La ballade de l’impossible

balladeimpossible.jpg A 17 ans le narrateur, Watanabe, a perdu son meilleur ami, Kizuki. Ce dernier s’est suicidé  une nuit  sans mot d’adieu. ils avaient passés la soirée ensemble. Un an plus tard, Watanabe, étudiant à Tokyo, retrouve Naoko, la petite amie de Kizuki. Après la mort de leur ami, tous deux se sont coupés du monde. En faisant tout pour conquérir et peut être sauver Naoko, Watanabe va peu à peu reprendre pied dans la réalité.

Les romans de Murakami, du moins ceux que j’ai lus, sont étrangement construits et celui-ci ne fait pas exception. Tout d’abord je m’y suis un peu ennuyée, le récit s’attarde sur toutes sortes de détails, les vêtements des personnages décrits avec minutie, leur routine quotidienne, les longueurs s’entortillent et puis soudain sans que je sache comment, j’étais accrochée… Prisonnière de l’histoire, de la poésie du texte et de l’étrange esprit du narrateur luttant pour démonter les carapaces superposées qui l’isolent des autres.

Sans ressentir le même coup de coeur que pour Kafka sur le rivage, je me suis laissée séduire par ce roman à mi-chemin entre une éducation sentimentale et un parcours initiatique : une oeuvre atypique et attachante.

La ballade de l’impossible – Murakami Haruki – 1987 – Belfond 2007 traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle

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