Les noces sauvages

noces-sauvages.jpg A la mort de sa grand-mère, Snip reçoit un gros chèque et deux mots : “traque-le” ! Elle sait qu’il s’agit de son père, Bud, qui a quitté sa famille quand elle était enfant dans une atmosphère de drame jamais expliqué. Il vit depuis solitaire au fin fond du désert. Snip, elle, se garde de toute attache, toujours prête à tout quitter un matin pour aller voir la ville d’après ou la suivante. Peintre, elle nourrit son art de ses errances mais se ressource régulièrement dans la communauté aborigène où vit ce père qu’elle connait si mal… Le message de sa grand-mère sonne pour elle comme un appel, un retour aux sources, le signe d’une chose qu’elle remet depuis trop longtemps ! Le voyage la conduira par d’étranges détours vers ce qu’elle n’attendait pas.

Dans un style âpre et rugueux, Nikki Gemmell nous convie à un road movie mâtiné de tragédie familiale dans le décor grandiose et inhospitalier du désert australien. Un paysage à 1000 lieues d’un décor de carte postale où l’extrême pauvreté matérielle du peuple aborigène se mèle à la non moins grande misère des blancs qui cohabitent sur ces terres. Une misère d’une autre sorte peut-être dans ce monde rude et beau prêt à digérer ceux qui ont l’imprudence d’oublier un instant de s’en méfier.

L’émotion affleure à chaque page chez cette auteure dont il me tarde de découvrir d’autres titres. Une belle découverte !

Les noces sauvages – Nikki Gemmel – 2001 – Belfond

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