Le Salon du livre c’est fini… mon premier ! J’en ressors éreintée comme après un marathon (enfin je suppose, courir le marathon ne m’est jamais venu à l’idée, je l’avoue), heureuse au possible avec la tête dans les étoiles et des idées de lecture pour plusieurs vies. J’ai retrouvé pendant trois jours le goût merveilleux des rencontres entre blogueurs, entre blogueurs et auteurs, entre lecteurs tout simplement qui se croisent sur la toile et font des étincelles quand ils se rencontrent in real life (d’où l’abondance de liquide divers pour contenir les flammes, c’est bien normal quand on y pense).
Car j’ai discuté avec des auteurs (et ça c’est nouveau). Normalement devant un écrivain tout ce qui me vient aux lèvres c’est un genre de borborygme ressemblant vaguement à « j’aime beaucoup ce que vous faites » et bien là non, j’ai papilloné autour d’Emma Foster, Angela Morelli, Gaëlle Nohant, Karine Gobled et Bertrand Campeis sans la moindre appréhension (Joker, d’accord je triche et d’ailleurs le roi n’était pas mon cousin (expression qui ravit ma twinette) d’avoir trois amies très chères en dédicace (peut être même quatre, ça se discute et comme dit Boris, rien n’est intéressant comme une discussion) (Bertrand je l’ai rencontré à cette occasion)). Mais, amis mis à part, j’ai réussi à discuter avec Eric Plamondon (et le représentant des éditions le Quartanier dont j’ai oublié le nom mea maxima culpa) de Québec en septembre et du fait que j’ai tellement aimé ses livres qu’il m’a fait lire Brautigan (lisez Hongrie Hollywood express et Mayonnaise et vous comprendrez) ; j’ai dit bonjour à Peter May (grâce à Cryssilda), discuté littérature japonaise avec Eleonore de Fernaye et Modiano avec Julien Tubiana, croisé Jacques Weber et salué Tatiana de Rosnay, que sais-je encore ? (je pourrais vous raconter notre arrêt au stand de la lecture érotique connectée peut-être ? Ou pas, mais sachez qu’un avenir vibrant se prépare !) Un seul regret, avoir raté Catherine Leroux, qui était malheureusement malade, et Jean-Philippe Blondel dont j’ignorais tout bêtement qu’il fut là (Vous ai-je dit que le concepteur du site internet du SDL devrait, selon moi, être pendu par les pieds et peint en vert pour jet d’incompétence critique ?)
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Quant aux blogueurs, je n’avais pas connu pareille fête depuis les jours lointains de Books and the City c’est dire… Et du coup j’ai envie de dire merci à la vie, à l’univers et à Fabienne, Isil, Gaëlle, Lhisbei, Stephie, Tamara, Mo, Noukette, Framboise, Jérôme, Cryssilda, Lou de myloubook, Laurie, Caroline, Sarah, Mylène, Karline… (et si j’oublie quelqu’un que je sois fouettée comme dirais Emma herself). Il y eut un monde fou, des signatures roses et violettes, des flots de parole, de rires, de caïpirinhas (le brésil était à l’honneur après tout) et de mojitos (en after les deux derniers évidemment que croyiez-vous donc) (Ce fut au reste un banquet quasi médiéval et digne de Beowulf comme me le faisait remarquer ma très chère Mo qui s’y connait), de l’amitié surtout qui fait chaud au cœur et me rappelle ce que je dois à internet, aux blogs et à toute cette sorte de chose. Lucky me comme dirait Karine qui nous a bien manqué !










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