Tout commença par un dimanche assez tranquille et une vieille dame un peu timbrée parlant des anges qui venaient faire des travaux chez elle en échange de quelques morceaux de poulet rôti et d’une douche de temps à autres. De jeunes sans-abri en héros de l’ouest légendaire relevé des morts, le shérif du comté le moins peuplé de l’état le moins peuplé des Etats-Unis ne pouvait certes pas deviner que cela l’amènerait à affronter des adversaires redoutables dissimulés autant sous la parole divine que derrière des armes lourdes…
C’est toujours un plaisir de retrouver Walt Longmire, son meilleur ami Henry Ours debout et sa volcanique adjointe Vicky. Cette fois l’intrigue m’a paru quelques peu embrouillée, sans doute ne suis-je pas assez familière des affaires pétrolifères ; cela dit j’avais deviné ce que tramait les méchants, je dois avoir mauvais fond. Pour autant j’ai comme d’habitude apprécié l’atmosphère et le cadre du récit, tellement ouest profond, tout comme la touche historique et la bizarrerie inhérente à l’esprit Longmire. Comme j’aime moins l’action échevelée que la plupart des lecteurs, je continue a trouver certains faits d’arme un peu surjoués mais nonobstant j’ai passé un très bon moment dans le comté d’Absaroka. Western !
La dent du serpent – Craig Johnson 2013 – traduit de l’américain par Sofia Aslanidès – Gallmeister 2017
Dans les épisodes précédents (je n’ai évidemment pas tout chroniqué mais j’ai tout lu) :
Little bird
Le camp des mort
L’indien blanc
steamboat


10 réponses à La dent du serpent