Trois baisers

Marie-Liesse vient de passer son bac avec deux ans d’avance… En attendant ses résultats, elle participe à un voyage-concert de lycéens à Berlin en compagnie de ses meilleurs amis. Il fait beau, la ville est superbe, sa correspondante charmante, tout devrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes mais Marie-Liesse a  bien du mal à laisser ses problèmes familiaux derrière elle. Deux baisers inattendus vont venir ébranler un peu plus son monde et ses certitudes. Deux et peut être même trois…

Trois baisers est un roman jeunesse, frais et prenant qui aborde avec bonheur quelques thèmes cruciaux de l’adolescence, amitiés et amour, ambigüité et changement, famille évidemment mais aussi musique et voyage.

La visite de Berlin est très habilement mise en scène, soulignant l’imbrication d’Histoire, de modernité et de contraste qui caractérise cette ville et semble faite pour fasciner de jeunes visiteurs. Le côté roman d’apprentissage se focalise sur Marie-Liesse, une adolescence intellectuellement précoce mais un peu jeune affectivement, bien campée,  crédible, qui gère la situation qui lui tombe dessus avec un mélange de réserve et d’absolu caractéristique. J’imagine que de jeunes lecteurs pourront facilement se projeter dans ses réactions, ses prises de positions voire ses revirements. De plus les problèmes abordés, certains délicats, le sont avec retenue, sans drame, de façon que chacun puisse se sentir concerné. L’écriture est fluide et agréable, les pages tournent toute seule. Une belle lecture à partir du collège.

 

Trois baisers – Maïté Bernard – 2010 – Syros

 

L’avis de Hérisson

 

PS : Un grand merci à Maïté pour m’avoir gentiment fait parvenir son livre.

PPS : Marie-Liesse était déjà l’héroïne d’un précédent roman intitulé Un cactus à Versailles, que je n’ai pas lu mais que Karine a fort apprécié.

PPPS : Fille ainée rentre justement d’un voyage scolaire à Berlin, comme ça tombe !



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Le jeudi, c’est citation

Les jeudis de Chiffonnette

 

Mais à présent tout est obscur.

La morale nous fait bailler ;

Le vice a du charme, et triomphe

Partout, même dans les romans.

La Muse britannique hante

Les songes des adolescentes

Et leur impose comme idole

Le Vampire méditatif

Melmoth, le sombre vagabond

Le Corsaire, le juif errant

Ou le mystérieux Jean Sbogar

 

Eugène Oneguine – Alexandre Pouchkine – 1830 (traduction de Jean Louis Backès)

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La chute d’Hypérion – les cantos 2

La chute d’Hypérion se situe juste dans la foulée du précédent roman – Hypérion donc merci de prendre des notes, nous plongeant directement dans l’action. Nous avions laissé six pélerins s’avançant ensemble vers les tombeaux du temps au devant du monstre qui devait prendre la vie d’au moins cinq d’entre eux mais peut être exaucer le souhait du sixième… Seulement la rencontre ne se fait pas comme ils l’attendaient, séparés, ils se perdent de vue, patientent, se retrouvent, attendent encore, tiraillés par la faim, la soif, la peur et l’inconfort, ne sachant plus s’ils souhaitent ou redoutent la venue de ce Gritche qui joue avec eux au chat et à la souris. Dans le même temps, le Retz tout entier s’embrase sous la poussée des extros, sous le regard mi-blasé, mi-acéré d’un second cybride de John Keats, promu “conseiller artistique” de la présidente de l’Hégémonie ; l’univers tel que le connaissent des milliards d’humains s’effondre ou peut être implose, remettant en cause la survie pure et simple de l’humanité.

Si la construction d’Hypérion s’inspirait des contes de Cantorbery, sa suite s’ancre clairement dans l’Apocalypse – celle de Jean j’imagine, telle que lue et digérée par tant de poètes à travers les siècles. La construction est beaucoup plus fragmentaire, explosée que celle du précédent tome, les éclats d’actions s’enchainent, courts et scintillants, mettant en scène tantôt les pélerins, tantôt quelques personnages clés du Retz et le puzzle qui se met en place est aussi complexe qu’horrifique. Trois cent pages grandioses et effroyables, ou chaque acteur, chaque geste posé apparait prisonnier d’une vaste fresque déjà prévue et verrouillée. L’ensemble est glauque, noir, effrayant et, pour moi, assez fascinant. Malheureusement dans le dernier quart du roman, l’auteur semble avoir perdu le contrôle et s’être enferré dans un salmigondi mystico-chrétien  des plus pénibles à lire, pour finir par une pirouette totalement décalée par rapport à la noiceur du récit. A vrai dire la fin ne m’a pas tant dérangée que cela, même si elle est assez loin de la puissance du premier roman, mais les cent pages précédentes furent laborieuses. Cela dit je ne jeterai pas le bébé avec l’eau du bain (C’est le cas de le dire, comme me le faisait remarquer mon bien aimé colecteur) car les premiers trois-quart m’ont enchantée, je vais donc choisir de rester sur cette impression, en espérant que la suite des Cantos – Endymion pour commencer – sera à la hauteur des meilleurs morceaux de Simmons. Apocalyptique !

 

L’avis incontournable de Thom que j’ai bien hâte de lire moi-même !

 

La chute d’Hypérion – Dan Simmons – 1990 – traduit de l’anglais par Guy Abadia – 1992 – Robert Laffont (édité en poche chez Pocket)

 


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Un jour qu’il faisait nuit

Un jour qu’il faisait nuit

 

Il s’envola au fond de la rivière.

Les pierres en bois d’ébène les fils de fer en or et la croix sans branche.

Tout rien.

Je la hais d’amour comme tout chacun.

Le mort respirait des grandes bouffées de vide.

Le compas traçait des carrés et des triangles à cinq côtés.

Après cela il descendit au grenier.

Les étoiles de midi resplendissaient.

Le chasseur revenait carnassière pleine de poissons sur la rive au milieu de la Seine.

Un ver de terre marque le centre du cercle sur la circonférence.

En silence mes yeux prononcèrent un bruyant discours.

Alors nous avancions dans une allée déserte où se pressait la foule.

Quand la marche nous eut bien reposé nous eûmes le courage de nous asseoir puis au réveil nos yeux se fermèrent et l’aube versa sur nous les réservoirs de la nuit.

 

La pluie nous sécha.

 

Robert Desnos – Langage cuit (1923)

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Le jeudi, c’est citation (32)

Comme nous le répète toujours Chiffonette,

Tournant, tournant dans la gyre toujours plus large,

Le faucon ne peut plus entendre le fauconnier.

Tout se disloque. Le centre ne peut tenir.

L’anarchie se déchaîne sur le monde

Comme une mer noircie de sang : partout

On noie les saints élans de l’innocence.

Les meilleurs ne croient plus à rien, les pires

Se gonflent de l’ardeur des passions mauvaises.

 

WB Yeats, la Seconde Venue, traduction de Yves Bonnefoy

David Simmons, La chute d’Hyperion

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River marked

 

Billet garanti 100% sans spoiler (non sans peine) !

 

Les choses paraissent s’être un peu calmées autour de Mercy et d’Adam. Les vampires se tiennent tranquilles, les fae itou, les loups ont à peu près accepté la compagne de leur alpha et Samuel s’est trouvé une raison de vivre… Bref le moment semble idéal pour nos tourtereaux (si du moins le terme peut convenir à un loup garou et un changeuse) de s’échapper quelques jours (en amoureux pour ainsi dire) dans un parc naturel tout ce qu’il y a de plus à leur goût. Mais quelque chose hante les eaux de la Columbia, quelque chose d’ancien et de maléfique, les disparitions se multiplient et il semble bien que nos deux héros n’aient pas atterri là totalement par hasard.

Voici enfin le tome que j’attendais ! Entendons nous, aucun des précédents de m’a déçue, nous parlons d’une de mes séries préférées. Mais bien que le monde de Patricia Briggs soit admirablement décrit et conçu et que nous ayons beaucoup appris sur les différentes créatures qui le peuplent, Mercy elle-même, Celle-qui-se-change-en-coyote, ses origines et ses semblables nous restaient presque totalement inconnus. Et bien sachez-le, j’en sais maintenant beaucoup, mais alors beaucoup, plus. Tolkien sait que j’avais fait de multiples hypothèses, pas vraiment fausses  d’ailleurs mais disons largement en dessous de la vérité. L’auteure a frappé fort et le résultat est non seulement assez différent des précédents opus mais ma foi plutôt décoiffant. Comme toujours, j’ai beaucoup apprécié la personnalité de Mercy malgré sa réticence à en découvrir plus sur elle-même, chose qui me surprend toujours. Adam lui n’en finit pas d’être séduisant et nous faisons la connaissance de quelques personnages hautement fascinants (c’est peu de le dire). Décidément j’aime cette série. Fantastique !

 

River Marked – Patricia Briggs – 2011 – Orbit

 

PS :  Je voudrais en dire tellement plus, c’est trop dur de ne pas spoiler…

PPS : On revoit Stefan aussi… un peu !

PPPS : Les illustrateurs n’ont toujours rien compris pour le tatouage de Mercy, c’est gravissime !

 

Dans les épisodes précédents

L’appel de la lune
Les liens du sang – Le baiser de fer
Bone crossed   la croix d’ossement
  Silver torn (le grimoire d’argent) je n’ai pas retrouvé de billet c’est étrange !

 

PPPPS : (j’allais oublier) Challenge lire en VO – 5

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Sire Gauvain et le chevalier vert

Sire Gauvain et le chevalier vert, comme son nom l’indique, fait partie de la vaste matière de Bretagne ou du cycle arthurien comme il vous plaira de l’appeler. C’est un poème en vers allitératifs, comme beowulf mais en moyen-anglais, datant de la fin du XIVe siècle. Voyez comme c’est beau et déjà bien plus compréhensible que le dit-Beowulf :

SIÞEN þe sege and þe assaut watz sesed at Troye,

Þe borȝ brittened and brent to brondeȝ and askez,

Þe tulk þat þe trammes of tresoun þer wroȝt

Watz tried for his tricherie, þe trewest on erthe:

Évidemment tout est relatif et d’ailleurs je l’ai lu en français.  Mais revenons en à l’histoire, un jour de l’an neuf où Arthur et ses braves chevaliers baffraient gentiment, surgit un chevalier immense tout de vert revêtu jusqu’à sa barbe et le poil de son cheval. Le visiteur lança au roi un défi, relevé par le très brave Gauvain, il s’agissait de lui porter un seul coup sans qu’il esquisse le moindre geste de défense et de gagner ainsi l’énorme hache chamarrée de vert qu’il tenait en main. En échange, Gauvain s’engageait à le retrouver où qu’il soit un an jour pour jour plus tard pour se soumettre à la même épreuve. Gauvain trancha d’un unique coup la tête du vert provocateur, mais celui-ci n’en parut pas prendre ombrage, la ramassa, la cala sous son bras et repartit d’où il était venu, non sans avoir rappelé sa promesse à son vainqueur du jour. A la Toussaint suivante, Gauvain fit ses adieux et s’harnacha de rouge et d’or pour entamer la quête qui devait le conduire à un sort qu’il imaginait funeste…

Et oui c’est le genre de l’époque, une quête impossible, un courageux chevalier qui ne sait dans quoi il s’engage, des cavaliers qui partent muser à cheval (pauvres bêtes) en armures complètes, de lourdes parures étincelantes de pierreries diverses (mais assorties, vertes pour le chevalier mystérieux, rouges pour Gauvain), des épreuves, des tentations… Tout y est et fort bien mené, j’y ai bien entendu le conte que l’on peu réciter au coin du feu sans jamais lasser son auditoire, mais il y a plus, car ce récit est d’une richesse symbolique extraordinaire. Je ne dirais pas que j’ai compris toute les références loin de là mais cela n’a fait que m’encourager à m’interroger à l’infini (avec Isil, ma très estimée colectrice, nous ne nous en sommes pas privés vous pouvez m’en croire, ça a bavassé sec si j’ose dire). Une fois admis que certains motifs sont empruntés aux traditions celtes, irlandaises et galloises, d’autres aux récits de Geoffroi de Monmouth et de Chrétien de Troyes, antérieurs de deux siècles, le tout fusionnant harmonieusement grâce aux talents du poète, il reste énormément de questions. Au hasard pourquoi les  les armes de Gauvain représentent-elles un pentangle (un pentacle si vous préférez) ? L’auteur prend la peine de décrire précisément ce qu’il présente comme un symbole de perfection mais c’est un peu court… Pourquoi cette opposition fortement marquée et soulignée entre le rouge et or de Gauvain et le vert et or du chevalier mystère ? J’ai bien sûr quelques théories sur la question, le rouge et or, en plus de Gauvain, est souvent associé à Arthur (trois couronnes d’or sur fond de gueule) et toujours à aux Plantagenêt (de gueule aux léopards d’or) ! De là à y voir un maillon de la chaine forgée depuis Henri II (Plantagenêt suivez un peu) pour relier la dynastie normande au légendaire Arthur, il n’y a qu’un pas. D’autant que le poème se termine par un “honni soit qui mal y pense” tonitruant (quoique peut être tardif) alors même que les chevaliers de la table ronde décident de tous porter, en souvenir des épreuves de Gauvain, la même écharpe verte. Quelques décennies après la fondation de l’ordre de la jarretière par Edouard III, cela prête à penser. Je pourrais aussi vous livrer quelques unes des réflexions qu’ont suscitées chez moi les scènes de séduction entremêlées de scènes de chasse mais je risquerais de m’étaler indéfiniment. Disons juste que c’est un poème épique, magnifique, d’une richesse incroyable, une des premières oeuvres littéraires en langue anglaise, mettant en scène un des plus célèbres chevaliers de Camelot*, qu’il existe une traduction en anglais moderne de JRR Tolkien (oui il fallait que ce fut dit) et qu’en un mot comme en cent, j’ai terriblement aimé. Mythique !

Sire Gauvain et le chevalier vert – (sir Gawain and the green Knight) – Anonyme – XIVe siècle – traduction française de Juliette Dor – 10/18 bibliothèque médiévale – 1993

trace de tolkien* et chevalier chouchou de dame Isil ainsi qu’elle nous l’a récemment avoué hors micro…

L’avis d’Isil mon inestimable copassionnée en arbres et lectures étranges que je remercie  encore pour ce très beau cadeau.

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L’ode à Coco

Coco ! Perroquet vert de concierge podagre,

Sur un ventre juché, ses fielleux monologues

Excitant aux abois la colère du dogue

Fait surgir au galop de zèbres et d’onagres.

 

Cauchemar, son bec noir plongera dans un crâne

Et deux grains de soleil sous l’écorce paupière

Saigneront dans la nuit sur un édredon blanc.

 

L’amour d’une bigote a perverti ton cœur ;

Jadis gonflant col ainsi qu’un tourtereau

Coco ! Tu modulais au ciel de l’équateur

De sonores clameurs qui charmaient les perruches.

Vint le marin sifflant la polka périmée,

Vint la bigote obscène et son bonnet à ruches,

Puis le perchoir de bois dans la cage dorée :

Les refrains tropicaux désertent ta gorge.

 

Rastaquouère paré de criardes couleurs

O général d’empire, ô métèque épatant

Tu simules pour moi, grotesque voyageur,

Un aigle de lutrin perché sur un sextant.

 

(…)

 

Coco ! Cri avorté d’un coq paralytique,

Les poules en ont ri, volatiles tribades,

Des canards ont chanté qui sont crus des cygnes

Qui donc n’a pas voulu les noyer dans la rade ?

 

 Robert Desnos – Corps et biens1930

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Le jeudi, c’est citation (31)

Grâce à chiffonette, le jeudi ce n’est pas que raviolis…

“Je suis à vous corps et âme,

pour vous procurer du plaisir,

Je suis contrainte force m’est;

D’être votre servante, et je le serai.”

 

Sire Gauvain et le chevalier vert – Anonyme – vers 1400

 

Pour les puristes (isil et Lou principalement donc) la VO

 

Ȝe ar welcum to my cors,
Yowre awen won to wale,

Me behouez of fyne force

Your seruaunt be, and schale.’

 

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Changeless

Notre chère Alexia ex-Tarabotti, devenu lady Maccon, conseillère de la reine Victoria et accessoirement alpha d’une meute de loup-garou, pensait pouvoir couler, après son mariage, des jours raisonnablement paisibles (du moins selon ses critères). Bien entendu c’était une vue de l’esprit car entre le retour des troupes britanniques d’outremer comptant de nombreux et remuants loups garous, une étrange épidémie dans la communauté surnaturelle londonienne, le départ sans explication de son mari pour l’Écosse et les projets de mariage de sa chère amie Ivy, la nouvelle lady a du pain sur la planche.

Nous avions laissé Alexia à sa nuit de noce dans Soulless, la voici quelques mois plus tard confortablement installée dans son nouvel état, maîtrisant avec son efficacité coutumière  (et sa fidèle ombrelle) autant la tenue du château de Woosley que les humeurs de son bouillant époux ou les roueries des autres conseillers spéciaux de sa majesté Victoria. Autant vous dire que j’ai plus qu’apprécié les nouvelles aventures de la cousine surnaturelle d’Amélia Peabody. Cet opus nous permet d’en apprendre un peu plus sur le passé de lord Maccon et les loups garous en général, sur les voyages en dirigeable et les méthodes de communications modernes de ce siècle en plein changement (le XIXe). Il nous permet également de faire connaissance avec de nouveaux personnages des plus passionnants, dont une modiste française, scientifique, inventrice et lesbienne, véritable Q je ne dirais pas en jupon, la dame se piquant de s’habiller en gentleman, mais pour le moins féminine. D’autres, déjà entre aperçus dans le tome précédent, prennent une nouvelle dimension… L’intrigue est allègrement menée quoique assez prévisible, très victorienne par ses rebondissements égyptiens et très écossaise par son cadre. Vraiment que demander de plus d’autant que l’humour omniprésent est toujours aussi percutant – à mourir de rire étant le qualificatif qui me vient spontanément à l’esprit. Une série qui tient ses promesses donc et la situation dramatique (à mon goût) dans laquelle nous laissons Alexia à la fin de cet épisode, laisse présager de savoureux développements. Excellent !

 

Soulless – Gail Carriger – 2010 – Orbit (en cours de traduction)

 

L’avis de la glamourous Fashion victim

 

PS : Le troisième opus, blameless, est dans ma pal grâce à la délicieuse et merveilleuse Chimère qui m’a également offert les deux premiers… Qu’elle en soit remerciée pour les siècles des siècles !
PPS : Le côté Steampunk de l’univers nous vaut encore quelques perles dont une ombrelle… décoiffante !

PPPS : Challenge Lu en VO : 4

 

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