Le motif du saule est l’avant dernière aventure de Ti jen Tsie, familièrement nommée ici-même le juge Ti ou même notre juge.
Il n’est d’ailleurs plus juge de district mais Président de la Cour métropolitaine de justice de Tch’ang ngan, la capitale de l’empire, son vieux compagnon le sergent Hong n’est plus mais ses lieutenants sont fidèles au poste, Ma Jong et Tsiao Tai comme colonels de la garde, Tao Gan comme premier secrétaire, et bien entendu, quoiqu’il ne soit plus censé mener d’enquête criminelle, il n’est pas moins perspicace ni moins curieux qu’auparavant. Une terrible épidémie de “peste” semant la mort dans la capitale, tous ceux qui en avaient les moyens, au premier rang desquels la famille royale et les dignitaires du régime, ont fui vers des terres plus salubres et c’est au Président de la Cour de justice, l’ancien juge Ti donc, qu’est échue la charge d’administrer la ville en partie désertée avec tous pouvoirs pour maintenir l’ordre en ces temps troublés. Ceci ne suffira cependant pas à détourner l’attention de notre ex-juge de quelques morts hautement suspectes, à vrai dire on peut même penser que ces meurtres arrivent quasiment juste à point pour le distraire de ses peu riantes responsabilités.
Il n’est d’ailleurs plus juge de district mais Président de la Cour métropolitaine de justice de Tch’ang ngan, la capitale de l’empire, son vieux compagnon le sergent Hong n’est plus mais ses lieutenants sont fidèles au poste, Ma Jong et Tsiao Tai comme colonels de la garde, Tao Gan comme premier secrétaire, et bien entendu, quoiqu’il ne soit plus censé mener d’enquête criminelle, il n’est pas moins perspicace ni moins curieux qu’auparavant. Une terrible épidémie de “peste” semant la mort dans la capitale, tous ceux qui en avaient les moyens, au premier rang desquels la famille royale et les dignitaires du régime, ont fui vers des terres plus salubres et c’est au Président de la Cour de justice, l’ancien juge Ti donc, qu’est échue la charge d’administrer la ville en partie désertée avec tous pouvoirs pour maintenir l’ordre en ces temps troublés. Ceci ne suffira cependant pas à détourner l’attention de notre ex-juge de quelques morts hautement suspectes, à vrai dire on peut même penser que ces meurtres arrivent quasiment juste à point pour le distraire de ses peu riantes responsabilités.
Cet opus se distingue tout d’abord par l’ambiance lourde et glauque qui pèse sur cette ville qui compte déjà les morts par centaines et vit dans la terreur du fléau, mais aussi de la famine, des pillages et autres exhactions. Le régime d’exception, les rues vides, la chaleur pesante, le manque d’air forment un tableau sinon très vivant du moins très réaliste d’une épidémie urbaine. L’histoire elle, se concentre autour du personnage de Ma Jong tout comme Meurtre à Canton, le suivant et dernier, donnera la vedette à Tsiao Tai et Tao Gan. Un peu comme si l’auteur avait voulu donner un destin aux fidèles mais imaginaires lieutenants de son personnage appelé à reprendre bientôt sa place dans l’histoire de la Chine des Tangs. Alors certes la sagacité de notre ex-juge sera le grain de sable qui fera échouer les machinations meurtrières ourdies dans l’ombre des anciennes famille de la Ville, mais cela sera aussi l’occasion pour notre brave colonel de trouver enfin le bonheur et chaussures à ses pieds, si j’ose ainsi dire.
De beaux personnages, un cadre exotique et angoissant, une intrigue finement tissée, le juge ti malgré sa barbe grisonnante reste égal lui-même !
L’avis toujours bien plus circonstancié de mon estimé frère-né-après-moi, thom
Le motif du saule – The willow pattern – Robert Van Gulik 1960? – 10/18
Dans les épisodes précédents
Les enquêtes du juge Ti
Trafic d’or sous les Tangs
Le paravent de laque
Meurtre sur un bateau de fleurs
Le monastère hanté
Squelette sous cloche
Le pavillon rouge
La perle de l’empereur
Le collier de la princesse
Assassins et poètes
Le mystère du labyrinthe
Le fantôme du temple
L’énigme du clou chinois
Oui, c’est vrai ce que tu dis à la fin. D’ailleurs aucun d’entre nous n’a précisé jusqu’ici que le Juge Ti, qui a réellement existé, est surtout devenu célèbre à partir de cette époque (tardive) de sa vie. C’est vrai aussi que dans les deux derniers tomes, on a l’impression que Van Gulik est plus occupé à boucler les histoires secondaires des lieutenants qu’à boucler celle du Juge Ti, qui est déjà passée à la postérité, en quelque sorte…
exactemetn le juge tu retourne dans les livres d’histoire, ma jong se marie, quant aux autres nous le saurons dans le prochain épisode (je laisse flotter le mystère au cas improbable où quelqu’un viendra lire ces commentaires ;-)) (j’ai l’air de rien comme ça mais tu imagines bien que certain dénouement ne me laisse pas indifférente…)
Tu sais tu n’es pas obligée de t’infliger ça. On peut tout relire… sauf la fin du dernier tome 🙂
sisisisi on relira TOUT !!! après tout c’est une belle scène, triste pour moi mais héroique et quasi mystique !!!
Mais j’ai lu les commentaires, moi, madame.
Et le billet.
En soutien absolu face à la désertion des blogueurs devant le juge Ti. 🙂
Erzie tu es la plus gentille voilà !!!!