Les 100 livres préférés… des français

Voici donc la liste des 100 livres préférés des français, toutes époques confondues.  Anjelica et Ankya en ont parlé chacune leur tour. N’est-ce pas ébourriffant ? Je n’ai bien entendu pas résisté à la tentation de vérifier combien j’en avais lu, voyez plutôt :


1
La Bible (ben pas en entier quoi)
2 Les misérables de Victor Hugo
3 Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry
4 Germinal d’Emile Zola
5 Le seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien (les relectures ça compte ?)
6 Le rouge et le noir de Stendhal
7 Le grand Meaulnes d’Alain-Fournier
8 Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne (tous les Vernes en fait)
9 Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody
10 Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas (quasiment tous les dumas aussi)
11 La gloire de mon père de Marcel Pagnol (encore des relectures)
12 Le journal d’Anne Frank d’Anne Frank
13 La bicyclette bleue de Régine Deforges
14 La nuit des temps de René Barjavel

15 Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mc Cullough

16 Dix petits nègres d’Agatha Christie (tous les Christie aussi)
17 Sans famille d’Hector Malot
18 Les albums de Tintin de Hergé (Tous)
19 Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
20 L’assommoir d’Emile Zola
21 Jane Eyre de Charlotte Brontë

22
Dictionnaires Petit Robert, Larousse, etc (pas en entier non plus)
23 Au nom de tous les miens de Martin Gray
24 Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas
25 La cité de la joie de Dominique Lapierre
26 Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley
27 La peste d’Albert Camus
28 Dune de Frank Herbert
(et relu et relu)
29 L’herbe bleue Anonyme
(toute ma jeunesse)
30 L’étranger d’Albert Camus
31 L’écume des jours de Boris Vian

32 Paroles de Jacques Prévert
33 L’alchimiste de Paulo Coelho
34 Les fables de Jean de La Fontaine
35 Le parfum de Patrick Süskind
36 Les fleurs du mal de Charles Baudelaire
37 Vipère au poing d’Hervé Bazin
38 Belle du seigneur d’Albert Cohen
39 Le lion de Joseph Kessel
40 Huis clos de Jean-Paul Sartre
41 Candide de Voltaire
(pour le bac !)
42 Antigone de Jean Anouilh

43 Les lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet
44 Premier de cordée de Roger Frison-Roche
45 Si c’est un homme de Primo Levi
46 Les malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur (tous les romans de la comtesse)
47 Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
48 Les fourmis de Bernard Werber (pas réussi !)
49 La condition humaine d’André Malraux
50 Les Rougon-Macquart d’Emile Zola
51 Les rois maudits de Maurice Druon
(et rererelu)
52 Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand
53 Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë
54 Madame Bovary de Gustave Flaubert
55 Les raisins de la colère de John Steinbeck
56 Le château de ma mère de Marcel Pagnol
57 Voyage au centre de la Terre de Jules Verne
58 La mère de Pearl Buck

59 Le pull-over rouge de Gilles Perrault
60 Mémoires de guerre de Charles de Gaulle
61 Des grives aux loups de Claude Michelet
62 Le fléau de Stephen King
63 Nana d’Emile Zola
64 Les petites filles modèles de la comtesse de Ségur
65 Pour qui sonne le glas d’Ernest Hemingway (
pas fini !!!)
66 Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez

67 Oscar et la dame rose d’Eric-Emmanuel Schmitt
68 Robinson Crusoé de Daniel Defoe
69 L’île mystérieuse de Jules Verne

70 La chartreuse de Parme de Stendhal (je suis au milieu, quel drôle de type ce Fabrice)
71 1984 de George Orwell
72 Croc-Blanc de Jack London
73 Regain de Jean Giono
74 Notre-Dame de Paris de Victor Hugo
75 Et si c’était vrai de Marc Levy
76 Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline (commencé plusieurs fois sans succès)
77 Racines d’Alex Haley
78 Le père Goriot d’Honoré de Balzac
79 Au bonheur des dames d’Emile Zola
80 La terre d’Emile Zola
81 La nausée de Jean-Paul Sartre
82 Fondation d’Isaac Asimov (
et tous les autres)
83 Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway
84 Louisiane de Maurice Denuzière
85 Bonjour tristesse de Françoise Sangan (dans ma pal)
86 Le club des cinq d’Enid Blyton (tous !)
87 Vent d’est, vent d’ouest de Pearl Buck
88 Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir
89 Les cavaliers de Joseph Kessel
90 Jalna de Mazo de la Roche
91 J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian
92 Bel-Ami de Guy de Maupassant (faudrait que je le relise)
93 Un sac de billes de Joseph Joffo
94 Le pavillon des cancéreux d’Alexandre Soljenitsyne
95 Le désert des Tartares de Dino Buzzati (dans ma pal)
96 Les enfants de la terre de Jean M. Auel (tous et relu)
97 La 25e heure de Virgil Gheorghiu
98 La case de l’oncle Tom de H Beecher Stowe
99 Les Thibault de Roger Martin du Gard
100 Le silence de la mer de Vercors (aucun souvenir)

Sauf erreur j’en ai donc lu 67 sans compter la bible et le dictionnaire (j’ai plusieurs bibles de toutes sortes, nouveau testament, ancien du même nom, torah et un coran aussi, ne vous faites pas d’idée !) Pour certains ça date un peu et mes souvenirs sont flous (Racine, le Silence de la mer…), pour d’autres et singulièrement des classiques c’est tout frais (Le père goriot, le grand meaulne, la chartreuse… on se demande bien pourquoi !), et puis il y a des accidents  (Levy et Desforges que je n’aime pas particulièrement) et quelques incontournables (Tolkien, Dumas, Herbert…).
Alors soit je partage beaucoup de goûts avec les lecteurs français dans leur ensemble, soit j’ai tendance à lire tout ce qui me tombe sous la main, soit encore, je lis tout simplement trop…

PS Sachez qu’il existe la même liste pour les 100 livres préférés des anglais et je vous en parlerai bientôt…
PPS Bon anniversaire ma blondinette

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Le motif du saule

Le motif du saule est l’avant dernière aventure de Ti jen Tsie, familièrement nommée ici-même le juge Ti ou même notre juge.
Il n’est d’ailleurs plus juge de district mais Président de la Cour métropolitaine de justice de Tch’ang ngan, la capitale de l’empire, son vieux compagnon le sergent Hong n’est plus mais ses lieutenants sont fidèles au poste, Ma Jong et Tsiao Tai comme colonels de la garde, Tao Gan comme premier secrétaire, et bien entendu, quoiqu’il ne soit plus censé mener d’enquête criminelle, il n’est pas moins perspicace ni moins curieux qu’auparavant.
Une terrible épidémie de “peste” semant la mort dans la capitale, tous ceux qui en avaient les moyens, au premier rang desquels la famille royale et les dignitaires du régime, ont fui vers des terres plus salubres et c’est au Président de la Cour de justice, l’ancien juge Ti donc, qu’est échue la charge d’administrer la ville en partie désertée avec tous pouvoirs pour maintenir l’ordre en ces temps troublés. Ceci ne suffira cependant pas à détourner l’attention de notre ex-juge de quelques morts hautement suspectes, à vrai dire on peut même penser que ces meurtres arrivent quasiment juste à point pour le distraire de ses peu riantes responsabilités.
Cet opus se distingue  tout d’abord par l’ambiance lourde et glauque qui pèse sur cette ville qui compte déjà les morts par centaines et vit dans la terreur du fléau, mais aussi de la famine, des pillages et autres exhactions. Le régime d’exception, les rues vides, la chaleur pesante, le manque d’air forment un tableau sinon très vivant du moins très réaliste d’une épidémie urbaine. L’histoire elle, se concentre autour du personnage de Ma Jong tout comme Meurtre à Canton, le suivant et dernier, donnera la vedette à Tsiao Tai et Tao Gan. Un peu comme si l’auteur avait voulu donner un destin aux fidèles mais imaginaires lieutenants de son personnage appelé à reprendre bientôt sa place dans l’histoire de la Chine des Tangs. Alors certes la sagacité de notre ex-juge sera le grain de sable qui fera échouer les machinations meurtrières ourdies dans l’ombre des anciennes famille de la Ville, mais cela sera aussi l’occasion pour notre brave colonel de trouver enfin le bonheur et chaussures à ses pieds, si j’ose ainsi dire.
De beaux personnages, un cadre exotique et angoissant, une intrigue finement tissée, le juge ti malgré sa barbe grisonnante reste égal lui-même !

L’avis toujours bien plus circonstancié de mon estimé frère-né-après-moi, thom

Le motif du saule – The willow pattern – Robert Van Gulik 1960? – 10/18

Dans les épisodes précédents
Les enquêtes du juge Ti
Trafic d’or sous les Tangs
Le paravent de laque
Meurtre sur un bateau de fleurs
Le monastère hanté
Squelette sous cloche
Le pavillon rouge
La perle de l’empereur
Le collier de la princesse
Assassins et poètes
Le mystère du labyrinthe
Le fantôme du temple
L’énigme du clou chinois

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Eloge de la faiblesse

Alexandre Jollien nous convie, à travers cet excellent petit livre, à une réflexion sur la vie vue à travers le prisme de son expérience de “personne différente”. Handicapé moteur cérébral de naissance, confié à une institution spécialisée pendant 17 ans, orienté théoriquement vers une carrière de rouleur de cigare parce que cela lui convenait, il s’orienta finalement contre vents et marée et aux prix d’efforts que l’on devine considérables vers la philosophie qui seule semblait pouvoir donner du sens à ce qu’il vivait, peut être à ce que nous vivons tous.
C’est donc au travers d’un dialogue socratique – entendre un dialogue avec Socrate himself comme dirait théoma – qu’il nous fait partager un peu de son expérience et de ses réflexions, sur la vie, la différence, la philosophie, l’amitié, la bonne conscience, la maturité et bien d’autres choses encore !
Une centaine de pages aux propos légers, frais et profonds, cela fait réflechir et sourire quelquefois, revenir sur soi et se poser des questions, cela agace aussi un tantinet parfois car l’auteur se contredit aussi bien qu’un autre et pourquoi pas… car il y a contradiction à chercher en même temps le regard et l’indifférence, l’attention et l’autonomie dans un équilible que tout le monde cherche et qui n’est jamais évident. Se lit d’une traite avec grand plaisir, se stocke pour y réflechir  !



Eloge de la faiblesse – Alexandre Jollien – 1999 – Editions du Cerf

Merci à Théoma pour ce très joli, son avis ici

-1=307 (ça baisse, ça baisse !!!)

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Le plaisir de la captive

Les nouvelles de ce recueil esquissent les derniers soubressauts de la résistances autochtones à la colonisation européennes dans l’argentine du XIXe siècle, tout en décrivant l’éternel écart entre la visions masculine et la vision féminine des choses.
A priori cette oeuvre avait tout pour me plaire, un sujet passionant et méconnu, car très franchement l’histoire de l’Amérique du sud en général et de l’Argentine en particulier m’est une très grande inconnue, un style puissant et évocateur, une construction originale en contre point ou chaque témoignage vient en quelques sorte compléter et contredire le précédent.

Malheureusement malgré toutes les qualités du texte que je reconnais volontiers, il y a quelquechose qui m’a repoussée dans cette oeuvre et m’a empéchée d’aller au bout. Je me suis posé beaucoup de questions et je pense que plus que la construction particulière c’est l’étrangetré au sens propre du propos qui m’a rendu ces histoires hermétiques.
L’auteur part d’un contexte, d’une histoire qu’il présume certainement connus et y place des personnages désespérement incompréhensibles pour moi, tant dans leurs pensées que dans leurs actions, précidément sans doute parce que le contexte m’est inconnu. Dans une certaine mesure cela pourrait être voulu pour les indiens dont les espagnols ne savaient pas grand chose en arrivant, mais j’ai eu le même problème avec tous les protagonistes… Le traducteur a de temps à autres essayé d’éclairer certaines allusions par des notes mais cet effort même n’a fait que me rendre plus évidentes les références incompréhensibles. Je repose donc ce livre avec la désagréable impression d’être passée à côté !

Le plaisir de la captive – Leopoldo Brizuela – traduit de l’espagnol (argentine) par Bernard Tissier – 2002 – José Corti (2006)

Cet ouvrage était la proposition de Le Bookomaton, Karine a aimé, Fashion  et Hathaway moins, Doriane et Bladelor ont abandonné
Il part maintenant tenter sa chance chez Isil

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Anita Blake

Comme chacun sait j’accumule régulièrement un abyssal retard dans mes billets de lecture… de là à dire que je lis plus vite que j’écris, il n’y a qu’un pas que l’évidence nous oblige à franchir d’un pas allègre. D’autant plus allègre qu’aujourd’hui je vais raccourcir ma liste de “billets en devenir” de 9 entrées et non ce n’est pas de la triche, c’est de la stratégie rédactionnelle.
Anita Blake est releveuse de cadavre à St Louis. Mais si, c’est un métier! Et même un métier bien payé quoiqu’assez salissant et souvent fatiguant pour cause de nuits blanches car bien sûr les cadavres se relèvent de nuit. Pourquoi donc ennuyer des morts qui ne demandent rien à personne vous demandez-vous avec raison ? Mais pour de multiples raisons – régler des questions d’héritage, recueillir des témoignages ou simplement dire son fait à un défunt avec qui on a un compte à régler – peu importe pour le patron d’Anita du moment que le client a les moyens.
A côté de ce métier somme toute honorable, bien que dépendant d’un don naturel de nécromancienne qui ne met pas tout le monde à l’aise, Anita est aussi l’executrice officielle du coin. En effet depuis que les vampires ont acquis les mêmes droits citoyens que tout un chacun, se pose la question des délinquants vampires, difficile de les emmener gentiment en prison pour un policier lambda sans se faire hypnotiser, croquer ou autre joyeuseté du même genre. La loi est donc assez expéditive pour ce type de déviant. Quand ils ne sont pas sages, l’exécutrice est chargée de ramener l’ordre à coup de crucifix, pieux, balles d’argent et lames du même métal… sans parler de l’eau bénite qui rend bien service parfois.
Enfin dernière corde à son arc, Anita est consultante pour la police en cas de crime un peu trop étrange, officiellement du fait de son diplôme en biologie surnaturelle, en pratique grâce à son expérience assez considérable en bizarreries diverses. Car si Anita est plutôt petite et menue, elle est aussi têtue, mal embouchée, couturée de cicatrices, armée jusqu’aux dents et tout à fait disposée à tirer… pour tuer.
Autour d’elle gravitent pas mal de personnages récurrents qui prennent peu à peu leur place au fur et à mesure des tomes, le maître vampire de la ville de St louis qui a plus que des vues sur elle, quelques Loup garous plutôt séduisants dont l’alpha de la meute locale (forcément), un tueur à gage mercenaire spécialisé dans le surnaturel qui répond au doux surnom de “la mort”, un policier hyper efficace et un brin rigide mais d’une loyauté absolue, quelques léopards garous un peu trop porté sur le sexe et pas encore de raton laveur mais il reste pas mal de tomes à traduire, tout peut encore arriver…
Chaque tome met en lumière un aspect particulier du surnaturel, vampires, loup garous, zombies (la spécialités d’Anita tout de même), nécromancie, démonologie et puis peu à peu les thèmes se croisent et font des petits avec des histoires mélant un peu de tout. D’autant que la chaste Anita du début se retrouve au bout d’un moment faire ménage à trois avec un vampire et un loup garou, moi je dis que, pour l’exécutrice en titre, c’est un peu fort de café. C’est d’ailleurs l’avis de pas mal de gens et ne va pas sans lui causer nombre de soucis sanglants.
Les histoires sont plutôt bien vues et variées, le dernier tome paru en français – papillon d’obsidienne – nous permet de rencontrer quelques ‘”vrais” aztèques pas forcément fréquentables mais bien effrayants, les standards de la littératures vampirique et associés sont bien revisités et le rythme toujours enlevé. C’est souvent violent et parfois assez sexe, agaçant aussi parce qu’Anita en plus d’être vraiment coriace et de séduire tous les sexy-quelquechoses qui passent à sa portée (à son coeur défendant bien sûr), éprouve systématiquement le besoin de nous décrire sa tenue (et celle des autres) au grand complet jusqu’à la couleur des chaussettes (véridique, les siennes sont toujours blanches ou noires, faut-il y voir un symbole ? sinon elle porte parfois des bas sous des robes fendues de partout pour pouvoir attrapper plus facilement ses flingues… oui je sais ça fait vraiment trop Alias) et quoiqu’il en soit je me rue dans ma librairie préférée à chaque sortie d’un nouvel opus, parce que imperfections ou pas, Anita elle décoiffe ! Pour amateur, peut entrainer de graves addictions.

Les aventures de l’exécutrice comptent pour l’instant 17 épisodes, dont neuf traduits en français sont d’abord sortis chez pocket et fleuve noir puis été réédités récemment chez Milady qui s’appête maintenant à publier les suivants en grands formats. Narcisse enchaîné, le tome 10, ne devrait plus tarder…

Les aventures d’Anita
Plaisirs coupables
(Guilty Pleasures 1993)
Le Cadavre rieur (Laughing Corpse 1994)
Le Cirque des Damnés (Circus of the Damned 1995)
Lunatic Café
(The Lunatic Cafe 1996)
Le Squelette sanglant
(Bloody Bones 1996)
Danse Mortelle
(The Killing Dance 1997) chez Fleuve Noir puis changement de titre pour la réédition chez Milady, Mortelle séduction
Offrande brûlée
(Burnt Offerings 1998)
Lune Bleue
(Blue Moon 1998)
Papillon d’Obsidienne
(Obsidian Butterfly 2000)
Narcisse enchaîné
(Narcissus in chains 2001)
(Cerulean Sins 2003)
(Incubus Dreams 2004)
(Micah 2006)
(Danse Macabre 2006)
(The Harlequin 2007)
(Blood Noir juin 2008)
(Skin Trade mai 2009)

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trois ans…

Joyeux anniversaire mon blog !


et encore merci d’abriter les 502 articles (dernier décompte) que j’ai eu l’inconscience d’écrire, les 5820 commentaires que j’ai eu la joie de lire… et surtout surtout merci pour toutes les rencontres que tu as permises !

Merci à tous mes honorables visiteurs de passer, voire de vous attarder, chez moi,

Merci à tous mes aimable commentateurs de prendre le temps de vous arrêter,

Merci à Mr Kiki d’avoir bien voulu illustrer cette journée et bien d’autres depuis trois ans,

Merci à mes enfants de m’encourager à bloguer parce que j’oublie de les envoyer au lit,

Merci à tous les tentateurs ès livres et dvd de concourir à ma ruine,

Merci à tous les créateurs de challenges (sauf thom) de mettre en évidence mon inconstance,

Merci pour les soirées kulturelles en présence virtuelle,

Merci à l’adn blogesque de m’avoir doté de jumelle (s), soeur (s) et frère en blog,

en un mot comme en 100

Merci à tous

Publié dans le blog | 99 commentaires

Contraste

Je voulais arréter avec les photos de vacances mais d’aucuns m’ont demandé de n’en rien faire car, disent-ils, c’est au moment de la rentrée que le besoin de dépaysement se fait sentir… J’ai bien encore quelques petites choses à vous montrer, comme ce joli contraste montréalais.


(cliquez pour agrandir !)

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La locomotive à vapeur céleste

La grande course de char à voile, prélude du chant de la terre, m’avait séduite par sa poésie et son souffle. Le côté immémorial, légendaire, parcellaire, mythique, tout cela m’avait beaucoup plu de même que l’histoire un peu ébouriffante de cette fille du jaguar destinée à influer sur l’histoire de l’humanité.
J’attendais donc la suite avec impatience et s’il y eut délai, ce sont les vacances qui en sont responsables car je l’ai reçu fin juillet ce roman, mea maxima culpa. Alors qu’en est-il finalement ? Et bien par certains côté j’ai retrouvé ce qui m’avait plu, un style et un imaginaire flamboyant, des histoires entrecroisées et de multiples possibles. Pour autant il manque quelquechose à ce tome. A trop vouloir mettre en scène la pluralités des temps et des légendes, l’auteur s’y perd un peu oubliant de donner une réelle consistance à sa trame et ses personnages  qui m’ont semblé pour le coup un peu falots, un peu transparents, loin de l’épaisseur de la Karina et de l’El tigre de la grande course.
De la même façon le fil conducteur m’est apparu trop ténu, la quête de la fameuse triade restant pour le moins floue.
Ceci étant  le roman se lit avec plaisir, les épisodes sont parfois étonnants, parfois véritablement savoureux et l’univers ébauché dans le premier tome se révèle plus complexe et foisonant que jamais, dommage que la narration manque à mon sens d’élan et de cohérence. Contrairement au prélude cependant, ce titre n’est en fait qu’une moitié d’histoire complétée par un troisième tome les Dieux du grand loin. Le cycle demande peut être à être lu en entier pour être apprécié sans réserve… c’est très possible !

La locomotive à vapeur céleste – Le chant de la terre 2 – 1985 – Michael Coney – ailleurs et demain, Robert Laffont

PS. Et sinon j’adore le titre et les références à Stevenson

Merci encore une fois

-1 = 309 (yes !)

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L’Europe de A à Z

J’ai peur d’avoir accumulé bien du retard dans mes obligations de lecture pendant les vacances. C’est mal je le sais bien, mais je ne me voyais guère bourrer mes valises de livres à l’aller (ceux qui ont vu les photos de mes achats de vacances comprendront aisément !). Je travaille donc à me rattrapper. Bref tout cela pour dire qu’il me restait un livre de la dernière opération masse critique de Babelio, arrivé trop tard pour que j’ai le temps de le lire avant de m’envoler vers l’ouest.
L’Europe de A à Z se présente comme un abécédaire sur l’Union européenne, assez ludique pour accrocher l’attention d’adolescents et assez sérieux pour retenir celle de toute personne intéressée par le sujet.
Chaque entrée présente, sur une première double page, une problématique accompagnée d’une citation et d’une illustration et sur la suivante un article plus ou moins circonstancié et une bibliographie succincte – articles, livres ou sites internet.
Les thèmes vont du A de avant propos (qu’est-ce que l’Europe) au Z de Zarathoustra (la philosophie dans l’histoire européenne) en passant par le Q de quotas laitiers (la fameuse PAC), le K de Kinder, Küche, Kirche (les femmes) ou le M de modèle social. Mais on y trouve aussi le G de Gutenberg (la nouvelle galaxie numérique), le T de traducteurs (l’Europe et ses langues) ou le E de Erasmus (programme universitaire européen) etc…

En résumé, une intéressante introduction à la réflexion sur des thèmes finalement assez quotidiens mais sur lesquels nous manquons souvent d’informations, dotée d’une belle maquette et de suffisamment de pistes d’approfondissement pour en faire un bel outil.

L’Europe de A à Z – Claire A Poinsignon & Frédérique Bertrand – 2008 – Editions du Rouergue – Arte éditions

que je remercie encore et toujours…
-1 = 310 (c’est une affaire qui tourne)

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Pluie de swaps…

Normalement je suis une personne extrèmement raisonable (mais si absolument) et de plus j’entame cette rentrée avec d’excellentes et fermes résolutions concernant ma pal. Seulement  la blogoboule toute entière semble se liguer pour me faire céder à diverses tentations avec tous ces swaps aux intitulés positivement irrésistibles.

Tout a commencé par Lou et son bloody swap, un swap à base de créatures de la nuit, je ne pouvais décemment y résister non ?
Et puis Ys est arrivée avec son swap book inside. J’ai essayé d’être forte, vraiment, mais des livres dans les livres… sérieusement, c’est inhumain ça !

Et pour couronner le tout Lhisbei a lancé son swap explorateurs du temps… Le passé et le futur dans un même thème, ben voyons, à croire qu’elle l’avait choisi uniquement pour prouver que je ne suis qu’une faible lectrice sans défense…

Et ma réputation de personne raisonnable dans tout ça ?

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