (mais ils sont tous excellents)
- Pour revenir aux classiques, Jacques Poulin évidemment, je ne crois pas avoir encore tout lu et rien que cela, me fait plaisir à penser, farpaitement ! Et pour lui j’hésite, Les Grandes Marées ou Le Vieux Chagrins ou…
- Toujours dans les Classiques, Anne Hébert, que je compte bien mettre à l’honneur ce mois-ci en relisant les Fous de Bassan et, si je la trouve, sa toute nouvelle biographie. L’année dernière j’avais adoré le Premier Jardin.
- Marie-Renée Lavoie ensuite, dont le style et les sujets me prennent à chaque fois par la main et dont je vous ai saoulé avec La Petite et le Vieux et Autopsie d’une femme plate.
- Ah mais bien sûr Catherine Leroux, trois romans trois coups de coeur absolus qui à mon avis (impitoyablement objectif comme disait mon regretté Lou de Libellus) sont aussi des chefs d’oeuvre. Le premier c’était La Marche en forêt, oui oui oui.
- Eric Plamondon forcément aussi. Encore un auteur dont j’ai lu tous les romans (dites les gens, c’est pas pour vous presser mais ce serait bien d’écrire un peu – bon je ne parle pas pour Eric qui a sorti un livre cette année dont je compte vous parler incessamment mais Catherine, Marie-Renée, que mes bonnes pensées vous accompagnent et vous encouragent) Bon choix difficile, mais je vais citer Hongrie Hollywood express parce que… parce que je l’aime d’amour !
- Elizabeth Vonarburg, la grande dame de la SF donc. Les Chroniques du pays des mères ont durablement bousculé ma façon de voir le monde. Savez-vous que ce chef d’oeuvre vient d’être réédité chez Mnemos ? Tiens on pourrait en parler pendant le mois à venir, de celui-là ou d’un autre car pour le coup, il m’en reste tout plein à lire et j’aime bien cette idée…
- Dans les écritures puissantes, Catherine Mavrikakis me semble incontournable et pourrait bien être une préférée même si je la lis avec parcimonie. D’elle je n’ai lu encore que deux livres, deux claques – sublimes mais quand même bousculantes, ce qui explique que j’espace mes lectures tout en comptant bien les poursuive. Sinon précipitez-vous sur Oscar de Profundis par exemple.
- Comment déjà 10 mais c’est que j’avais encore des gens à nommer moi… bon disons que je vais faire un double pour le dernier item, Lucie Lachapelle, autrice du sublime Rivière Mékistan et Michel Jean, auteur du nom moins sublime Elle et nous (même si j’ai aimé les autres romans de ces deux écrivain.e.s (oui oui je respecte mes règles (comment cela quand quand cela m’arrange ?)))
- Quoi comment oui, ça fait 11 ou 12, je ne suis pas très douée pour les chiffres mais je viens de m’apercevoir que j’allais oublier Dominique Fortier et non, voilà je ne veux pas l’oublier c’est tout. L’année dernière elle m’avait enchanté avec les Villes de papiers mais mon préféré reste Les Larmes de saint Laurent (que je n’ai pas chroniqué mea maxima culpa)
Voilà les gens, désolée si je me suis parfois répété (il est possible que j’ai déjà parlé de certains (enfin possible, disons plutôt certain et souvent en plus)) mais voici quelques uns de mes écrivains préférés (C’est toujours difficile les sélections et j’ai d’autres écrivains préférés sinon, des tas, Tolkien le sait, je suis de nature enthousiaste. Et comme disait à peu près ce bon Jules (Renard de son nom de famille) quand je pense à tout ce qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureuse. Et vous, qui sont vos chouchous ?
Pffffff…. yen a qui sont à moi aussi, bon-e!!
ben oui hein, je l’ai dit dans le titre 🙂 mais je me renouvelle peu, c’est pas bien, va falloir faire un effort quand même…
Dominique Fortier, j’ai eu du mal avec “Au péril de la mer” et n’y suis pas revenue.
Marie-Renée Lavoie, trois fois oui ainsi que Catherine Leroux et Eric Plamondon.
Michel Tremblay j’ai aimé ce que j’ai lu mais je suis loin d’avoir tout lu.
Et je viens de découvrir Catherine Mavrikakis, billet demain.
J’ajouterais, si je peux, Dominique Démers, Christian Gay-Pouliquin, Arlette Cousture.
en voilà un beau programme 🙂
J’ai lu cinq des auteurs cités et je viens de commander “Marche dans la forêt” de Catherine Leroux.
J’espère qu’il te plaira hou hou 🙂
Plein de noms que je n’ai toujours pas lus, et que je sais que je dois découvrir…
C’est drôle un peu parce que ceux que j’ai lus de Poulin, j’ai aimé, mais pas Les grandes marées, et pour Tremblay, toujours pas lu Un ange cornu!
Les grandes marées un un livre un peu à part chez Poulin j’avoue mais il m’a ébloui 🙂
Hello Yueyin
parmi toutes tes suggestions, je compte lire cette année “la petite et le vieux”
Merci pour toute l’organisation de ce beau mois 😉
On a beaucoup de goûts en commun! Et tu me donnes le goût de découvrir Plamondon. je le mets sur ma LAL à l’instant!
Marie-Renée a publié un livre l’an dernier, peut-être n’est-il pas encore sorti chez vous? Il s’intitule Les Chars meurent aussi, bien que je soupçonne qu’il portera peut-être un autre titre en France, comme c’est le cas pour la femme plate…
J’en ai lu beaucoup dans ceux que tu cites, mais je note tout de même le Fortier.