Osaka et ses canaux

Ici celui de Dotonbori (道頓堀), quartier de Nanba, dont nous reparlerons…

Osaka – 2012 (cliquer pour agrandir)

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Osaka et son château

Le Osaka-jo, bâti originellement au XVIe siècle, détruit et reconstruit plusieurs fois dont la dernière après la seconde guerre mondiale, est aujourd’hui une oasis de verdure dans une ville de béton, trônant majestueusement au milieu d’un parc d’un kilomètre carré protégé par deux enceintes renforcées de larges douves (ou équivalent japonais)…

Impressionnant…

Osaka - 2012  (cliquer pour agrandir)

Osaka – 2012
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Osaka et ses contrastes

Jardin intérieur ou arbre intérieur…

Osaka 2012

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Osaka et ses buildings

Encore que celui-ci ne soit pas le plus célèbre…

buildingUmeda

Osaka – 2012

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Osaka-shi (大阪市)

Osaka est une ville d’un abord quelque peu rugueux, une ville de béton, étendue et pourtant resserrée, un labyrinthe d’avenues et de ruelles encastrées dans de hauts buildings, surplombées par des étagements d’autoroutes et de voies ferrées, se prolongeant en sous sol par un vaste réseau de métro s’enchevêtrant à d’immenses centres commerciaux à plusieurs niveaux… Une cité de science fiction en somme mais également une ville fascinante, dépaysante, vivante enfin qui dissimule ses trésors…

villeANiveau 1

Osaka – 2012

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Des arbres et des temples

Pour ma première photo made in Japan, j’avais pensé à un aperçu d’Osaka mais en hommage à ma très aimée et très japonisante Isil, je vais plutôt commencer par des arbres… Mais pas n’importe quels arbres, ceux-ci s’épanouissent dans le parc du Ginkaku-ji (銀閣寺)*, le sublimissible temple du pavillon d’argent construit au XVe siècle pour rivaliser avec le Kinkaku-ji (金閣寺), (oui, le temple du pavillon d’or que je n’ai pas vu, drame, désespoir et il faut que j’y retourne un jour) et devenu depuis un des symboles du raffinement japonais dans l’art du jardin. Mais voyez plutôt…

arbresBouddhisteGinkaku

Kyoto – juillet 2012 (cliquer pour agrandir)

 

* bon en vrai le temple est le Jisho-ji, le Ginkaku est seulement l’un des pavillons promis à l’origine à un revêtement d’argent qui ne vit jamais le jour mais c’est sous ce nom qu’on le connait en France alors…

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La mort s’invite à Pemberley

P.D.James-La-mort-sinvite-à-PemberleyJe me fais rare ces temps-ci, mais pour je ne sais quelle raison, le printemps qui s’achève fut pour moi particulièrement fatigant. Ceci dit je ne désespère pas de retrouver un rien d’énergie et de vous parler des lectures qui ont peuplé ce long silence et égaient encore et toujours mon quotidien.

En attendant un petit mot sur ce joli roman, fils d’une reine du crime contemporaine et de l’intemporelle Jane Austen, et dont je vous parlais plus longuement ici-même à sa sortie en anglais. Il est désormais disponible dans la langue de Molière (et de Dumas soyons fou). Précipitez-vous donc, ô janeïtes francophones, sur cette charmante curiosité qui met en scène une de ces intrigues policières dont Dame Phyllis Dorothea James à le secret, dans le décor somptueux de l’éternel Pemberley, en présence du très célèbre et très aimé Fitzwilliam Darcy et de son célébrissime entourage*. Enjoy !

La mort s’invite à Pemberley – P.D. James – Fayard – 2012 – traduit de l’anglais par Odile Demange

*Oui celui d’Orgueil et Préjugés l’aviez-vous deviné ? Allez de vous remets un lien vers mes (ahem) billets (oui il y a d’autres inside, des liens, à se demander combien de fois j’ai écrit sur ce roman tsss)…

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Cloître

Entre autre vieilles pierres, je nourris une passion particulière pour les cloïtres. Il y a quelque chose de serein dans un cloitre, de tranquille qui donne envie de se promener en méditant, en rêvant ou même en lisant…

Saint Bertrand de Comminges – 2012

 

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L’homme de Lewis

De retour sur son ile natale après avoir fait table rase du passé, divorce et démission au premier chef, Finn s’installe dans les ruines de la maison de ses parents pour la retaper et se reconstruire un futur quand on découvre dans les tourbes de l’ile, le cadavre momifié d’un homme assassiné. Ce qui aurait pu n’avoir qu’un intérêt archéologique se transforme en enquête policière lorsque l’ADN révèle que le mort est le frère d’un habitant de l’ile toujours vivant quoique plutôt âgé et officiellement fils unique en plus d’être le père de l’amour d’enfance de Finn. Ce dernier tente donc, par amour, amitié, compassion et peut être curiosité de résoudre ce curieux problème rendu plus opaque encore par l’insaisissable mémoire du vieillard perdu dans les méandres de la maladie d’Alzheimer.

Après L’île des chasseurs d’oiseaux, j’avais plus que hâte de m’immerger dans le second tome de la série écossaise* de Peter May et, après un début un tantinet angoissé – les errements intérieurs du vieux Tromod étant particulièrement réaliste, j’ai retrouvé l’enchantement, au sens propre celui d’envoûtement, du premier opus.

L’île, ce personnage à part entière, a déployé ses sortilèges, sa nature impérieuse impossible à ignorer, ses paysages tourmentés, ses habitants endurcis, solides, enfouis sous d’épaisses couches de non-dits qui les protégent à moins qu’ils ne les isolent jusqu’à ce qu’ils se fendent révélant au grand jour la vulnérabilité de chacun. La narration alternée dans le temps, enquête de Finn et souvenirs de Tromod, tisse en profondeur une tranche de vie écossaise, entremêlant problèmes actuels et années d’après-guerre lorsque de jeunes orphelins catholiques étaient confiés soit par l’état à des institutions sans âmes soit par l’église à des familles qui effaçaient jusqu’au souvenir de leur identité d’origine. Un livre plutôt noir donc, parfois cruel, mais où flotte malgré tout l’indéfinissable espoir, à moins que ce ne soit le souvenir, de temps meilleurs et une foi véritable en la vie et les joies petites ou grandes qui l’accompagnent. Écossais !

L’homme de Lewis – Peter May – Édition du Rouergue – 2011 – Traduit de l’anglais par Jean-René Dastugue

Lu dans le cadre du Prix Kiltissime organisé par Cryssilda qui a décidé de nous faire découvrir cinq écrivains écossais d’ici l’automne (et oui elle est comme ça Cryssilda)

PS: Je rassure les curieux, ces tomes sont indépendants, on peut les lire dans l’ordre ou le désordre sauf à être atteint de psychorigidité littéraire comme certaines (qui l’ont avoué publiquement mais je ne tairais les noms).

PPS et néanmoins * : L’auteur a en effet commis jusqu’ici deux autres séries, l’une dite chinoise et l’autre Lotoise, peut être pas de la même qualité si j’en juge par le seul opus (chinois) qui me soit tombé entre les mains jusqu’ici mais à explorer…

PPPS : Les romans de cette série pourtant très écossaise sont publiés d’abord en français, hé oui, car l’auteur habite dans le Lot, les voies de l’Écosse sont impénétrables.

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Comment, encore des pierres ?

Alors normalement en ce triste jour de printemps (oui triste, venez donc voir le ciel), j’aurais dû écrire un charmant billet sur L’homme de Lewis de Peter May par exemple ou Nuage de cendres de Domninic Cooper ou encore sur un des nombreux livres qui attendent sagement (et depuis parfois un rien longtemps) que je les chronique quand l’énergie sera au rendez-vous. Seulement aujourd’hui d’énergie point ! Heureusement (enfin je trouve) il me reste plein de belles photos à partager. Ce petit coin de monde par exemple. A mon avis vous y gagnez… contemplons donc en coeur !

Séverac-le-Château - mai 2012 (Cliquer pour agrandir)

Séverac-le-Château – mai 2012 (Cliquer pour agrandir)

 

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