Second roman par ordre d’écriture sinon par ordre chronologique des aventure du Juge Ti, le mystère du labyrinthe reprend plusieurs aspects caractéristiques des romans chinois dont s’inspira l’auteur en particulier dans les débuts de la série.
Il s’ouvre sur l’arrivée du juge et de sa famille dans un nouveau poste, plus excentré que les précédents dirons-nous, en l’agrémentant d’un joli complot politique magistralement résolu (c’est le bien le moins) par notre juge. Ce dernier doit ensuite faire face à trois affaires distinctes, dont chacune est à mon sens un petit bijou. Un meurtre en chambre scellée, un enlèvement insoluble et une sombre histoire de testament disparu mettent autant en valeur la perspicacité du juge que l’atmosphère ambigüe de cette ville frontalière peuplée en bonne partie de Ouigours et d’entrevoir les relations complexes tissées entre l’empire du milieu et ces peuples nomades du nord et de l’ouest qui finiront un jour par le conquérir avant d’y être absorbés.
Les lieutenants du juge n’ont peut-être pas encore la profondeur psychologique qu’ils atteindront par la suite mais on en apprend un peu plus sur le passé militaire de Tsiao Tai (mon personnage fétiche au cas où je ne vous l’aurais pas encore dit) et même sur Ma jong, dont l’avenir ‘conjugal” se dessine nettement. L’élément militaire plane d’ailleurs sur tout cet opus où notre juge se trouve, presque au débotté, en position de défendre manu militari les frontières de l’empire.
Comme dans d’autres épisodes des “débuts”, Van Gulik campe ici un personnage du temps plutôt réaliste, épris de justice et d’équité certes, mais aussi pour le moins conservateur et intolérant, en matière d’art et de barbares notament, et n’hésitant pas à user de moyens que notre éthique moderne réprouve, tel les châtiments corporels voire la torture. Ces “défauts”, qui n’en étaient pas à l’époque, ajoutent une touche d’humanité à ce formidable personnage et donne plus de vraisemblance au tableau vivant et coloré qui s’anime sous nos yeux. Ceci ajouté à une galerie de personnages comme toujours fort bien troussés et à des intrigues subtilement retorses, nous donne tout bonnement un must !
Il s’ouvre sur l’arrivée du juge et de sa famille dans un nouveau poste, plus excentré que les précédents dirons-nous, en l’agrémentant d’un joli complot politique magistralement résolu (c’est le bien le moins) par notre juge. Ce dernier doit ensuite faire face à trois affaires distinctes, dont chacune est à mon sens un petit bijou. Un meurtre en chambre scellée, un enlèvement insoluble et une sombre histoire de testament disparu mettent autant en valeur la perspicacité du juge que l’atmosphère ambigüe de cette ville frontalière peuplée en bonne partie de Ouigours et d’entrevoir les relations complexes tissées entre l’empire du milieu et ces peuples nomades du nord et de l’ouest qui finiront un jour par le conquérir avant d’y être absorbés.
Les lieutenants du juge n’ont peut-être pas encore la profondeur psychologique qu’ils atteindront par la suite mais on en apprend un peu plus sur le passé militaire de Tsiao Tai (mon personnage fétiche au cas où je ne vous l’aurais pas encore dit) et même sur Ma jong, dont l’avenir ‘conjugal” se dessine nettement. L’élément militaire plane d’ailleurs sur tout cet opus où notre juge se trouve, presque au débotté, en position de défendre manu militari les frontières de l’empire.
Comme dans d’autres épisodes des “débuts”, Van Gulik campe ici un personnage du temps plutôt réaliste, épris de justice et d’équité certes, mais aussi pour le moins conservateur et intolérant, en matière d’art et de barbares notament, et n’hésitant pas à user de moyens que notre éthique moderne réprouve, tel les châtiments corporels voire la torture. Ces “défauts”, qui n’en étaient pas à l’époque, ajoutent une touche d’humanité à ce formidable personnage et donne plus de vraisemblance au tableau vivant et coloré qui s’anime sous nos yeux. Ceci ajouté à une galerie de personnages comme toujours fort bien troussés et à des intrigues subtilement retorses, nous donne tout bonnement un must !
L’avis de mon toujours très apprécié et très estimé frère-né-après-moi, Thom
Le mystère du labyrinthe – Robert Van Gulik – 1950 – 10/18
Dans les épisodes précédents
Les enquêtes du juge Ti
Trafic d’or sous les Tangs
Le paravent de laque
Meurtre sur un bateau de fleurs
Le monastère hanté
Squelette sous cloche
Le pavillon rouge
La perle de l’empereur
Le collier de la princesse
Assassins et poètes
Allons allons. La torture est un peu passée de mode depuis quelques mois, mais elle encore de beaux jours devant elle 🙂
zut alors surement pas, je refuse de penser ça… et d’ailleurs si le juge ti était de notre époque il penserait comme moi que ceux qui justifient ce genre de chose (ce qui n’est pas ton cas brother I know) sont des larves rampantes qu’on devrait bombarder d’excréments na !
oui, c’est comme la peine de mort. nul doute qu’il y aura un revival ! 😉
mais NON !!!! absolutly not !!!!!! vous êtes bizarres aujourd’hui les gars, déprimés ? grognons ? pessimistes en tout cas !
Et je ne parle pas des châtiments corporels qui conservent malgré tout un franc succès dans certains hauts lieux de l’underground…
euhhh tu parles de quoi exactement thom 😀 ?
Coucou miss 🙂 je t’ai taguée sur mon blog 😉 bon weekend !
okayyyy je vais voir ça 🙂
Ah, on sent la passionnée dans ce superbe billet ! Je sens que les commentaires vont s’envoler ! Bon dimanche
je suis découverte ! arg ! pourtant j’essaie de calmer mes envolées dans mes billets… merci pour le comm :-)))
et voilà le 7ème com!! Youhouuuuu c’est carrément la fête là!!
yesssss ! vous êtes les meilleures les filles 🙂
pas du tout déprimé, au contraire c’était un jeu de mot euh… christique… Mauvais j’en ai bien peur, puisque personne ne l’a saisi….
sorry, je m’emballe, je m’emballe
Tiens, le juge Ti par ici, comme c’est bizarre, rendons-lui hommage comme il se doit
N’est-il pas ? et ton dessin est tout mignon et de circonstance 🙂
je t’avais bien dit que tu aurais droit à un GIF
ouiiii et je n’ai pas été déçue 😉
Euh… oui, le Juge Ti est civilisé, à quelques coups de fouets et travaux forcés près. Mais c’est vrai qu’à côté des magistrat chinois d’aujourd’hui il doit sans aucun doute être trop coulant…
Vu sous cet angle effectivement… et pas que les chinois d’ailleurs *soupir* :-))))
Voilà une série policière qu’il me plairait de découvrir, ça me changera un peu de l’Angleterre et des USA.
Qu’est ce que le Golden Challenge ?
aaahhh le golden chalenge c’est une entreprise de longue haleine (et bien avancée)… tout relire dans l’ordre 😉
C’est un challenge en or, puisqu’il réunit la fine-fleur des jugetimaniaques pour relire toute la série dans l’ordre chronologique 😉
et la fine fleur c’est NOUS, soit toi et moi seul dans l’indifférence quasi général 😀 (sauf xavier qui nous est fidèle) 😉
Merci pour le renseignement 🙂
hihi… le golden challenge c’est top 😉
Ohlala! Un billet sur le juge Ti! Je ne m’y attendais pas du tout ()
Longue vie au juge Ti, un chinois civilisé comme on n’en fait plus.
(commentaire se voulant polémique pour tentative de lancement d’un débat)
(tentative j’ai dit)
hihi surptise par ce billet hein… tu ne savais rien d’un challenge quelquonque… bah c’est quand même bien aimable d’avir laisser un ti comm 😉
et oui le juge est un homme d’exception et fort civilisé pour son époque :-))