Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise
Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises
Guillaume Appolinaire (1880-1918) Alcools
toujours aussi gai, Guillaume…
(et mon poète préféré)
Ah ben oui Guillaume reste Guillaume et puis c’est l’automne 🙂
J’ai d’énormes lacunes en poésie, ça me désole.. mais je n’ai pas le temps.
Le Papou
c’est beau Guillaume 🙂