2016, année grecque…

UlysseIl arrive des choses bien étranges parfois, au détour d’une conversation facebookesque on se découvre des liens quasi familiaux avec une éternelle complice de lectures et paf, l’année grecque surgit que l’on n’attendait pas. Ainsi donc tant dame Cryssilda – la kiltissime – que moi-même avons des aïeux grecs d’Asie Mineure (c’est plus que suffisant pour être cousine non ?). Pour autant que connaissons-nous de la littérature grecque ? Je pose la question et j’y réponds, rien, que couic, nada… Je vous le dirais bien en grec, si d’aventure je le maîtrisais. Oh certes, scolarité oblige, je peux citer quelques noms d’auteurs antiques mais depuis ? Les grecs ont-ils écrit ? En me creusant bien le ciboulot je peux citer Petros Markaris et Nikos Kazantzakis, (Catherine Mavrikakis peut-être ? ah non elle est québécoise) ; bref tout cela ne va pas bien loin. Mais cette année sera celle du changement et de l’exploration, c’est parti pour une année grecque à laquelle Cryssilda et moi vous convions joyeusement.
Les règles, bah les règles c’est surfait, disons qu’il s’agit de lire des auteurs grecs et de partager ses découvertes. Lesquels, comment, combien ? A votre aise et selon votre bon plaisir (oui oui même des antiques et dans le texte si cela vous chante). Vous voulez cuisiner ? mais comment donc, faites et je vous livrerais peut être quelques recettes de ma yaya si vous êtes sages. Autre chose ? Dites-nous tout.
Histoire d’animer un peu la fête, nous vous proposons quelques lectures communes, facultatives et néanmoins thématiques (tous les deux mois), (ce qui ne doit pas vous empêcher d’en proposer d’autres), (les idées c’est bon à prendre), et un rendez-vous thé, café, baklavas tous les trois mois, histoire de voir où on en est et de mettre à jour nos listes d’envies. Pour les bavards, le groupe facebook est par là.

Lectures communes (les déjà prévues) (tadam) :
Polar : 15 février (je vous ai parlé de Petros Markaris ?)
Théâtre : 15 mai (antique, pas antique…)
Classique (disons paru avant la seconde guerre mondiale) : 15 juillet (va nous falloir des idées)
Roman contemporain : 15 septembre (Je suis en train de faire une listes si si si)
Passe-moi le tzatziki : 15 octobre (j’adore ce thème, même si je n’ai pas la plus petite idée de ce qu’on peut ranger dedans)
Les îles perdues : 15 novembre (C’est pas ce qui manque que diable)
Mythologie : 15 décembre (Vous vouliez lire ou relire l’odyssée, ben c’est le moment)

Thé, café, Baklavas
fin mars, fin juin, fin septembre, fin décembre

Participants (les commentaires sont à votre disposition ici ou chez Cryssilda)
Cryssilda
Yueyin
Martine
Eva
Anne
Papou
Bluegrey
purple velvet
Aifelle
Marie Luce
Delphine-olympe
Rachel
Pativore

Logos (Ah les logos, bon on s’est bien amusé avec Cryssilda, vous avez reconnu Ulysse j’imagine (ben si quoi Ulysse 31, Télémaque, Nono le petit robot), reconnaitrez-vous les autres inspirations (je vous fait grâce de la carte) ) ?

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Publié dans année grecque, des listes, toujours des listes, le blog, roman grec | 44 commentaires

Et bonne année…

bonne annéeOyez, oyez, il est plus que temps de vous offrir à tous, qui passez par là, tous mes vœux pour l’année nouvelle, qu’elle vous soit douce et pailletée, pleine de swag lectures (j’emprunte la formule, n’est-elle pas chou), de belles découvertes et toute cette sorte de chose.

Comme j’évite de trop parier sur l’avenir, cette année comme toujours foin des résolutions mais vive les projets… une année grecque avec Cryssilda (attendez de voir les logos !) pour découvrir la littérature de ce beau pays que je ne connais mais gravement pas (shame on me), quelques mois thématiques parce que ça fait baisser les piles, le challenge Lire le monde de Ys parce qu’il me fait voyager, et surement d’autres choses qui viendront se greffer. Oui oui oui, on y croit… ou pas, l’essentiel c’est le plaisir.

Au chapitre des bilans, je ne suis pas très douée en chiffres comme cela se sait, mon seul objectif était de tenir les comptes (une fois n’est pas coutume), j’ai donc la joie et l’avantage de vous annoncer que je dispose de la liste des 135 livres que j’ai lu cette année dont les participations à trois mois  thématiques (anglais, québécois et écossais), une vingtaine d’essais, de jolies découvertes, quelques belles œuvres et – oui –  de vrais coups de cœur (et quelques relectures car on a souvent besoin d’une petite dose de Harry Potter ou de dame Agatha pour garder le moral),. Certes je n’ai pas écrit les 135 billets mais enfin à l’impossible nul n’est tenu et puis il faut bien que je me réserve une marge de progression…. pour les années à venir.

Bonne année et belles lectures les gens

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L’été des noyés

étéSur l’ile de Kvaloya au nord du cercle polaire, c’est l’été et, pour Liv, celui de tous les changements. Sa scolarité terminée, ce serait le moment de réfléchir à sa vie future mais l’énergie n’y est pas, elle préfère trainer dans les prairies pâles, rêver devant sa fenêtre, feuilleter les innombrables livres d’arts que sa mère – célèbre artiste – collectionne. Jusqu’à la première noyade, le moment où tout paru basculer bizarrement dans un entre-deux blanc aux limite de l’irrationnel et de l’angoisse, cet état étrange appelé par les “interminables nuits blanches qui figent l’esprit, causent insomnies et délires extravagants“…

“C’était une fin de nuit calme et claire, sans un souffle de vent, au ciel d’une bizarre blancheur, le genre de nuit qu’on voit dans les vieux livres de contes que Kyrre m’offrait à chaque Noël quand j’étais petite. C’était le monde que, depuis l’enfance, j’en étais venue à considérer comme le surnaturel – non pas le surnaturel des sombres forêts ou des arrière-pays rocailleux où vivaient les trolls, mais la variante romantique, argentée, dans laquelle les garçons rencontrent les jeunes filles fantômes sur la grève, où tout est magnifique et voué à la mort et, en même temps, étrangement rassurant.”

été2Parler d’un roman de Burnside est toujours un défi, Scintillation, déjà, m’avait à la fois perdue, repoussée et fascinée. Comment rendre justice à cette écriture, puissante et poétique, froide et tranchante comme la lumière blanche dont il nimbe chaque page de ce livre déroutant aux frontières du polar, du fantastique et du roman initiatique. L’esprit de Liv intoxiqué de lumière et d’insomnie navigue aux limites de ses perceptions, de ses obsessions, du temps lui-même, mêlant dans ses rêveries inquiètes sa mère, son enfance, la mer, son île, sa personnalité même. On se laisse happer par l’écriture de Burnside, on erre par les grèves et les prairies blanches et lumineuses, on s’interroge sur les angoisses et les démons de Liv tout droit sortis de ses livres d’enfants, on lit et on relit fasciné par cette puissance d’évocation éblouissante et glaçante, pour un peu l’esprit s’échapperait totalement… vers le nord. Envoûtant !

108069835L’été des noyés – John Burnside – 2014 – Metailié – Traduit (excellemment) de l’anglais (écosse) par Catherine richard

PS : grâce à ce roman j’ai découvert le peintre Sohlberg dont il est abondamment question et dont une des œuvres est la couverture du roman en anglais

Lu dans le cadre du mois kiltissime de la divine Cryssilda

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Joyeux Noël les gens…

champ25 décembre,

A vous qui passez par ici, je souhaite un très joyeux noël, plein d’amour et de paillettes, un lumineux solstice (oui à peu près), et des lendemains de fête qui vont bien.

et à Mr Kiki  index

Comme il se doit,

Un très bon anniversaire et une flambante omelette norvégienne…

omelette

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Steamboat

wyoming2Le soir de noël, Walt Longmire – le très attachant shérif du comté d’Absaroka, Wyoming – voit débarquer dans son bureau une jeune femme qui semble en savoir long sur lui et sur son mentor, le précédent shérif Lucian Connally. Pourtant impossible de mettre un nom sur ce visage, jusqu’à ce qu’elle prononce le mot, steamboat et que les fantômes d’un noël passé envahissent sa mémoire.
Craig Johnson nous tisse un savoureux conte de noël à sa façon, tirant Walt de sa lecture rituelle du Chant de Noël de Dickens – référence de l’intrigue tout comme l’Enfer de Dante était le fil conducteur du précédent opus* – pour le plonger dans les années quatre-vingt et un rocambolesque sauvetage à base d’accident de voiture, de tempête de neige et de bombardier de la seconde guerre mondiale avec un zeste d’Histoire de l’ouest. Plutôt une longue nouvelle qu’un roman sans doute mais toujours aussi bon. Christmassy** !
Steamboat (the spirit of Steamboat) – Craig Johnson – 2013 – Traduit de l’anglais par Sophie Aslanides – Gallmeister
*Tout les démons sont ici (oui il y a aussi une allusion à Shakespeare)
** Noëlien, noëlesque, …

wyoming

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Le Faiseur d’Histoire

faiseurAu XXXIIIe siècle, le monde vit paisiblement sous un matriarcat pacifique et tolérant. Les problèmes d’approvisionnement ont été réglés grâce aux vitaplantes qui synthétisent tout ce qu’on leur demande, chacun est libre de se consacrer à ce qui le tente, serait-ce la guerre tant que celle-ci se fait entre hommes consentants (les femmes ne sont pas intéressées sauf quelques exceptions) et selon les strictes règles de la convention de Genève.  Tout va donc pour le mieux dans le monde des vitaplantes jusqu’à ce qu’un clan écossais trouve une faille dans les règles genevoises, entrainant un massacre (d’hommes consentants certes), créant un héros malgré lui, qui à son tour et son corps défendant va ébranler le monde…

Attention Otni* ! Voici donc le livre de Wat, qui changea l’Histoire – celui qu’il confia à l’éleveuse de poules qui le compléta elle-même d’un glossaire et de notes qui, entre deux explications, nous donnent le fin mot de l’histoire et son dénouement (et oui il FAUT lire les notes, on ne le dira jamais assez.) Vous l’aurez compris Le Faiseur d’Histoire est un objet bien étrange, qui décrit une véritable utopie, raconte une possible révolte (car même les utopies génèrent leur lot de mécontents), épingle en toute causticité notre besoin de héros comme notre soumission aux médias. C’est complètement inattendu, souvent drôle, totalement décalé, un rien cynique, gentiment cruel, plaisamment illustré**… Un conte peut-être ou une fable avec une dose de science fiction et une autre de mythologie antique dans la forme, ou juste un truc inclassable et déjanté, mais quel brio. Jubilatoire*** !
Le Faiseur d’Histoire – Alasdair Gray – 1994 – traduit de l’anglais (écosse) par Céline Schwaller – Métailié – 2003
*Objet textuel non identifié
** par l’auteur lui-même
***J’adore ce mot, c’est un plaisir de pouvoir l’employer une fois de temps en temps 🙂

108069835lu dans le cadre du mois kiltissime de la très aimable et très gaélicophile Cryssilda

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Une Odeur de gingembre

uneodeurdegingembre1903, la jeune Mary Mackenzie – tout juste vingt ans – s’embarque pour la Chine où l’attend son fiancé, jeune attaché militaire qu’elle connait à peine mais qui a su l’éblouir. Élevée dans l’atmosphère rigoriste et corsetée de l’Écosse presbytérienne, Mary allie une innocence à peu près totale à une naïveté de petite fille protégée mais sous les bonnes manières et l’inexpérience se dissimule un esprit curieux et une force de caractère qui sont loin d’être un atout dans son milieu. Fascinée par la Chine, où la communauté européenne se remet à peine de la révolte des boxers, Mary se sent rapidement étouffer dans le carcan qu’on lui impose…

Le journal intime de Mary Mackenzie, entrecoupé de lettres envoyées ou reçues, couvre quarante ans de sa vie. Quarante ans en Extrême-Orient – Chine et Japon, dans la tourmente et les changements du début du XXe siècle. Quarante ans qui verront la jeune écossaise naïve se confronter à des cultures qui lui sont totalement étrangères, y vivre, y souffrir, murir enfin jusqu’à trouver un équilibre serein quoique toujours précaire dans un monde où sécurité et stabilité ne sont jamais acquises. Une Odeur de gingembre est un roman singulier, original et d’une incroyable justesse de ton. La maîtrise de sa construction et de son écriture sert admirablement l’évolution du personnage principal et la finesse psychologique avec laquelle elle est montrée. Mary Mackenzie, femme forte, dépourvue de tout sentimentalisme mais dotée d’un ressort et d’une capacité d’adaptation hors normes est de ces personnages de papier inoubliables qui s’installent à demeure dans l’esprit du lecteur. Éblouissant !

Une odeur de gingembre – Oswald Wynd – 1977 – Traduit (admirablement) de l’anglais (écosse) par Sylvie Servan Shreiber

Lu dans le cadre du mois Kiltissime de la so scottish dame Cryssilda (que je remercie dix mille fois d’avoir organisé une LC autour de ce roman)

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L’Île du serment

maySur la minuscule île d’Entrée, perdue dans le golfe du Saint-Laurent, de mémoire d’homme, on ne connaissait pas le crime. Alors un meurtre ! Et un rien rocambolesque encore, au dire la femme de la victime, unique témoin des faits et principale suspecte. Mais une suspecte anglophone ce qui complique un peu les choses au Québec. L’équipe chargée de l’enquête se voit donc adjoindre Sime Mckenzie, parfaitement bilingue, fin enquêteur et accessoirement insomniaque. Accessoirement ou non. Car Sime est troublé par celle qu’il doit confondre et qu’il a l’impression de reconnaître, ses courts instants de sommeil se peuplent de rêves étranges qui le replonge dans les récits que sa grand mère lui faisait de la vie de son ancêtre écossais, un autre Sime, au temps de la grande Clearance des Hébrides…

The great clearance, ou The Highlands clearance, quel joli nom pour une ignominie. Au XVIIIe siècle, des propriétaire anglais récupérèrent les terres dont les clans écossais avaient été dépossédés après la révolte jacobite et la bataille de Culloden. Rapidement ils commencèrent à déporter les paysans pour pouvoir disposer de plus de terre pour les moutons. Au XIXe, la famine de la pomme de terre (oui la même qu’en Irlande) leur permit d’accélérer le mouvement à grands coups de bâton et de blackhouses incendiées – quand on a la loi pour soi, la morale est sauve d’autant que dans leur grande magnanimité, ils payaient le passage des expulsés vers le nouveau monde – certes sans un sous en poche et dans les pires conditions. Beaucoup mourraient en route ou dans les camps de quarantaine où on les parquait à l’arrivée mais sans doute était ce le prix à payer pour une nouvelle vie pour eux et de belles terres bien nettoyées pour les propriétaires. L’île du serment nous fait revivre ce cruel épisode de l’histoire commune de l’Ecosse et de l’est du Canada, nous entraînant de Lewis en Grosse Île – cet Ellis island québécois avant la lettre – en passant par les îles de la Madeleine au large de la Nouvelle-Ecosse. Alors certes l’histoire policière est un sans doute un prétexte pour faire revivre l’Histoire avec un grand H mais Peter May ajuste bien son intrigue, naviguant aux limites de l’irrationnel sans tomber dans les pièges du genre. L’alternance passé présent est fluide, les personnages crédibles, quant au cadre, et c’est là le plus détonnant, l’auteur excelle à nous donner envie de filer passer nos vacances en Ecosse ou aux Iles de la Madeleine – avec bottes en caoutchouc dans les deux cas, mais qu’est-ce qu’un peu d’humidité et de vent quand on aime les îles. So scottish !

L’île du Serment – Peter May – Le Rouergue – 2014

108069835Lu dans le cadre du mois Kiltissime de dame Cryssilda

PS : De Peter May j’ai particulièrement aimé la trilogie écossaise, celle qui se passe sur Lewis justement, avec une mention spéciale au tout premier.
L’ile des chasseurs d’oiseaux
L’homme de Lewis
Le Braconnier du lac perdu

et pour les curieux, une petite carte…

carte

Publié dans Polar, roman britanique | 22 commentaires

Avril enchanté

avril-enchanté-1Au début du siècle dernier, quatre londoniennes – inconnues les unes pour les autres – décident d’échapper à la morosité de l’hiver londonien en louant un petit château en Italie. Venant de milieux différents, cherchant toutes à échapper à une vie plus ou moins insatisfaisante, ces femmes se révèlent bien mal accordées. Les débuts du séjour sont donc quelque peu cahoteux mais le doux décor de San Salvatore recèle une magie à laquelle aucunes mauvaises dispositions ne sauraient résister.

Avril enchanté où comment se découvrir une terrible envie de filer passer le printemps en Italie ? De préférence dans un château enchanteur du bord de mer, aux jardins plein de recoins odorants et de fleurs chatoyantes. La première partie du roman est excellente, la description de la maussaderie du climat londonien, tout de grisaille, de pluie et de manières corsetées fait délicieusement contraste avec l’évocation lumineuse des jardins et du printemps italien. Comme on comprend – comme on envie – ces femmes de céder à la lumière ambiante et de renoncer peu à peu à leurs idées noires. Bien vite les caractères se dessinent et les confrontations de personnalités engendrent quelques dialogues savoureux mais l’histoire s’étiole et s’essouffle un tantinet à mon sens avant de s’épanouir dans un final tout en finesse. Peut être un rien déçue au départ après les critiques enthousiastes que j’en avais lu, j’ai dû m’avouer que San Salvatore, ce lieu magique, valait, en définitive, très largement le détour. Floral !

Avril enchanté – Elizabeth Von Arnim – 1922 – traduit de l’anglais par François Dupuigrenet-Desrousilles

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Mon Top 100 – Romans

6955843-10635953J’ai trouvé l’idée chez Cuné qui l’avais emprunté à Jean-Marc, reprise depuis par Papillon et Karine, pouvais-je résister ? Non bien sûr, non… Une liste de mes romans à moi, rien qu’à moi. Ébouriffant.

Ce qui me turlupine un peu quand même ce sont les choix que j’ai dû faire. Certes comme il s’agissait de romans, j’ai pu écarter poésie, essais et BD c’est toujours ça de pris pour d’autres listes… Mais bon, le choix reste cornélien ! C’est vrai quoi, 100 ce n’est rien, genre ce n’est pas ce que je lis en un an, alors 100 en tout. En plus je suis sûre que j’en oublie… et puis j’en ai écarté après hésitations (moult), peut être victime d’un biais bien de chez nous pour les classiques ? mais non je les aime les classiques que j’ai mis là. Oui mais où est Janet ? Euh oui mais… Enfin je vous passe les tractations avec moi-même, je suis arrivé à cette liste, qui ne sera pas celle de demain comme elle n’est pas celle d’hier mais qui est, à cet instant, ce qui s’approche le plus d’une liste de mes romans préférés !

Pour ceux qui aiment les chiffres, j’ai compté 30 romans français, 23 britanniques, 18 américains, 10 québécois et ensuite une petite mosaïques de provenances que j’aimerais bien élargir peu à peu… Une liste qui s’ajoute à celle des 100 romans préférés des français et des 100 romans préférés des anglais déjà publiées dans ces pages. (J’ai mis quelques liens, ce n’est pas comme si je rédigeais mes billets régulièrement).

Alors vous en avez lu combien ? Vous les aimez ? et votre top à vous ?

Jane Austen Orgueil et Préjugés
Douglas Adams Le Guide du routard Galactique
Kate Atkinson Dans Les Coulisses du musée
Margareth Atwood L’Odyssée de Pénélope
Julian Barnes La Fille qui danse
Myriam Beaudouin Hadassa
Simone de Beauvoir Mémoire d’une jeune fille rangée
Antoine Bello Les Falsificateurs (trilogie)
Jean-Philippe Blondel This is not a love song
Charlotte Brontë Jane Eyre
Pearl Buck Vent d’est, vent d’ouest
Jaume Cabre Confiteor
Albert Camus Le Premier Homme
Agatha Christie Le Crime de l’Orient Express
Albert Cohen Belle du seigneur
Franck Conroy Corps et Âme
Patrick Conroy Le Prince des marées
Liza Dalby Le Dit de Murasaki
Robertson Davies Les Anges rebelles (Cornish)
Charles Dickens De Grandes Espérances
Fiodor Dostoievski Crimes et Châtiments
Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville
Maurice Druon Les Rois maudits
Daphne Du Maurier Le Général du roi
Catherine Dufour Le Goût de l’immortalité
Alexandre Dumas Le Trois Mousquetaires
Umberto Eco Le Nom de la rose
Jeffrey Evgenides Middlesex
Jérôme Ferrari Le Principe
Gustave Flaubert Madame Bovary
Susan Fletcher Le Bûcher sous la neige
E. M. Forster Maurice
Neil Gaiman American’s gods
Claudie Gallay Une Part de ciel
Gabriel Garcia Marquez Cent Ans de solitude
Romain Gary L’Angoisse du roi Salomon
Elizabeth Gaskell Nord et Sud
Anne Golon Angélique
Christian Goudineau Le Voyage de Marcus
Orson Scott Card La Stratégie Ender
Jean-Michel Guenassia La Vie rêvée d’Ernesto G.
Helen Hanff 84 Charing cross road
Tony Hillerman Porteurs-de-peau
John Irving Une Prière pour Owen
Sébastien Japrisot L’Été meurtrier
Armel Job Les Mystères de sainte Freya
Craig Johnson Little Bird
Franz Kafka Le Château
Hiromi Kawakami Les Années douces
Barbara Kingsolver L’Arbre aux haricots
Lucie Lachapelle Rivière Mékistan
Choderlos de Laclos Les Liaisons dangereuses
Marie-Renée Lavoie La Petite et le Vieux
D.H. Lawrence L’Amant de lady Chatterley
Catherine Leroux La Marche en forêt
David Lodge Pensées secrètes
Alison Lurie La Vérité sur Lorin Jones
Pierre Magnan Le Secret des andrônes
Léo Malet 120 rue de la gare
David Malouf Une Rançon
Catherine Mavrikakis Le Ciel de Bay city
Robert Merle Fortune de France
China Mieville Perdido street station
Sylvère Monod Madame Homais
Haruki Murakami Kafka sur le rivage
Marcel Pagnol La Gloire de mon père
Daniel Pennac La Petite Marchande de Prose
Anne Percin Les Singuliers
Elizabeth Peters Un Crocodile sur un banc de sable
Chaim Potock Je m’appelle Asher Lev
Alexandre Pouchkine Eugène Oneguine
Jacques Poulin Les Grandes Marées
Marcel Proust Du Côté de chez Swann
Claude Pujade-Renaud Le Désert de la grâce
Philip Roth La Tache
J.K. Rowling Harry Potter (la saga)
Carlos Ruiz Zafon L’Ombre du vent
Boualem Sansal Le Village de l’allemand
Bernhard Schlink Le Retour
Luis Sepulveda Le Vieux qui lisait des romans d’amour
Karin Serres Monde sans oiseaux
Robert Silverberg Les Monades urbaines
Dan Simmons Hyperion
  Stendahl La Chartreuse de Parme
Robert Louis Stevenson Le Maître de Ballantrae
Kim Thuy Mân
J.R.R. Tolkien Le Seigneur des anneaux
Leon Tolstoi Anna Karenine
Michel Tremblay La Traversée du continent
Lise Tremblay La Sœur de Judith
Mark Twain Les Aventures de Tom Sawyer
Siri Ustvedt Un Monde flamboyant
Robert Van Gulik Assassins et Poètes
Fred Vargas Pars vite et reviens tard
Elizabeth Vornarburg Chronique du pays des mère
Mary Wesley La Pelouse de camomille
Edward Whittemore Le Codex de Jerusalem
Oswald Wynd Une Odeur de gingembre
Emile Zola Germinal
Stefan Zweig Le joueur d’échec

 

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