Laurent Lepage est un petit garçon à l’imagination débordante, trop peut être. Pas de jour sans qu’il annonce une invasion extraterrestre, une armée d’arbres en marche où un tragique enlèvement. Aucun habitant de Three Pines ne prête plus attention à ses annonces dramatiques, alors un gros canon chevauché par une bête monstrueuse, non vraiment… Seulement Laurent disparait et certains commencent à se demander si pour une fois, Laurent n’avait pas vraiment vu quelque chose.
Le désormais ex-inspecteur-chef Gamache coule toujours une retraite paisible avec sa femme à Three Pines, ce village des Cantons de l’est qui ne se laisse découvrir que si l’on se perd. Sa famille l’y rejoint souvent et ses amis-voisins sont fidèles au poste. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais depuis une dizaine de romans, il apparait clairement que Three Pines est aussi idyllique que mortel étant donné le nombre de meurtres proprement impensable qui s’y déroulent. Notre ex-inspecteur, son ex-équipe et ses ci-devant voisins se retrouvent donc embarqués dans un nouveau mystère autour de morts inexpliquées, d’une pièce de théâtre peut-être maudite et d’un improbable et mythique canon géant qui n’aurait jamais dû exister. Lire un Louise Penny me fait l’effet d’une tasse de thé bien chaud (de chocolat, de grog, de whisky pur malt – rayez les mentions inutiles) dégusté près d’un feu de cheminée pétillant, quelque chose d’infiniment agréable et douillet. Je ne m’en lasse pas. Charmant !
La nature de la bête – Louise Penny – 2016 – Flammarion Québec
Dans la même série précédemment…
Les Aventures de l’inspecteur-chef Gamache


31 réponses à La Nature de la bête