Belle Mère

bellemere.jpg 1935, Eudoxie est couturière a Levallois. A 47 ans, veuve, elle décide de conjurer sa solitude en répondant à une annonce du chasseur français. Elle épouse donc Armand, un veuf presque sexagénaire qui vit avec son fils. Ce dernier âgé d’une trentaine d’année, passablement sauvage et peut être à demi fou, refuse toute communication avec l’intruse.
La citadine s’installe donc dans un pavillon presque campagnard de Meudon, se fait à son nouveau mari, à son nouveau jardin, à cette cohabitation. Cinq ans plus tard, l’exode est fatal à Armand. Eudoxie et Lucien son beau-fils se retrouvent unis en un étrange tête à tête qui durera  plus de quarante ans.

Quel délice que ce livre ! A travers les yeux d’Eudoxie, j’ai découvert un monde tout de solitude mais d’une chaleureuse humanité. J’ai accompagné ces deux personnages si différents, si solitaires, si dépendants l’un de l’autre, tout au long d’une vie qui est un vibrant plaidoyer pour la tolérance, le respect de l’autre, la tendresse qui se forge dans l’habitude et le partage. L’écriture précise et savoureuse de l’auteur est un vrai bonheur et nous restitue tout en douceur une époque révolue. Un très beau roman sur la nostalgie douce-amère de la maturité et les menus plaisirs de la vieillesse.

Merci Florinette pour ce moment de pur plaisir.

Belle mère –  Claude Pujade-Renaud – babel – 1994 

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