Eleanor Oliphant va très bien

A trente ans, Eleanor Oliphant est comptable dans l’entreprise même qui l’a embauchée à la fin de ses études. Ses semaines sont parfaitement ordonnées, repas, trajet, travail – toujours seule, toujours efficace. Le mercredi elle parle à sa mère, toujours à la même heure ; le week end elle passe le temps en compagnie de deux bouteilles de vodka. En neuf ans, elle n’a pris que trois jours de congé – pour raisons techniques – et il lui semble bien que tout devrait continuer ainsi. Mais un soir, pendant un concert ou elle s’est rendue par devoir, la compagnie de ses semblables lui étant toujours aussi incompréhensible que peu satisfaisante – elle a, à sa considérable surprise, un véritable coup de cœur et décide de changer : de vêtements, de coiffure, de vie en somme. Et ce n’est pas si simple car Eleanor n’est pas tout à fait celle qu’elle parait…

Mais quel merveilleux roman ! On s’attache immédiatement à ce personnage atypique qui apparait tout d’abord simplement asociale, autiste sans doute, barje selon ses collègues, puis révèle des profondeurs insoupçonnées et une terrible capacité à s’émerveiller – ou disons à s’émouvoir. On la suit dans ses réflexions – toujours surprenantes, passant de bons jours en mauvais jours puis en jours meilleurs. Découvrant l’amitié, allant de découvertes en découvertes et réservant aux lecteurs de considérables surprises. A la fois plein d’humour et poignant, allègrement menée et incroyablement confortable, Eleanor Oliphant va très bien est une pépite impossible à lâcher. Surprenant !

Eleanor Oliphant va très bien – Gail Honeyman – 2017 – traduit de l’anglais (écosse) par Aline Azoulay-Pacvon – Fleuve noir édition – 2017

Le billet de Cuné qui m’a donné envie

Cette histoire se déroulant à Glasgow où l’auteure réside, je n’aurais garde d’intégrer cette lecture au mois anglais (même si cette histoire pourrait aisément se passer dans n’importe quel endroit du Royaume uni). Mais comme je tiens à marquer le coup en quelques sortes, je recycle pour vous un vieux logo de ma très ébouriffante cousine Cryssilda qui anime, en ce moment, avec Lou, le mois anglais.

Ce contenu a été publié dans Non classé, roman britanique. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

20 réponses à Eleanor Oliphant va très bien

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *