Julia South, de retour depuis peu dans son village natal après une séparation douloureuse, reconstruit tranquillement sa vie. Désormais propriétaire d’un café pâtisserie plutôt florissant et depuis peu tutrice d’une jeune sdf qu’elle a embauchée et qu’elle héberge. Elle allie avec brio ses responsabilités de pâtissière toujours en quête de nouvelles saveurs, de commerçante jamais en mal de commérage et ses aspirations de femme troublée par le sémillant inspecteur Baker et dans l’ensemble sa vie est on ne peut plus satisfaisante. Jusqu’à ce qu’elle reçoive une lettre outrageusement violette et parfumée et que l’invitation qu’elle recelait ne se termine en tragédie… L’occasion pour elle de faire montre encore une fois d’une sagacité dont elle n’est pas peu fière.
Cela se sait, je suis une admiratrice inconditionnelle de la grande Agatha, Christie donc… Alors quand on me vante les écrits d’une nouvelle Agatha (auteure ou personnage au reste), je suis toujours partante pour faire un essai. Hélas celui-ci n’est pas toujours transformé et malgré les éloges que j’ai lu partout, ce roman ne m’a guère convaincue (c’était déjà le cas pour Agatha Raisin, deviendrais-je grincheuse ?). Certes Julia est attachante et sympathique avec quand même quelques failles – celui que j’invite pour le thé et qui me sort un sachet de sa poche pour être sûre d’avoir un truc buvable dans sa tasse entendra parler du pays croyez-m’en ! – mais force m’est de constater que les autres personnages sont bien falots et je ne parle même pas du séduisant inspecteur Baker qui mériterait à mon sens d’être remercié séance tenante des services de police pour son effarante incompétence. Enfin incompétence c’est trop dire dans la mesure où il ne mène simplement pas l’enquête dont il est chargé. Je pinaille me direz-vous ? C’est encore possible. Nous ne sommes pas ici dans un épisode des Experts c’est entendu, mais enfin quand il s’avère que les seules photos de la scène de crime sont dans le téléphone de Julia, on peut légitimement se poser des questions non ? Reste l’ambiance plutôt sympathique mais là encore bien peu exploitée. Alors je suis peut-être ronchonneuse mais ici, on est pour moi au-delà du léger pour tomber dans l’inconsistant. Mince !
Lemonade and lies – Peridale café mystery tome 2 – Agatha Frost – Independently published – 2017 – non traduit
L’avis beaucoup plus enthousiaste de Lou
PS : Il existe cela dit 13 opus des Peridale café mystery (le 13e est en pré vente mais il ne saurait tarder) – 13 tomes en 2 ans ! – et ils rencontrent un certain succès
PPS : et puis c’est une bonne occasion de lire en anglais, la langue ne présentant aucune difficulté.
peut-etre que tu en voulais plus cela arrive…pas le bon moment….en fin de compte…;)
C’est encore possible 🙂
Je trouve qu’on estun peu trop abreuvé de tous ces endroits bourres de bons sentiments, les librairies, confiseries, les salons de thé, les merceries, brocantes et autres.
Je crois que quand on en a lu un, on les a tous lus…
Et comme toi, je trouve Agatha Raisin bien pâlichonne.
Ah je ne serais pas seule alors 🙂
Je trouve ça bien de devenir grincheux avec le temps par rapport à ses lectures, c’est signe que l’on se bonifie, non ?^^
Tu crois ? tu me rassures 🙂
Ca reste au moins une bonne occasion de lire en anglais….
Voilà, voyons le bon côté des choses 🙂