Dans les quelques livres que j’ai déjà lus de lui, Haruki Murakami s’attachait à décrire les “tournants” de la vie, l’adolescence en particulier. “Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil” s’attarde une fois encore sur un passage difficile : ce fameux cap de la quarantaine jamais cité dans le récit mais dont on reconnait bien tous les symptômes.
Hajime, le narrateur, est un jeune quadra. Selon tous critères, il a très bien réussi. Il aime sa femme et ses deux filles avec qui il mène une vie des plus confortable. Il exerce un métier agréable qui correspond à ses goûts et lui permet d’être son propre maître à son propre rythme tout en gagnant fort bien sa vie. Hajime pourtant cultive un regret secret, celui d’avoir perdu de vu celle qui fut l’amie la plus intime de son enfance.
Ce regret nourrit les questions existencielles qu’il rumine de plus en plus souvent : Qu’a-t-il fait de sa vie ? Pourquoi ? Que sont devenus les rêves et les ambitions de sa jeunesse ? Ces questions finalement assez banales vont prendre une nouvelle resonnance lorsque Shimamoto-san, son amie rêvée, ressurgit des ombres du passé, belle, mystérieuse, suffisament discrète sur sa vie pour nourrir tous les fantasmes.
Ce très beau roman tout en délicatesse met en scène ces interrogations sur le sens de la vie et le point de non-retour si présentes dans notre monde où chacun aspire à réussir sa vie “sociale” tout en se réalisant individuellement.
Le style m’a paru plus sobre, plus épuré que celui de La ballade de l’impossible ou de Kafka sur le rivage mais j’y ai retrouvé la patte inimitable de Murakami. Fascinant ! l’avis de Sylire et du blogoclub
Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil – Murakami Haruki – 1992 Belfond – 2002 10/18 – traduit du japonais par Corinne Atlan
Hajime, le narrateur, est un jeune quadra. Selon tous critères, il a très bien réussi. Il aime sa femme et ses deux filles avec qui il mène une vie des plus confortable. Il exerce un métier agréable qui correspond à ses goûts et lui permet d’être son propre maître à son propre rythme tout en gagnant fort bien sa vie. Hajime pourtant cultive un regret secret, celui d’avoir perdu de vu celle qui fut l’amie la plus intime de son enfance.
Ce regret nourrit les questions existencielles qu’il rumine de plus en plus souvent : Qu’a-t-il fait de sa vie ? Pourquoi ? Que sont devenus les rêves et les ambitions de sa jeunesse ? Ces questions finalement assez banales vont prendre une nouvelle resonnance lorsque Shimamoto-san, son amie rêvée, ressurgit des ombres du passé, belle, mystérieuse, suffisament discrète sur sa vie pour nourrir tous les fantasmes.
Ce très beau roman tout en délicatesse met en scène ces interrogations sur le sens de la vie et le point de non-retour si présentes dans notre monde où chacun aspire à réussir sa vie “sociale” tout en se réalisant individuellement.
Le style m’a paru plus sobre, plus épuré que celui de La ballade de l’impossible ou de Kafka sur le rivage mais j’y ai retrouvé la patte inimitable de Murakami. Fascinant ! l’avis de Sylire et du blogoclub
Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil – Murakami Haruki – 1992 Belfond – 2002 10/18 – traduit du japonais par Corinne Atlan
Il est en attente. Je fais une petite pause avec Murakami, car j’ai été un peu déçue par le dernier lu "Les amants du spoutnik". Mais je dois dire que ton article donne bien envie de s’y replonger. En fait je suis toujours à la recherche du même envoûtement que m’avait procuré Kafka, mais je doute que cela puisse fonctionner deux fois de suite !
POur l’instant Kafka est mon préféré à moi aussi… mais je vais continuer à lire Murakami qui a vraiment une écriture fascinante…
Tout à fait d’accord avec toi. J’ai lu ce roman il y a des années mais j’en garde encore un souvenir très fort notamment grâce à l’écriture si particulère de Murakami 🙂
Tous ces livres jusqu’à présent m’ont beaucoup marqué ! Je en sais pas trop par lequel pourquivre pour l’instant 🙂
Murakami fait partie des auteurs prisés par les bloggeurs.je l’aime beaucoup également, mais je n’ai lu pas celui-ci pour encore.
C’est un bon crû mon avis moins lyrique sans doute que kafka, mais sensible et juste !
Une belle écriture et une ambiance particulière, c’est avec celui-ci que j’ai découvert Murakami (mon seul et unique jusqu’à maintenant mais je compte bien relire cet auteur un jour).
Ah kalistina, euh si je puis me permettre bien sûr…Je te cnseille kafka sur le rivage !!!!!
Bon, je n’aime pas trop cet auteur qui "pisse du papier" malgré son indéniable talent. Mais il paraît que ses nouvelles sont ecxellentes. Je vais peut-être me faire une seconde tentative.
ouh ouh, "pisser du papier" comme tu y va :-), je n’apprécie pas trop les nouvelles en général, je suis plutot "pavé" mais pour Murakami je vais essayer. Je viens de recevoir Après le tremblement de terre justement !
J’ai vu ce livre la semaine dernière en bouquinerie, mais je croyais que c’était des nouvelles et je ne l’ai pas acheté…Zut!
Les nouvelles ne t’accrochent pas trop toi non plus 🙂 En tout cas celui- là est un roman !
Pas encore lu cet auteur mais j’avais déja noté ce livre, vu je ne sais plus chez qui !
Il est à la mode en ce moment entr ela sortie en poche de kafka et sa nomination d’aristochat chez la meute des chats de biblio 🙂
Bon je le note…
J’aime vraiment beaucoup le style de cet auteur…
Ah zut je l’ai prété à yo… mais quand je le récupère…
Au fait en parlant de Yo, tu as pensé à lui faire un gros bisouxxx de ma part ????
euh il me semble oui, mais à tout hasard je réitère à l première occasion 😉
Ma première lecture de cet auteur et je suis conquise 🙂
J’ai l’intention de lire d’autres ouvrage du même auteur, je crois que “Kafka sur le rivage” est incontournable ;-), il est cité sur presque tous les blogs.
J’ai adoré Kafka moi aussi mais je crois quze j’apprécie énormémént l’auteur en général 🙂
Nos billets sont assez proches je trouve 🙂
Oui j’ai l’impression que nous avons des ressentis assez proche sur ce livre 🙂
C’est vrai qu’il a une patte inimitable
vraiment vrai 😉
Kafka sur le rivage est encore dans ma PAL. J’ai un malin plaisir à me dire que je serai LE dernier blogueur à lire Murakami. Mouhahahaha!!! (Bon, je note quand même celui-ci aussi…)
c’est bien de se garder quelques pépites potentielles sous la coude, ça aide à sourire 😉
Je n’ai pas aimé ce roman. Je l’ai trouvé assez “vide”, malgré la qualité de plume de Murakami. Du même auteur, Kafka sur le rivage est bien meilleur.
J’ai beaucoup aimé KAfka sur le rivage et quelques autres de murakami mais celui-là m’a beaucoup touché peut être à cause de son thème qui est pour moi clairement ce moment vulnérable de la vie où on regarde derrière soi en se demandant si ça valait le coup 🙂
Décidément je ne comprends pas pourquoi j’ai buggué sur Kafka !! J’ai l’impression d’être un extra-terrestre !! 🙂
J’avais aimé ce livre aussi 🙂
Une extra terrestre… ah c’était ça l’explication ! enfin kafka a été un grand coup de coeur pour moi mais je reconnais que c’est un livre spécial 🙂
Justement j’ai du mal à comprendre comment un livre si spécial peut connaître un tel succès ! Murakami a écrit des livres beaucoup plus "softs" qui intéressent moins apparemment ou du moins qui ne provoque pas les mêmes mouvement de foule.
Bonne question… là j’avoue que je suis aussi perplexe que toi… mais tant mieux d’un côté… grâce à kafka… et l’aristochat, j’ai lu plusieurs Murakami et pour l’instant : que du bonheur…
qui ne provoqueNT pas … Bouh ! :p
j’avais rien vu 😉
“Au sud…” est mon roman préféré. Pour résumer, on pourrait dire que c’est l’histoire d’un homme qui veut recommencer sa vie et c’est ce que signifie “Hajime”, “commencement”.
J’ai lu aussi “La Ballade de l’impossible” mais je n’ai pas accroché. Même chose pour “La Course au mouton sauvage”.
Mon livre préféré et celui grâce auquel j’ai découvert cet auteur est un recueil de nouvelles : “Après le tremblement de terre”. C’est émouvant car l’auteur parle de sa ville natale, Kobe, très touchée par un tremblement de terre en janvier 1995.
Pour l’instant j’ai accroché à tout ce que j’ai lu de lui avec peut être une préférence pour Kafka et au sud… mais j’ai “après le tremblement de terre dans ma pal” 😉
Je n’ai lu que Kafka de cet auteur et ça m’a beaucoup plu, j’aime bien l’ambiance étrange, le loufoque qui surgit du quotidien. Est-ce qu’il pleut des poissons dans celui-là ?
pas de poisson, peut être un peu moins de fantastique mais toujours cette ambiance onirique :-))