Pekin grand’ place

Au centre de pékin il y a des ruelles fascinantes où abondent minuscules échoppes et étals de nourritures diverses à un jet de pierre de la cité interdite.

pekinCentre

La porte sud de la cité, porte de la paix céleste 天安门 ou Tian’anmen, donne son nom à la place géante qu’elle commande. Place très hautement symbolique pour toutes sortes de raisons, les empereur Ming et Qing y faisaient des offrandes, leurs édits officiels importants  y étaient annoncés au peuple, en 1911 on y a proclamé l’abdication du dernier empereur, Pouyi, et en 1949 Mao Zedong l’avénement de la république populaire. Depuis son portrait géant y trône en bonne place. Et s’il fallait autre chose pour la faire connaitre à l’ouest, les fameuses manifestation de 1989 y ont pourvus. Tian’anmen est la plus grande place du monde, près de 40 hectares, 880m sur 500m sans compter la largeur des rues qui la bordent, rien que de traverser et c’est l’aventure, elle est également barricadée de partout et plutôt sécurisée… vastitude !

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Baise m’encor…

Bon je ne me résous pas à abandonner Louise si vite, je crois que je vais repartir pour trois tours et autant de dimanche…


Baise m’encor, rebaise-moy et baise ;
Donne m’en un de tes plus savoureus,
Donne m’en un de tes plus amoureus :
Je t’en rendray quatre plus chaus que braise.

Las, te pleins-tu ? Ça que ce mal j’apaise,
En t’en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus,
Jouissons-nous l’un de l’autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m’Amour penser quelque folie :

Tousjours suis mal, vivant discrettement,
Et ne me puis donner contentement
Si hors de moy ne fay quelque saillie.


Louise Labé (1524-1566)

Sonnets

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Cité des brumes

Quand on visite Pékin, la brume est omniprésente, la pollution voile le ciel et le soleil. Le phénomène est particulièrement sensible quand on visite la cité interdite, mais pas forcément laid pour autant, ce flou peut paradoxalement être assez esthétique, un peu comme dans une peinture classique de paysage chinois…
citeInterditeBrumePetite
Cela dit je ne pense pas que cette étrange atmosphère fasse du bien aux visiteurs, aux jardins ou aux constructions de la vieille cité impériale qui remonte au tout début de la dynastie Ming et qui a déjà été bien malmenée par l’histoire…

 

Vous pouvez cliquer pour agrandir, au cas où vous vous poseriez la question, je suis effectivement assez fascinée par le contraste des murs rouge et des toits jaune impérial…
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It’s raining men – bis repetita

Soupir de bonheur !

Ce matin donc, après une attente sinon fébrile du moins un brin frémissante, vous connaissez ma grande patience et l’équanimité de mon humeur, j’ai fait une sublime découverte dans ma bal (boite aux lettres pour les nouveaux, prenez des notes merci !)… Une boîte !

Vous me direz une boite, une boite… mais non, certes pas quand on attend un paquet swap et certainement pas quand j’attend mon colis du swap sexymen organisé par la glamourous et printanière fashion soi-même. Après un coup d’oeil à l’expéditeur, c’est d’un pas alerte, victorieux, sautillant, enfin de ce genre de pas, que je portai (rapidement)  l’objet à la place d’honneur de mon salon, prêt à être mitraillé sous tous les angles comme il se doit pour un colis swap qui se respecte.

Voici l’objet…

Notez la taille de la bête… (en glissant un oeil vers la bibliothèque, vous pouvez voir un des souvenirs ramenés de Shangai by the way)

Après avoir bataillé à coup de ciseau légèrement frénétiques (les coups pas les ciseaux), la chose s’ouvrit gracieusement, enfin s’ouvrit disons…

hum ! Il y a des gens à qui le chocolat fait visiblement de l’effet mais ne nous égarons pas et poursuivons notre oeuvre déballante car il faut ce qu’il faut… et voici donc,

petits paquetsbUn tas de jolis paquets rayés avec David-Chou en magnet à frigo, alléchant non ? Tiens combien de paquets au fait ? 10 sans compter David ni Eternels que j’ai gagné lors d’un jeu précédent chez ma très charmante et très généreuse swapeuse, car on joue beaucoup dans notre petite blogoboule…

Bon ben voilà vous savez tout.

Comment ? on me dit dans l’oreillette qu’il faut que je vous montre les paquets déballés… euh vraiment je ne sais pas si je dois, je ne voudrais pas déclencher quoique ce soit, mmmmm, vous l’aurez voulu…

Alors question films tadam :

les filmsTrès hughesque, je crois que je reverrai tout cela avec grand plaisir, c’est dans Australia qu’il y a la scène où…. ?

question gourmandises tatadam

Les petits doigts douteux ne sortent pas du colis, ils sont autochtones, tss tss, toujours à me piquer mes friandises ces mômes !

Le chocolat blanc noix de coco est délicieux, les petits coeurs se passent de commentaires et les amandes à la cannelle… mmm attendez je regoûte… crunchybongroumph !

Question livres (ça se corse un tantinet si si si !!!) tatadamdam

les livresEternels donc, gagné lors d’un précédent jeu

Vampire academy pour parfaire mes connaissances en anglais (of course qu’allez vous donc insinuer quant à mon goût pour les vampire pfff !)

et Captain Jack le livre qui dit tout ! Un petit mot précisait sur le paquet que je devais l’ouvrir loin de toute oreille indiscrète, effectivement il valait mieux ce fut bruyant, mais jetons un voile pudique sur cet épisode (si je vous dit qu’il y a un chapitre qui s’appelle “Captain Jack anatomy”, vous dites quoi vous ?)

Venons en aux objets tadatadaaaaammmmm, catégorie où ma très très très charmante swapeuse s’est illustrée de façon magistrale, voyez plutôt

Le plus beau mug in the univers

Le plus beau sexybook in the univers

Un petit aperçu peut être…

 

Sachez qu’il y a aussi Matthew, David, Colin, Hugh & Hugh, Robert, Jude, Sam, Dean (enfin quelque soit son vrai nom), Ralph et euh plein d’autres (dont mon mien sexyman personnel dont on se demande bien comment elle a eu la photo la coquine, encore de la trahison dans l’air, bref…)

et enfin, enfin, last but not least, le plus beau Doudou in the ‘vers (si, c’est vrai !)

Il est trop chou non ? Et il brille dans le noir farpaitement… Moi aussi j’ai un doudou de l’espace lalalère et tralalaïtou (oui il m’a fait ce genre d’effet décoiffant mon doudou!)….

Mouhahahaha comme dirait quelqu’un…

Et c’est là, tadam et tadam, que tout le monde comprend que ma très créative et très talentueuse swapeuse n’est autre que la délicieuse Celsmoon aux doigts de fée (à propos mon fils demande pourquoi il y a un xxl sur le doudou Cels, je lui ai dit de te le demander à toi… quand tu auras une minute).

Alors ébourrifant mon paquet swap ? encore plus que ça…

Merci merci merci Celsmoon pour le plus beau des colis et merci à Fashion pour les si délicieux swaps qu’elle sait nous orchestrer !

grand déballageYeaaahhhh vive les swaps !

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Pékin

Avant de partir pour ce périple, j’ai promis des photos, mais devant l’abondance du matériel de base je ne savais par où commencer. On m’a donc élégamment suggéré (je ne balance personne) de le faire tout simplement par le début. Bien et quel fut donc le début de notre voyage? Pékin certes, mais c’est un vaste thème. Après réflexion, je pense que les rues de cette ville géante feraient un bon point de départ.

Pékin pour les français, Beijing en pinyin ou 北京, autrement dit la capitale (jing ) du nord (bei ) : 180 kilomètres du nord au sud, 160 d’est en ouest (ou l’inverse), 30 millions d’habitants (plus ou moins), six périphériques concentriques et tellement d’autoroutes et d’échangeurs que personne ne songe à les compter. Des voies parfois hypermodernes à l’occidentale, parfois typiquement chinoises limite traditionnelles, souvent quelque part entre les deux, sans parler des ruelles grouillantes et innombrables qui se dissimulent sur l’envers du décor. Oui décidément tout commence avec les rues de Pékin, ville et capitale millénaire, antique Cambaluc de Marco Polo soi-même

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Escadrille de vendeurs ambulants : sur les porte-bagages des tricycles, des réchauds à charbon destinés à griller des patates douces et des épis de maïs pour les vendre au coin des rues… des mets visiblement très populaires !

A bientôt pour de nouvelles aventures photographiques…
Publié dans Voyage en Chine | 34 commentaires

Oh ! si j’étais…

Je ne crois pas pouvoir me lasser de Louise…

 

Oh ! si j’étais en ce beau sein ravie
De celui-là pour lequel vais mourant ;
Si avec lui vive le demeurant
De mes courts jours ne m’empêchait envie ;

Si m’accolant, me disait : Chère Amie,
Contentons-nous l’un l’autre, s’assurant
Que jà tempête, Euripe, ni courant
Ne nous pourra déjoindre en notre vie ;

Si, de mes bras le tenant accolé,
Comme du lierre est l’arbre encercelé,
La mort venait, de mon aise envieuse,

Lors que souef* plus il me baiserait,
Et mon esprit sur ses lèvres fuirait,
Bien je mourrais, plus que vivante, heureuse.

 

Louise Labé (1524-1566)

Sonnets

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Le tag de l’aventurier…

Lou, partie pour quelques jours sur les traces du Gaudi Code à Barcelone (la chanceuse), a eu envie de partager ce moment d’aventure hautement intense en découvrant quelle aventurière je suis. D’où quelques petites questions très pratiques sur mes réflexes en milieu hostile. Voyons cela…

 

Vous vous réveillez par un beau matin. Les petits oiseaux gazouillent, il a l’air de faire beau, vous avez une excellente journée devant vous… quand tournant la tête après avoir gracieusement étouffé un bâillement non moins gracieux, vous avisez en face de vous au choix Angel, Edward ou Lestat, qui vous regarde, adossé à votre placard.

 

On ne sait que rêver, Angel peut être… il a une âme c’est moins dangereux que Lestat et puis il ressemble à Booth, c’est plus de ma génération que edward “bob” cullen. Bref Si Angel attendait patiemment mon réveil (dans ma chambre donc et en plein jour, quel vampire courageux !!!), que faire sinon récompenser sa patience en lui sautant au cou derechef.

 

Cet été, pour le pique-nique de la blogosphère, les organisatrices ont changé le lieu du rendez-vous à la dernière minute. Vous voilà dans le bois de Boulogne, avec quelques blogueurs zé blogueuses, à la recherche du reste de la troupe. Soudain, un grognement dans les fourrées attire votre attention. Les bras qui pendent mollement de côté, l’oeil morne, le râle guttural : pas de doute, c’est un zombie !

 

Alors là, pas d’erreur, un zombie à tuer c’est mortel, faut le découper en tout petits morceaux (très salissant) ou avoir des talents de nécromancienne (en ai-je ? non !), hop pas de course pour tout le monde dans la direction oppposée tout en laissant un message sur le portable d’Anita, c’est quand même plus son rayon.

 

Aujourd’hui c’est la rentrée des classes. Manque de bol, la salle est vide à part un type au fond qui ressemble étrangement à Doctor Who. Mais il pète un peu trop pour ne pas avoir l’air suspect…

 

Euh il est gros énorme, ou mince comme un fil ? S’il est mince, c’est bien le docteur, je cours vers lui bien sûr, nous avons rendez-vous, il doit m’emmener voir des cascades de glace luminescente sur une planète au nom imprononçable de l’autre côté du cadran. Certes il se trompe toujours d’heure mais l’essentiel c’est de partir avec lui (qui osera me contredire sur ce point).

S’il c’est une grosse énorme créature qui pète, j’appelle le vrai docteur, que font des Slytheens ici ????

 

Au fait, en photo, en super héros/héroïne, à quoi ressemblez-vous ? (et surtout pas à qui ou à quoi… ?)

A ça, vous me reconnaissez !


Voilà je suis une aventurière, une vraie, la preuve est faite… tout un chacune peut reprendre le flambeau of course.

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Ô beaux yeux bruns…

Décidément Louise était une amoureuse bien moderne, ou bien se trompe-t-on sur les femmes de son époque ?

 

Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés
Ô chauds soupirs, ô larmes épandues,
Ô noires nuits vainement attendues
Ô jours luisants vainement retournés !

Ô tristes plaints, ô désirs obstinés,
Ô temps perdu, ô peines dépendues,
Ô mille morts en mille rets tendues,
Ô pires maux contre moi destinés !

Ô ris, ô front, cheveux, bras, mains et doigts !
Ô luth plaintif, viole, archet et voix !
Tant de flambeaux pour ardre une femelle !

De toi me plains, que tant de feux portant,
En tant d’endroits d’iceux mon coeur tâtant,
N’en est sur toi volé quelque étincelle.


Louise Labé (1524-1566)

Sonnets

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Jeu d’écriture

Monsieur Lou m’a récemment invitée à participer au jeu d’écriture organisé par le blog à mille mains, jeu consistant à écrire un texte à partir de cette photo de Robert Lubanski. (Les règles: reproduire la photo, écrire un texte qui s’en inspire, se signaler sur mille mains, prévenir si on invite d’autres blogueurs à participer…) Je n’ai guère l’habitude de ce genre d’excercice, mais pour Lou, je me lance… Avec toutes mes excuses au talentueux photographe !

Mettre un tailleur blanc pour voyager, c’est tout moi ! Evidemment ça accroche l’oeil et la lumière, improbable de passer inaperçue, mais question pratique, il n’y a rien de pire. On part pimpante et immaculée et avant même d’avoir pu compter jusqu’à cent, c’est taches, traces et compagnie… une fortune en teinturier, voilà la vérité. C’est comme ce blond photogénique, faut pas croire que c’est gratuit… mon coiffeur est riche, sans compter les allergies. Quant aux chaussures, n’en parlons pas. Trainer une valise, même à roulettes, en talons sur des pavés dénote une abnégation totale envers son look et un égal mépris pour ses chevilles… souffrances et inconfort – l’histoire de ma vie ! Et après ça, d’aucuns se moquent, soi-disant que les blondes ceci, les blondes cela, ils n’y connaissent rien, je voudrais les y voir sur ces échasses tiens, être une blonde c’est tout un art et plus encore, un sacerdoce !

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Vacances, vacances…

J’y crois à peine, mais pourtant sauf catastrophe, demain je volerai vers l’est, toujours plus à l’est, vers ce pays-là:

cartePolitiqueDeLaChine3

Pour faire ce périple-là :

cartePolitiqueDeLaChine2

et voir toutes ces choses là (et plus encore)…

Je penserai à vous (si si si promis) et je vous ramenerai des photos maison (en espérant qu’elles soient visibles hein).

En mon absence, je vous ai programmé quelques articles, histoire que vous ne vous ennuyiez pas trop dans ces humbles pages, mais les réponses aux commentaires devront attendre un peu. A dans deux semaines tous…

PS vous saviez vous que Xi’an était l’ancienne capital des T’angs celle que notre vénéré juge Ti appelle Tch’ang ngan dans les romans de Robert Van Gulik…

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