Mensonges sur le divan

Ernest, psychanalyste bon teint mais plein de doutes, se trouve fort perturbé par le changement brutal intervenu chez un de ses patients. Ce Justin, personnage des plus mous, semble tout à coup plein d’une ardeur que son analyste lui souhaitait, mais qu’il désespérait de lui voir enfin. Est-ce lui qui manque de tolérance, est-ce l’autre qui manque de recul, l’analyse a-t-elle finalement échouée et son patient est-il simplement en train de passer d’une dépendance à une autre ? Bref Ernest se pose des questions sur sa pratique, sa méthode, la vie, l’univers et le reste… et étrangement, les aléas de cette thérapie en fin de course vont avoir des conséquences d’une ampleur insoupçonnée…

Que voilà un bouquin étonnant voire particulier et même intéressant. Etrange façon de présenter les choses, j’en conviens mais cela reflète exactement ma pensée. De prime abord, tous ces personnages, (Ernest n’étant pas le seul, tant s’en faut) obsédés par l’interprétation du moindre de leur acte sans parler de ceux des autres,  m’ont sérieusement tapé sur le système. Et puis peu à peu, d’une façon que je peine encore à m’expliquer, on s’y attache ! Je me suis même surprise à redouter les problèmes que je voyais poindre pour eux au détour d’une page. Bref je me suis prise au jeu et finalement j’ai apprécié ce roman qui curieusement m’a semblé relativement exotique (mais peut être est-ce purement personnel) reflétant une époque (ou est-ce un lieu ?) obsédée par la psychanalyse et où tout un chacun se devait d’avoir son psy, autant pour la galerie que pour effectivement parler de ses problèmes. Une première rencontre avec Irvin Yalom, auteur prolifique et néanmoins psychanalyste, plutôt réussie donc. Psychanalitico-divertissant !

Mensonge sur le divan – Irvin Yalom – traduit de l’anglais par Clément Baude – 1996

PS : Mais si on peut le dire !

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Herbes folles

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Saint-Alban avril 2013

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Enfants de poussière

poussiere.jpgWyoming, comté d’Absaroka, le moins peuplé de l’ouest et de tous les points cardinaux des Etats-Unis, Walt Longmire, shérif du coin depuis un quart de siècle, doit enquêter sur la mort d’une jeune asiatique, peut-être une de ses enfants de poussière nés d’une mère vietnamienne et d’un plus ou moins mythique père américain. Mais que diable venait-elle faire dans ce trou perdu ? Question potentiellement dérangeante, d’autant que dans le sac à main poussiéreux trouvé sur les lieux du crime, on trouve, bien cachée dans la doublure, une vieille photo prise au Boy-Howdy Beau-Coups Good Times Lounge (sacré nom) en 1967 juste avant l’offensive du Têt ; la photo d’une entraineuse de bar en compagnie d’un tout jeune policier militaire un peu trop grand, un peu trop musclé nommé Walt Longmire…

Craig Johnson tisse ici deux histoires parallèles parfaitement imbriquées, celle de l’enquête d’aujourd’hui dans le grand ouest poussiéreux où rodent les fantômes de la horde sauvage à deux pas du fameux Hole in the wall, et celle d’évènements bien plus anciens arrivés dans le chaos d’une guerre et la moiteur de la jungle vietnamienne. 

L’écriture évocatrice, riche et précise de Johnson fait merveille encore une fois, brossant deux décors extrêmement vivants et deux intrigues parfaitement maîtrisées. Ici ce sont moins les imbrications du crime et de l’enquête – pourtant bien menée et intrigante à souhait – qui séduisent, que les rencontres qu’elles provoquent et la façon dont elles font évoluer les relations entre personnages. Des personnages plutôt détonnants, complexes et finalement extrèmement attachants chacun dans leur genre ; mention spéciale à Walt bien sûr, immense, maladroit, plein de doutes mais d’une solidité et d’une humanité confondante.

Un excellent polar ethnologique et poétique dans la lignée de Tony Hillerman et un excellent roman tout court. Addictif !

Enfants de poussière – Craig Johnson – Gallmeister – 2012 – Traduit de l’américain par Sophie Aslanidès

Dans les épisodes précédents :
Little bird
Le camp des mort

L’indien blanc

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Printemps glacé

Toulouse 2013

Toulouse 2013

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Gazpacho

vendrediGourmandsDe retour de Seville, fils Benjamin tenait absolument à manger un Gazpacho… Why ? Because… Aussitôt dit aussitôt en quête de recettes. Après moult recherches, j’ai réalisé un Gazpacho plus ou moins andaluz en m’inspirant autant des recettes que des commentaires des internautes, tout en tenant compte des goûts familiaux (le poivron n’est pas l’ami de tout le monde par chez nous). Le résultat fut – à ma grande surprise – un succès familial… Je partage donc avec vous.

Il vous faudra : deux petites boites de tomates pelées au naturel (ou de tomates fraîches bien mûres si vous avez ça sous le coude), un concombre, un demi-poivron vert, un morceau de pain dur (environ 50g disons), un petit oignon blanc (ciboule), une gousse d’ail (ou au goût), une cuillérée à soupe de vinaigre, deux cuillérées à soupe d’huile d’olive, sel, persil ou ciboulette ou autre herbe fraîche (ajout personnel), éventuellement une pincée de piment d’espelette.

Dans un saladier, verser les deux boites de tomates, ajouter les légumes coupés en morceaux et les assaisonement. Allonger d’eau à hauteur (un verre environ). Réserver une nuit au frais. Avant le repas, mixer finement, ajuster éventuellement la quantité d’eau à la texture souhaitée et servir bien froid. Le gazpacho se boit plus qu’il ne se mange semble-t-il mais on peut toujours varier les plaisirs en ajoutant quelques dés de légumes et pluches d’herbe fraîche directement dans les assiettes, les bols ou les verres (chez moi, les morceaux sont interdits dans la soupe, serait-elle froide, par décret progénituresque).

gazpacho.JPG

Enjoy !

PS : Au cas où quelqu’un se poserait la question, J’ai suivi le conseil d’une internaute sévillane qui affirmait quelque part en commentaire amusé, que les légumes ne se pèlent pas pour un gazpacho : j’aime suivre les traditions qui m’arrangent.

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Des larme sous la pluie

2109 ÉtatsUnis de la terre. Les citoyens de Madrid vivent en relativement bonne intelligence qu’ils soient humains, technohumains ou extra-terrestres. Certes on continue de traiter les technohumains de réplicants et les visiteurs de l’espace de bestioles mais bon c’est humain. D’accord certains partis extrémistes s’élèvent contre ces côtoiements contre nature, quand bien même les réplicants ne vivraient que dix ans et les extra terrestre seraient en bien petit nombre, mais cela aussi est humain. Il faut bien se trouver une cause à défendre en politique. Seulement quand des meurtres de plus en plus sauvages et spectaculaires sont commis par des technohumains, Bruna Husky (4 ans 3 mois et 18 jours à vivre) réplicante et détective de son état, sent le monde s’effriter autour d’elle. D’autant qu’un de ses amis, documentaliste, voit apparaitre de plus en plus de modifications “anti-replicant” dans les archives officielles, “erreurs” dont nul ne semble se soucier… quelque chose se prépare, mais quoi ?

Rosa Montero reprend en quelque sorte le monde là où Philip K. Dick l’avait laissé dans les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques, Blade runner à l’écran. Le titre même est tiré du film, de ces quelques mots d’un réplicant à l’agonie, Tous ces moments se perdront dans l’oubli comme des larmes sous la pluie. Il est temps de mourir. Car la mémoire et la mort programmées sont au coeur de ce roman, mais pas seulement. Rosa Montero y ajoute une touche de Georges Orwell et accouche d’un roman très personnel, à la fois haletant et effrayant d’actualité malgré son futurisme formel. Car le monde de Bruna est aisément reconnaissable, c’est celui que nous construisons en ce moment même. Certaines choses ont mieux tourné que prévu, d’autres moins bien mais on s’y reconnait sans problème et les motivations humaines – ou technohumaines – sont toujours les mêmes… Rosa Montero entrelace ici de multiples thèmes – différence, mortalité, technologie, intolérance, mémoire, d’autres encore – dans un polar futuriste parfaitement maitrisé, animés par des personnages étrangement attachants. 

J’avais beaucoup aimé Instruction pour la fin du monde, roman contemporain (non chroniqué, shame on me) et Le roi transparent, un roman historique qui me promet une belle plongée dans le XIIe siècle occitan, m’attend sagement. Rosa Montero semble partie pour explorer tous les terrains romanesques avec une égale virtuosité. Captivant !

Des larmes sous la pluie – Rosa Montero – traduit de l’espagnol par Myriam Chirousse – Metailié 2013

L’avis de Carozine, Keisha, Ys

PS : Je rappelle à l’être méprisable et néanmoins inconnu qui m’a volé mon exemplaire des Androïdes rêvent-ils de moutons électriques, me condamnant à le racheter sous le titre de Blade Runner, qu’il brulera en enfer.

PPS : Je vous conseille le film aussi bien sûr, Blade runner de Ridley Scott avec Harrison Ford, Rutger Hauer et des véhicules signés Moebius – version Director cut de préférence… Ridley rules !


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hésitation, printemps ?

hesitations-printemps.JPGHésitation printemps – Toulouse mars 2013

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Enquête sur la disparition d’Emilie Brunet

couvbello.jpgEmilie Brunet, riche héritière, a mystérieusement disparu. Son mari, qu’elle était en passe de quitter, est le coupable tout désigné. Tout le monde s’accorde là-dessus, lui-même d’ailleurs ne prend pas la peine de nier. Rien de bien mystérieux donc et l’affaire devrait être vivement pliée. Malheureusement la police se heurte à une telle absence de preuve – à commencer par le corps, qu’elle ne voit de salut que dans la consultation de son plus fin limier – Achille Dunot – aujourd’hui à la retraite. Un écueil cependant et de taille, Achille est atteint d’amnésie antérograde, en clair depuis un accident survenu quelques années plus tôt, son cerveau n’enregistre plus et chaque période de sommeil efface irrémédiablement la journée écoulée. Qu’à cela ne tienne, notre détective, charmé d’être encore utile, utilisera un journal de bord pour ne rien perdre de son enquête. De plus il a deux alliés de poids, le plus grand détective (du moins à son avis) de tous les temps, Hercule Poirot, dont il connait chaque enquête sur le bout de ses synapses intactes et sa créatrice la très sagace dame Agatha Christie dont les techniques d’investigation policière n’ont aucuns secrets pour lui. A eux trois, viendront-ils à bout de cette trop simple affaire ? cela reste à voir…

Que voilà un étrange OLNI (Objet littéraire non-identifié), est-ce un Whodunit (en français, un roman policier à énigmes) ou un pastiche du genre ? Est-ce un hommage au-dit genre et à son incontournable zélatrice ou plutôt une parabole sur l’insoutenable intangibilité de la réalité, entièrement dépendante du filtre de nos perceptions ? Et si énigme il y a, est-ce bien celle que l’on imagine ?

Dans ce roman à tiroirs, truffé de références christiennes, le lecteur s’interroge et s’interroge encore tout comme le narrateur auquel il en vient à s’identifier puisque tout comme lui, il n’a de contact avec l’affaire que par l’intermédiaire du journal – seul réalité tangible pour l’un comme pour l’autre. Ces notes, rédigées, télégraphiques, raturées, ne trouvent souvent leur explication qu’au détour d’une page ou le scripteur s’explique enfin pour nous dire juste après que le matin même, il s’est longuement interrogé sur la signification de ces allusions et biffures. De cet emboitement à l’infini nait un roman intrigant, au style volontairement simple, comme Agatha dit-il mais là je regimbe un tantinet, à l’histoire finalement surprenante (un tour de force quand on y pense bien) et d’une lecture fort agréable.

Alors je pourrais pinailler sur le côté un peu démonstratif des références à la dame du crime mais je suis peut être victime d’un biais personnel, dans la mesure où les connaissant déjà fort bien, je n’avais pas besoin de tant d’explications. Plus grave nous n’avons pas les mêmes préférences en la matière (personnellement j’aime beaucoup Carte sur table et La plume empoisonnée non mais !). Affaire de goût certes, mais quand on rencontre quelqu’un d’aussi obsédé que soi par un auteur, on aimerait qu’il partage nos prérérences, c’est humain non? Christien !

Enquête sur la disparition d’Emilie Brunet – Antoine Bello – 2011 – Gallimard

L’avis de monsieur Papou qui a été un peu frustré s’attendant à un polar que ce roman n’est effectivement pas… tout à fait 🙂

PS : Une seule référence m’a laissée perplexe, La disparition de monsieur Davenheim – après recherche je n’en ai réellement aucun souvenir. Bien que l’intrigue semble avoir quelques rapports avec l’aventure de la cuisinière de Clapham, ce sont deux nouvelles distinctes. Shame on me… et de la relecture en vue !

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Tagounet loulesque ordinaire et extraordinaire

Cousin Lou retrouve avec délectation son habit rouge de tourmenteur (on me souffle que ce fut son métier jadis) et passe à la question qui lui chante…

La marche à suivre est simple. Poster les règles sur son blog, répondre aux 11 questions, en inventer 11 nouvelles puis partager le tag avec 11 personnes en mettant un lien vers leurs blogs sans oublier de leur annoncer la bonne nouvelle. (Pour ceux qui trouve la règle un tantinet longue à mettre en oeuvre, messire lou se chargera des réclamations). 

Voici donc les questions loulesques

1/ Votre belle-mère s’est invitée à dîner : vous allez aux champignons ? Vous lui déclamez tout Saint-John Perse ? Vous vous exilez en Patagonie ?

M’enfin messire, l’hospitalité c’est sacré et puis j’aime bien ma belle-mère et cuisiner pour mes invités et puis causer aussi (Qui a dit surtout ? Qu’il se dénonce…) 

2/ Le suffrage universel est devenu obligatoire, le vote blanc est interdit, au second tour des élections présidentielles il reste Frédéric Nihous et Christine Boutin. Quel est votre choix ?

Christine et moi ne sommes pas vraiment amies et je ne connais pas le monsieur, mais on peut toujours faire la Révolution (Debout les damn… pardon)

3/ Sur la table de chevet de votre tourne-disque, il y a au moins 3 musiciens, de tous les genres, de tous les temps et de tous les pays. Lesquels ?

Hubert ; Felix ; Thiéfaine… comment ça c’est de la triche ?

4/ Après tirage au sort, vous avez gagné un trekking au Mali ou un séjour d’une semaine à Caussade, en pension complète au Foyer EDF (fromage ET dessert, Labastide-Saint-Pierre à volonté). Quel est votre choix ?

C’est à Caussade que tu passes tes vacances ? Tentant mais… au Mali il y a Tombouctou et Tombouctou c’est un nom qui fait rêver – Tombouctou sur le Niger, au bout du monde… (Voilà ce qui arrive quand on lit trop)

5/ Mécène que vous êtes, vous encouragez régulièrement les jeunes artistes. Quel est votre prochain placement ?

Mon fils vient d’éditer à compte de famille (exemplaire unique, illustrations par lui-même),  ça compte ou pas ?

6/ Il neige. Vous pensez : chic ! et vous enfilez vos skis ? Ou bien : zut ! je vais faillir à mon patron chéri ?

Chic chic chic, quoique je sois plus bonhomme de neige que ski, ou alors ski de fond dans les bois avec ensuite : feu du même métal dans la cheminée, bouquin et thé bien chaud (ou éventuellement une larmichette de uisghe beatha tourbé).

7/ Au conclave, c’est le jour où il faut conclure. Vous votez pour un Africain intégriste ? Un Asiatique intégriste ? Un Français intégriste ?

Il y a beaucoup à dire sur l’abus d’adjectifs en poésie, même au nom de la licence poétique. Je m’insurge, ôtez-moi tous ces adjectifs et nous verrons…  

8/ Vous participez à un Fort Boyard. Vous attrapez 7 clés ? Vous chopez 7 nains ? Vous enlevez Raphaëlle Lenoble ou Olivier Minne ?

Mais de qui me parle-t-on ? Les nains je vois de qui il s’agit quoique je les préfère en version tolkienesque… et sinon j’ai vu Fort-Boyard un jour de loin, joli bâtiment quoique quelque peu inutile à ce qu’on m’a dit.

9/ La Creuse, vous connaissez ?

Du tout, c’est loin ? Quel continent ?

10/ A la cantine, vous avez le poisson, le steak ou les lasagnes. Que préférez-vous ?

Homard au naturel pleaaaase ça fait longtemps, avec une lichette de mayonnaise maison si possible et une goutte de citron… J’aime les plaisirs simples.

11/ L’éolien, c’est du vent ? ou c’est aussi rentable que le nucléaire ?

J’aimerais qu’on me dise s’il est vrai qu’on fait tourner les éoliennes sur le secteur quand le vent manque (avec de l’électricité nucléaire donc). Cela parait un peu fou mais il se passe tant de choses dans le monde…

Mes questions maintenant (Onze non mais pourquoi onze et pas sept par exemple ou trois tiens, bref)

1/ A tout seigneur tout honneur, commençons par le commencement : quel est votre dernier livre coup de coeur (ça peut servir) ?

2/ Et le dernier qui vous est tombé des mains (idem) ?

3/ Quel est votre personnage de fiction incontournable inoubliable ?

4/ Que vous évoque les contes de Canterbury ? Ceux qui l’ont lu ont-ils souffert ?

5/ Salé ou sucré ?

6/ Biscuits ou bonbons ?

7/ Ovin ou caprin (justifiez vos réponse que diable) ?

8/ Où étiez-vous le 13 mars 2013 vers 20H30 ?

9/ Y a-t-il de la vie sur Mars ?

10/ Connaissez-vous la réponse à la grande question de la vie, de l’univers et du reste ? Et la question ?

11/ Si vous étiez un super-héros ou une super-héroïne, comment serait votre costume ?

(Je rappelle que pour les réclamation, monsieur Lou se fera un plaisir)

Alors pour répondre à ces si délicieuses et pertinentes questions, j’appelle Monsieur kiki, Monsieur Papou, dame Choupynette, dame Bluegrey, dame Karine, dame Chiffonette, dame Lystig, dame Chimère, dame Tamara, dame Cecile et last but not least dames tamtam et chichi, les grandes prêtresses de l’amour… Bien entendu toutes ces charmantes personnes sont libres de faire ce qu’elles veulent de ce tag… pas de contraintes que du plaisir comme disait quelqu’un !

A vos plumes…

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Nems végétariens

vendrediGourmandsAprès une petite visite gastronomique et délicieuse chez la non moins délicieuse Stéphanie, il m’est venu une grande envie de faire des nems (elle-même les réussit magnifiquement) alors voici la recette de ma première tentative (première mais réussie, je ne suis pas si vilaine qu’on le dit)

Il vous faudra : 1 oignon, 3 carottes, 1 poignée de champignons noirs séchés, un bol de vermicelle de soja, du gingembre râpé, de la sauce soja, épices et aromates (dans mon cas cumin, coriandre, ciboulette), des galettes de riz.

Faire tremper les champignons noirs et couvrir les vermicelles d’eau bouillante, réserver. émincer l’oignon, râper les carottes et un petit morceau de gingembre frais (épluché le gingembre hein). Dans un wok ou une poêle (selon les possibilités) chauffer un peu d’huile (olive pour moi mais ne le répétez pas), ajouter quelques graines de cumin, puis l’oignon, la coriandre (en grain ou moulu mais les enfants râlent quand ils trouvent les grains), les carottes et le gingembre. faire revenir. Ajouter les champignons émincés, les vermicelles égouttés et la sauce soja (au goût et au jugé). Ajouter peu de poivre voire un soupçon de piment (si vous aimez, c’est un ajout personnel). Remuer. Saupoudrer de ciboulette ciselée (ou autre herbe, soyons créatifs, j’avais celle-là sous la main). Verser dans un bol.

Faire chauffer le four à 180°

nem4.JPGInstallez-vous confortablement, plaque à patisserie, grand bol d’eau, bol de farce, torchon humide bien étalé devant vous. Passez une feuille de riz dans l’eau, l’étaler sur le torchon (elle doit être bien humectée). Posez une cuillère de farce approximativement à la place du sourire sur un smiley . Repliez le menton du smiley sur la farce, puis les deux côtés (gauche et droite dans l’ordre qui vous agrée), et roulez serré sans rien ajouter. Posez votre nem sur la plaque et hop, on recommence jusqu’à épuisement de la farce. (soit douze ou treize nems). Vous pouvez huiler un peu les nems mais la prochaine fois j’essaie sans.

Enfournez une petite demi-heure (retourner à mi-cuisson), appelez les fauves et distribuez équitablement (attention aux resquilleurs et autres tricheurs). Enjoy !

nem3.JPG

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