Ombre et soleil en façade…

Place Saint-Etienne, Toulouse, mai 2011

Place Saint-Etienne, Toulouse, mai 2011

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38 réponses à Ombre et soleil en façade…

  1. Ankya dit :

    Je me disais bien, avant de lire la légende, que je connaissais le coin 🙂

    Très jolie photo ! Elle annonce une belle journée ensoleillée 🙂

  2. lou dit :

     

    Je connais, moi aussi, le coin.

    Il en sera question ce mercredi dans Lib.

    Seulement, Yueyin, tu vois un peu haut. En tout cas, chapeau pour la trouvaille – en toute innocence, bien entendu.

     

  3. lou dit :

     

    Comment fait-on pour accéder à “En Passant” sur Blog-It.

    Je me suis inscrit (ce que tu ne me fais pas faire !), connecté (pas évident) et là, je ne sais pas comment lire les notes de Yueyin.

     

    • yueyin dit :

      Ah Lou, je te fais faire des bêtises, je n’utilise Blog it que pour publier des en passant sur mon blog, je ne sais pas me servir de blog it pour publier des notes, chaque fois que j’essaie, ça bloque pour je ne sais quelle raison (probablemetn suis-je une quiche !) Je viens d’essayer de mettre une vidéo en ton honneur (musique sublime) mais je n’y arrive pas, c’est enervant !!!

  4. lou dit :

     

    Mais alors, où sont tes billets “en passant” sur ton blog ?

     

  5. lou dit :

     

    Donne-moi le lien direct de la vidéo. Si la musique est bonne…

     

  6. lou dit :

     

    Des billets pas encore écrits.

    Avec mon thérondelle programmé pour ce mercredi et consacré à Domino, à Georges et au concombre létal, j’aurai peut-être un peu d’avance.

    Musique superbe pour la vidéo.

    Comme il est dit, James Bowman est bien un contre-ténor ou falsettiste et non un haute-contre.

    [chercher dans Wiki ou bien à la source, chez David Le Marrec]

    Et n’oublions pas Teresa Berganza.

    Le texte est un de mes préférés – ce serait un peu long à expliquer.

     

    • yueyin dit :

      LE stabat mater de vivaldi est une de mes oeuvres favorites (pas que je sois calée en musique, j’ai commencé à écouter toute seule et de temps à autres je tombe amoureuse d’un morceau 🙂 Je pensais que James Bowman était un haute contre, les explications de David le Marrec sont très intéressantes… Pour l’instant, chaque fois que j’ai écouté ce stabat mater chanté par une femme, cela m’a moins plu je ne sais pas pourquoi.

      Le texte c’est cum dederit… pourquoi ton préféré ?

  7. Joelle dit :

    Jolie photo 🙂 Ça fait très estival !

  8. anjelica dit :

    Très jolie cette facade. Souvent on oublie de bien regarder sa propre ville !

  9. Marie dit :

    Jolie photo ! Ca me donne des envies de soleil et de lézarder…  😉

     

  10. Marie dit :

    L’été est peut-être proche, mais vu le week-end pluvieux et froid qui se profile, il paraît encore bien lointain !!!

     

  11. lou dit :

     

    Nisi Dominus, pourquoi ton préféré ?

    Je vais essayer d’être bref (ce que tu ne me fais pas faire, une fois de plus !).

     
    Si Yahvé ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs (Ps. 127, 1, Bible de Jérusalem).

     
    Ce court psaume (de Salomon) est une méditation sur la création, le temps, l’éternité.
    L’éternité n’est pas dans notre temps, la création ne s’est pas faite selon notre temps (de nos jours, on travaille même le dimanche, c’est dire). Le créé ne peut être que de chaque instant (nous n’avons pas d’autre mot). Même les bourdes de clavier que je laisse sont l’oeuvre impermanente du Seigneur (aussi, il pourrait se relire, non ?).

     
    Plus simplement, quand je plante un arbre, il ne prend pas ses racines nisi Dominus. Fukushima et le concombre masqué n’y changeront rien. Ce texte est très fort.

     

  12. lou dit :

     

    Il suffit de demander.

    Psaume 127
    Cantique des montées. De Salomon.
    Si Yahvé ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs ; si Yahvé ne garde la ville, en vain la garde veille. Vanité de vous lever matin, de retarder votre coucher, mangeant le pain des douleurs, quand Lui comble son bien-aimé qui dort. C’est l’héritage de Yahvé que des fils, récompense, que le fruit des entrailles ;  comme flèches en la main du héros, ainsi les fils de la jeunesse. Heureux l’homme, celui-là qui en a rempli son carquois ; point de honte pour eux, quand ils débattent à la porte, avec leurs ennemis.

     

    J’ai d’autres traductions que celle de la Bible de Jérusalem, mais je ne les ai pas en tête ou je ne suis pas sûr.

     

  13. lou dit :

     

    Rien que pour toi, et tes lecteurs, une autre traduction. Il fut une époque où je l’aurais transcrite par coeur. Je suis allé la relire. Tu ne la trouveras pas dans le commerce.

     

    Si le Seigneur ne bâtit la maison,
    en vain peinent les bâtisseurs.

     

    Si le Seigneur ne garde la ville,
    en vain veillent les gardes.

     

    En vain prévenez-vous le jour et retardez-vous le repos,
    mangeant le pain de la souffrance ;

     

    Car Dieu donne à ceux qu’il aime,
    en plein sommeil.

     

    Voici l’héritage du Seigneur : des fils,
    sa récompense : le fruit du sein.

     

    Des flèches aux mains d’un héros,
    tels sont les fils de la jeunesse.

     

    Heureux l’homme qui de ces flèches
    a garni son carquois !

     

    Il n’aura pas le dessous, quand il devra plaider
    contre des adversaires au tribunal.

    Le Psautier d’En-Calcat

     

    Maintenant, si tu veux le texte en grec ou en hébreu, je dois avoir des provisions.

    Pour ce qui est de la signification, j’ai écrit quelques lignes plus haut, mais je ne suis pas théologien.

    Je connais seulement les trois choses que Dieu lui-même ne peut pas connaître. C’est un bénédictin (d’En-Calcat) qui me l’a enseigné.

     

    Ciel, dit-elle, je veux savoir !
    Patience.

     

  14. lou dit :

     

    Bon ! Puisque tu le demandes avec autant d’insistance muette, voici les trois choses que Dieu lui-même ne peut pas connaître.

     
    1/ Ce que va dire un franciscain qui monte en chaire pour prêcher. Les franciscains parlent du coeur avec une spontanéité tellement immédiate que Dieu en est surpris.
    2/ Ce que vient de dire un dominicain qui descend de chaire après avoir prêché. Les dominicains ont un discours tellement compliqué que Dieu ne peut le déchiffrer.
    3/ Ce que pense un jésuite en train de prêcher en chaire.

     
    Rappelons qu’il s’agit là de la leçon d’un bénédictin.

     
    Les moines ont un humour, gentil, que ne soupçonnent pas ceux qui ne les ont pas rencontrés (je conseille tout de même Sainte-Marie-du-désert et En-Calcat – ailleurs, chez les dominicaines, à Prouilhe, par exemple, c’est très bien ; chez les Frères de Bethléem, dans le massif de la Chartreuse, ce sont des fous : je serai peut-être voué aux flammes de l’enfer pour cette mauvaise parole, je relate seulement mon expérience).

     
    A En-Calcat (bénédictins : les hommes partagent la vie des moines) et à Sainte-Marie-du-désert (cisterciens : les hôtes sont reçus à part, mais on rencontre les moines comme on veut), j’ai fait plusieurs séjours de deux semaines (c’est rarement autorisé au-delà de 4 à 5 jours). Chez les Bethléem, je n’ai pas tenu 24 heures. Je n’ai aucun goût pour la mortification.

     
    Une autre vacherie sur les jésuites (elle est connue).
    On demande à un jésuite :
    _ est-il vrai que les jésuites répondent toujours à une question par une autre question ?
    _ qui vous a dit cela ?

     
    Pour toi, Yueyin, et pour tes lecteurs, ce qu’il faut savoir, c’est que les moines vivent dans la joie. Ils font voeu de pauvreté : cela veut dire qu’ils ne possèdent rien personnellement et non pas qu’ils sont dans la misère. Ils vivent comme tout le monde, mieux que les misérables de notre temps. Ils ont leurs querelles, comme tout le monde.
    Un jour, à En-Calcat, deux cuisiniers se sont disputés. L’un des deux a frappé l’autre d’un coup de poêle. Une journée de jeûne, à plat ventre au fond de l’abbatiale. Ce n’était pas le coup, personne n’était blessé. Mais on ne joue pas avec les ustensiles de cuisine qui sont à tous et qui coûtent cher. Le pauvre !

     

    • yueyin dit :

      Je suis morte de rire Lou j’adore… Je ne pense pas plus de mal des moines qu’ils n’en pensent eux même donc, je suis rassurée… sais-tu que j’ai souvent pensé à faire une retraite, moi l’athée de service, nous avons visité il y a quelques années un couvent de dominicaine à Fangeau (haut lieu du monachisme selon Dominique) qui recevait des hôtes et c’était un lieu magique de nature et de sérénité (en plus d’être beau et historique) 🙂

  15. lou dit :

     

    Je suis morte de rire Lou j’adore…
    J’espère bien, c’était l’intention et tous ces lieux ne sont pas bien loin de chez toi, semble-t-il.

    Un couvent de dominicaines à Fanjeaux, c’est Prouilhe.
    Une petite attention : de l’autre côté du carrefour, il y a eu, il y a peut-être encore, un couvent-école de dominicaines intégristes. Je ne les ai jamais connues, elles sont sûrement très bien mais dans une certaine différence.

    Un petit ennui à Prouilhe, chez les dominicaines qui travaillent (je les ai vu passer la nuit à moissonner sur des machines, et elles étaient à Laudes, en tenue de religieuse), c’est que les hôtes (hommes, femmes, couples, enfants) sont hébergés à part et aux repas, ça cause.

    Allez ! une autre d’En-Calcat.

    Un frère, chargé de l’entraînement du club de rugby féminin de Dourgne (la commune à laquelle est liée l’abbaye) assurait l’accueil à la porterie. Une bonne soeur, l’air sévère, se présente avec trois novices – charmantes et souriantes.
    _ Madame la Révérende ? Ou bien est-ce qu’on dit Ma Révérende Mère ?
    _ Ma Mère, seulement.
    _ Ma Mère, vous savez ce que j’ai là-dessous (sous sa robe de moine) ?
    _ …
    _ Vous voulez voir ?
    _ …
    Il a ouvert d’un seul geste sa bure et dessous… il portait le T-shirt du club.
    Il m’a semblé que la Révérende ne goûtait pas l’humour bénédictin. Les novices étaient pliées de rire.

    • yueyin dit :

      bon je note, pour une retraite préférer En-Calcat :-)))) Ils ont l’air sympathiques ! Même les femmes peuvent parler aux moines ?

      Fangeau est le seul couvent dans lequel je suis vraiment entré à cause du lieu qui se visite si on demande poliment. Les soeurs étaient gentilles, elles venaient toutes de loin semble-t-il, les Indes ou des Philippines pour le moins… fangeau est un bel endroit 😉

       

  16. lou dit :

     

    Bien sûr, les femmes peuvent parler aux moines (comment imagines-tu l’entraînement d’un club de rugby féminin ?). Seulement, elles ne sont pas hébergées dans la clôture.

    En fait, à En-Calcat, il n’y a pas de clôture, sinon virtuelle. Pour un séjour en couple ou en famille, il y a une maison tout près et on est reçu par le frère (ou père) hôtelier. Ensuite, quand on est gentil, on peut rencontrer un moine, l’hôtelier par exemple, à l’extérieur du cloître. On peut dire qu’on est athée. Ils en ont vu d’autres. Il y a eu un moine qui a perdu sa foi pendant plus de vingt ans. Seul le père abbé était au courant. Pendant ce temps, le moine a encouragé la vocation de nombreux novices. Il ne croyait plus au ciel mais ce n’était pas une raison pour désespérer les autres.

    Ce que je te dis sur la libre parole à En-Calcat ne vaut pas pour tous les monastères.

    Sainte-Marie-du-désert est très bien aussi.

    Frère Robert (quel peut être son âge ?) est probablement toujours là.

    Il y a aussi un humour cistercien. De Robert, je tiens quelques provisions.

    Pour finir, provisoirement, on trouve à En-Calcat une des plus grandes librairies de France. Les vitraux qui ornent la librairie sont de Denis. Je lui dois beaucoup. Il est mort assez jeune d’un cancer au cerveau. Cherchez la cause.

     

    • yueyin dit :

      euh oui effectivement, je dis des bêtises….

      une des plus grandes librairie de france avec vitraux, tu dis ça pour me pousser à la retraite hein :-))))) autant parler d’une boutique de bonbons à mes choux !

  17. pyrausta dit :

    tu fais de tres jolies photos!! pas si facile que ça à prendre!! il faut savoir manier l’appareil

  18. lou dit :

     

    Bon appétit ! Tu as une solide carte bancaire ?

    N’oublions pas les vitraux ni les tapisseries de Dom Robert. C’est celui qui était toujours bronzé. Il passait ses journées dans la nature à faire des croquis. On ne le voyait qu’à l’office du soir. Des fois au dîner, quand il était rentré. Il emportait son panier avec ses crayons et ses couleurs. La liberté.

     

    • yueyin dit :

      Grand tolkien, évidemment les genres représentés sont spécifiques mais je ne doute pas un instant que je trouverais de quoi satisfaire ma boulimie ès livres :-))))

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